Merci, Grazie, Thank you

"C''est un mot des jours de fête
C'est un mot des jours de rien
Il se sent parfois tout bête
Peu importe on l'aime bien
Garde le dans ta mémoire" MERCI d'Anne Sylvestre.

"Garde le dans ta mémoire", car Gina a 85 ans! "Au Casino d'Enghien, "avec sa capuche transparente qui lui donne l'air d'un caniche ( caniche frisé tout blanc:) en goguette", elle fait la sourdingue, pour entrer la première et tenter sa chance au "Bandit manchot".

Pas de rhumatisme ou d'arthrose du bras, car elle doit manipuler l'engin... Et Gina gagne "1 million 150 000 et 95 centimes.".
"Elle se cramponne à son sac à main", pas besoin de déambulateur, pour ne pas tomber à la renverse!

Que feriez vous de tout cet argent?
Gina écrit à Chloé, sa petite fille et à Olga, son amie:
" Je vais faire un voyage dans le temps. Je vais bientôt mourir et il y a des choses que je veux régler...( avant que la 2e partie de la prédiction de Salomé la voyante ne s'accomplisse . Une rentrée d'argent et la mort peu après")

Mr Bertrand, le directeur du Casino, a compris pourquoi Gina tient à donner 100 000 euros à chaque personne qui lui a fait du bien, dans sa vie et son Passé.
Reste à les retrouver...
Emu par l'idée, en pensant à sa mémé , Mr Bertrand veut serrer Gina, dans ses bras! "...Bien ma veine, je suis tombée sur un gérontophile!"
Car Gina ne veut pas qu'ils pleurent.

Merci: Chloé veut retrouver sa grand mère, mais sans Olga . Alors la vieille pleure à chaudes larmes, mais quand Chloé accepte, Olga retrouve le sourire de suite, en tirant sur son... joint.
-"...après toutes ces émotions, je dois aller me rafraîchir". C'est ce qu'on dit quand on doit changer sa culotte anti- fuites urinaires, non?
Chloé s'est fait rouler dans la farine ou ...la schnouff! Stupéfiant...

Grazie :C'est un voyage émouvant sur le Passé de Gina. En août 1893, Giovanni Lisi , le grand père de Gina a échappé au "massacre des Italiens" grâce à une française: Adelaïde Fontaine...

Thank you: car Gina, Olga et Chloé se retrouvent à Ellis Island, New York. A la fosse commune de l'immense "Calvary Cemetery", où sont enterrés les indigents, morts à leur arrivée, en Amérique...
Merci pour cette belle histoire extraordinaire! Car Gina va se marier, avec...
"Mariage plus vieux ( à 85 ans:), mariage heureux!

Vous que feriez-vous, si vous gagniez une grosse somme d'argent au Casino ?
Gina joue. Elle joue de façon raisonnable, mais régulièrement depuis qu'une voyante lui a prédit il y a longtemps le gain d'une grosse somme d'argent. Et, à 85 ans, elle gagne. Que faire de tout cet argent ? Elle va décider de revenir aux moments forts de sa vie et de remercier ceux à qui elle doit d'être ce qu'elle est devenue.
Il y aura naturellement parmi eux Olga, son amie depuis 35 ans, et Charlotte, sa petite fille en proie à un immense mal de vivre depuis quelques semaines... Ces deux-là vont s'envoler à la recherche de Gina, partie seule dans son voyage dans le passé.

Un roman dont l'écoute m'a charmée. L'histoire est racontée alternativement par Charlotte et Gina, Gina à la rencontre de son histoire et de ceux qui l'ont croisée, Charlotte à la recherche de sa grand-mère et du courage de faire un choix ...

Les deux voix correspondent parfaitement aux personnages incarnés. Et si j'ai préféré dans un premier temps celle de la grand-mère, douce, mais capable de force et d'affirmation de soi, d'humour aussi, j'ai fini par aimé autant celle de Charlotte. La voix de la lectrice a évolué pendant la lecture, reflétant le chemin parcouru par Charlotte, au fur et à mesure , qu'elle prend conscience de ce qu'elle est et s'humanise, se laisse aller à vivre ses émotions.Et, en parallèle, la voix devient moins sèche, moins péremptoire, plus capable d'exprimer et de faire ressentir l'émotion.
Un duo de lectrices vraiment très réussi.

Beaucoup de choses sont évoquées dans ce roman, l'immigration italienne en France et aux États-Unis, Ellis Island et les drames des émigrants, la famille, la transmission, l'homosexualité, mais aussi l'importance de prendre ses décisions en fonction de soi, et non en fonction de ce que les autres attendent de nous.

