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EAN : 9782702162897
272 pages
Calmann-Lévy (07/03/2018)
  Existe en édition audio
4.04/5   4756 notes
Résumé :
Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose.
Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis.
En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (886) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 4756 notes
Mis à part la très belle couverture colorée de ce roman, je n'ai rien aimé dans ce dernier. le sujet est grave: Louis se retrouve dans le coma entre la vie et la mort mais plus près de la mort. Sa maman Thelma ne sait plus à quoi se raccrocher si ce n'est le petit carnet des merveilles de son fils qui l'amène à partir à l'aventure en quête des merveilles de son fils.

Le sujet est grave et trop de légèreté tue la vraisemblance de l'histoire, mettant à mal les émotions selon moi.
Laisser son fils à l'hôpital et vivre à l'autre bout de la terre, non je n'y crois pas une seule minute. Les pensées de Louis dans le coma n'arrangent rien. Tout le roman m'a semblé enfantin, naïf et sans intérêt littéraire. Bref, une déception.
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D'abord cette couverture. Quelle beauté !

J'avoue que déjà, j'ai un parti pris. L'envie de lire ce livre.

Après, j'avais peur du roman feel good un peu trop évident.

Au final, ce livre est un bonbon.

Alors oui, l'auteur prend quelques raccourcis un peu faciles pour expliquer certaines situations. Oui, c'est une histoire très jolie mais pas très réaliste. Oui, parfois ça dégouline un peu de bons sentiments …

Un peu trop sucré ...

Une fois qu'on a dit ça, on peut aussi se dire qu'on a passé un chouette moment d'optimisme et vu le résumé, je me disais que c'était pas gagné. Un livre qui commence par un accident de skate et qui plonge un enfant dans le coma, on est pas au nirvana !

J'ai souris aux tribulations de cette maman confrontée au pire. Elle m'a touché dans sa jolie démarche.

Alors, oui, définitivement, ce livre est un bonbon.

C'est sucré, c'est coloré, c'est vivant dans cette fameuse chambre aux merveilles.

Un joli livre qui se lit vite pour une lecture rafraîchissante au soleil un après-midi d'avril.
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Non mais ! Je fais quoi ??? J'éclate de rire ou je me fâche toute rouge ? Certains auteurs et éditeurs auraient-ils oublié que les livres ont un coût ? D'autant que, soit dit en passant, côté prix, ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller !
Je me suis laissée, et "bien m'en a prit", embarquer dans les aventures d'une dénommée Thelma, quadragénaire carriériste et maman d'un garçonnet de 12 ans, qui suite à un accident se retrouve dans le coma