De beaux personnages, lumineux et tendres, drôles et attachants. Et les émotions sont là. Julien Sandrel a ce don de nous les faire ressentir. Un livre qui fait du bien.

Merci à NetGalley et aux édition Audiolib pour ce partage #Mercigraziethankyou #NetGalleyFrance

« le meilleur ami de "merci" est "beaucoup". » [Michel Bouthot]

Et ce livre "Merci, Grazie, Thank you", c'est beaucoup d'émotions ressenties, beaucoup de gratitude et de reconnaissance envers son prochain, beaucoup de personnages lumineux, beaucoup de moments forts.

Gina, 85 ans, vient de gagner le jackpot à la machine à sous. C'est l'occasion pour elle de retrouver les personnes qui ont joué un rôle important dans sa vie, de les remercier et/ou de leur demander pardon. C'est un bond en arrière de 80 ans qu'elle fait et dans lequel elle nous emmène avec elle. de Paris, puis du sud de la France à New York, Gina nous dévoile petit à petit son histoire familiale.
De son côté, Chloé, ayant compris que sa grand-mère comptait se rendre à New York, monte dans le premier avion pour l'y retrouver. Elle vit une période très difficile et douloureuse, ce voyage sera une révélation et l'aidera à faire le choix le plus important de sa vie. Olga, l'imprévisible meilleure amie de Gina, pimentera quelque peu ce voyage...

Avec sa plume légère et doucereuse, Julien Sandrel dépeint encore une fois une très belle histoire. À travers le passé familial de Gina, c'est tout un pan de l'Histoire qu'il évoque, celui de l'immigration italienne, qui a débuté à la fin du XIXe siècle pour se terminer vers le milieu du XXe. Il évoque notamment le massacre du 17 août 1893, ainsi que Ellis Island qui a été pendant longtemps la seule entrée aux États-Unis pour les immigrants. Ce petit aspect historique, loin de me déplaire, est fort intéressant et m'a donné envie d'en savoir davantage sur le sujet.

La narration à la première personne, qui alterne les points de vue de Gina et de Chloé, associée à des chapitres courts, nous offre une lecture dynamique. Gina et Chloé, chacune à leur manière, sont très attachantes. Les réactions et dialogues de Gina ne se prêtent pas toujours à ceux de son âge, j'ai souvent eu l'impression qu'elle était beaucoup plus jeune. Quant à Chloé, je l'ai trouvée assez prévisible. Mais elles n'en sont pas moins extrêmement touchantes toutes les deux.

L'intrigue, quant à elle, est riche en révélations et en émotions. Certains passages m'ont beaucoup émue. de revivre les moments forts de la vie de Gina a été une expérience intense. Et même si je savais comment aller se terminer la propre histoire de Chloé, ça ne m'aura pas empêcher de trouver ce moment bouleversant. Olga met également énormément de piment à tout ça. J'ai donc souvent souri, j'ai versé une petite larme de temps en temps également.

C'est en fait ce que j'attends en premier lieu d'un feelgood : être touchée au coeur par des émotions diverses. Ici, c'est clairement réussi !

Ce roman est une petite friandise comme je les aime, emplie d'humanité, d'amour envers son prochain, de sensibilité, de douceur et de profondeur émotionnelle.

Sous une couverture très feel good, l'auteur traite de sujets délicats, l'air de ne pas y toucher :
* La condition des femmes
* l'homosexualité
* le déni de grossesse
* les immigrants italiens
* les secrets de famille
* la vieillesse
* et son corolaire, la mort
C'est un livre plein de tendresse, dans lequel on se love avec bonheur, car tous les protagonistes, ou presque, sont sympathiques et un peu dingues.

❤ Enooorme coup de coeur ❤

Merci, Grazie, Thank you, Julien Sandrel !

J'ai tous vos livres, mais c'est le premier que je lis. Et vous m'avez fait passer par des émotions incroyables.

Je m'attendais à un récit plus léger et j'ai découvert des personnages attachants (des personnages secondaires autant que les personnages principaux). J'ai cheminé avec les personnages, plongé avec eux dans les difficultés de leur présent et de leur futur proche ainsi qu'investigué avec eux dans leur passé familial.

Il y a tellement de choses dans ce roman que l'évocation de tous les thèmes pourrait éventer les éléments importants de ce roman.

Que dire alors, si ce n'est que les secrets de famille, le silence sur ce qui est douloureux dans le présent et la filiation sont les questions qui sont au centre de tout ce que l'on va découvrir dans ce livre.

Cette l'histoire d'une famille d'origine italienne, contrainte à l'exil, s'inscrit aussi dans L Histoire avec un grand H. Cela permet de donner une assise totalement crédible à une base de départ qui n'est finalement qu'un prétexte à la réflexion des personnages.

J'ai beaucoup aimé aussi la structure de ce roman choral, où Gina, la grand-mère, et Chloé, la petite-fille, sont les narratrices en alternance de chapitre en chapitre.

D'un côté, positif, l'histoire est très belle, la plume très agréable, en plus de l'hommage fait aux émigrés italiens. Comment peut-on ne pas être reconnaissant pour ce livre axé sur le remerciement et la gentillesse ? En plus d'apprendre pas mal de choses grâce à toutes ces rencontres. L'idée de base est prometteuse : quand elle gagne au loto la grand-mère décide d'en faire profiter certaines person es sans qui sa vie aurait été bien differente. Côté bémol (et de taille) : si vous cherchez un catalogue de bons sentiments, des lieux communs et des clichés, vous êtes au bon endroit. C'est chargé : tous les sujets sociétaux pour faire propre et ouvert sont envisagés, les prétextes à les amener sont bien trouvés, mais ça fait beaucoup.

Comme beaucoup, j'avais été séduite par « La chambre des merveilles ».
Moins convaincue par « La vie qui m'attendait ».
Surprise par « Les étincelles ».
C'est la pioche dans ma PAL de @basileusa qui me permet de sortir celui-ci en ce mois de janvier 2023.

On y retrouve Gina, 85 ans, qui voit une prédiction se réaliser. La voyante n'avait pas donné de date et heureusement, car il lui a fallu être patiente pour toucher le jackpot !
Gina gagne une grosse somme d'argent et décide de partir remercier les personnes qui lui ont permises d'être ce qu'elle est.
On repart encore une fois dans une liste qu'il faut cocher avant que la seconde prédiction n'intervienne.
Gina pourra compter sur le soutient de sa petite fille Chloé mais aussi de sa chère amie Olga.

C'est un livre sur la famille, les racines, l'amour, l'amitié, les liens, la gentillesse mais aussi la dénonciation, l'homophobie, le racisme…
Ce sont des émotions que nous fait passer l'auteur.
Des valeurs qui sont importantes.
On rit, on à la larme à l'oeil.
On va de Paris à Singapour. D'Aigues-Mortes à Aurillac. Oui, Aurillac que vous connaissez sûrement si vous regardez la météo. C'est toujours là qu'on vous annonce les plus basses températures et pourtant, dans son roman, Julien Sandrel ne parle pas de la pluie qui tombe du 15 août au 15 juillet (et non pas l'inverse) mais bien de la chaleur humaine des gens du pays.
(Devinez où je suis née ! Chauvine moi ! 😁 Pas du tout.)
Mais je ne suis pas là pour vous parler de truffade ou du Viaduc du Garabit.

Si j'ai été séduite c'est par l'ensemble de l'histoire qui se lit très vite grâce à l'alternance des chapitres entre Chloé et Gina. L'indication des dates qui permet de ne pas se perdre.
On se doute qu'elle va réussir à cocher l'ensemble de sa liste mais on ne sait pas tout ce qu'elle contient et surtout on veut savoir si la dernière prédiction va se réaliser et comment les protagonistes vont rebondir. Joli twist que je n'avais pas vu venir, j'ai même cru avoir mal lu quand Gina intervient sur ce chapitre qui dévoile enfin le pot au rose.
L'auteur a mis un peu d'Histoire dans l'histoire et j'adore ça.
C'est donc tout naturellement l'auteur que je remercie de m'avoir fait vivre ces émotions le temps de ma lecture.

Merci, Grazie, thank you les Éditions Audiolib et Netgalley France pour mon premier Julien Sandrel.

Malheureusement je suis complètement passée à côté de cette lecture au joli choix de titre. 

En lisant son résumé je pensais découvrir un roman plutôt humoristique et je crois que cette attente a perturbé mon écoute. J'ai eu l'impression de lire un roman semblable à un mille-feuille où beaucoup de sujets et thèmes étaient évoqués en peu de pages...

Malgré cette impression, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'histoire d'Aigues-Mortes (qui pour moi était surtout liée aux prisonnières protestantes de la Tour de Constance) et l'arrivée des travailleurs immigrants aux Etats-Unis.

Julien Sandrel rend finalement dans cet ouvrage un bel hommage à sa famille et à ses grands-parents et j'espère que je pourrais découvrir bientôt une autre de ses oeuvres.

Voici un nouveau bon cru que ce dernier roman de Julien Sandrel.  J'ai été transportée dès les premières pages.  J'ai tout d'abord cru commencer une comédie mais il ne s'agit absolument pas de ça, même si le ton est résolument humoristique et léger. 
L'histoire est habilement écrite à deux voix : celle de Gina, 85 ans et celle de sa petite-fille, Chloé, 24 ans.   
Toutes deux vivent avec des secrets qu'elles se gardent bien de révéler l'une à l'autre, par souci de protection.  Sauf qu'un beau jour, à la faveur d'un gain très important au casino, Gina, encore animée d'une très belle énergie, se lance dans une série d'actions de grâce, non pas envers Dieu, mais envers des personnes (ou leurs descendants) qui lui ont rendu, à elle ou ses aïeux, un service inestimable, volontaire ou non.  C'est un road trip dans lequel Gina nous emmène, et celui-ci va révéler l'histoire de sa famille à Chloé, ainsi que quelques surprises. 
Chloé, malgré elle et à son insu, reproduit un schéma tragique qu'ont connu ses ancêtres, et doit trouver le moyen de se libérer de ces drames qui pèsent inconsciemment sur ses frêles épaules.  C'est par l'histoire de ses ascendants paternels que la délivrance va pouvoir se présenter. 
L'idée de ce roman est originale : un voyage dans le passé ponctué de remerciements aux personnes qui ont contribué à ce que la vie soit une réussite.  Certains thèmes abordés sont graves et dramatiques, mais l'auteur dénoue tous les pièges du pathos grâce à sa plume légère, dynamique et drôle. 
Ce livre m'a aussi enseigné des évènements historiques sur l'immigration italienne en France à la fin du XIXème siècle. 
Vous l'aurez compris, ce roman est un agréable condensé d'émotions en tout genre ; et c'est avec impatience que j'attends le prochain roman de Julien Sandrel.

Le pouvoir d'un merci peut être infini. Et il n'est jamais trop tard pour en offrir un.

A lire cette quatrième de couverture, on pourrait s'imaginer être en terrain connu. Ce serait mal connaître Julien Sandrel, car la réponse est clairement non.

Chacun de ses livres possède sa propre personnalité, ses propres secrets. Entre générations, entre une grand-mère et sa petite fille. Que sait-on réellement de ce que chacun a vécu de plus fort, de plus dur dans la première partie de sa vie ?

Par pudeur, ou parce que les événements passés sont trop douloureux, le silence se fait souvent. Qui peut devenir une chape de plomb sans le vouloir.

Alors quand une vieille dame de 85 ans décide de partir à la quête de son passé, en France comme à l'étranger, les révélations familiales remontent d'un coup à la surface.

Les émotions prégnantes affleurent, et le lecteur est rapidement embarqué dans un vrai tourbillon.

Rendons grâce au talent et à la sincérité de l'auteur qui ne tombe jamais dans le pathos. Et surtout joue avec brio et sensibilité d'une large palette d'émotions.

Le roman a beau être catalogué feelgood, avec la couverture en tête, la subtilité de cette histoire touche au coeur par bien des chemins.

Julien Sandrel est un magicien, capable de diffuser des bonnes ondes, mais aussi de créer des personnages avec une réelle profondeur, y compris dans leurs failles et douleurs.

Et de surprendre ! Vous n'imaginez pas une seule seconde de ce qui vous attend dans ce récit des pérégrinations de Gina. Avec des rebondissements savamment orchestrés, qui tombent au bon moment. Et rendent cette aventure follement ludique autant qu'émouvante.

Une fois de plus, l'écrivain a su me toucher au coeur, autant que me distraire, avec des protagonistes très attachants. Et aussi par l'ancrage historique de ce qu'a vécu sa mamie. Car il insuffle du réel dans sa fiction, pour lui donner une autre dimension.

Par touches subtiles, Sandrel met en perspective des événements du passé, pour donner de la force à ses personnages et à son histoire. Un joli équilibre. Aucun doute qu'il y a mis beaucoup de lui et de ses parents proches ou lointains.

Lancez-vous dans ce récit qui est bien plus profond qu'il n'y paraît, le gain d'argent de Gina n'étant qu'un prétexte à un voyage dans le monde, le passé et les émotions.

Une lecture d'une jolie profondeur émotionnelle. Julien Sandrel fait une nouvelle fois le bonheur de ses lecteurs, tout en variations autour de la notion de remerciement. Il mérite qu'on lui envoie un chaleureux merci, dans toutes les langues imaginables !
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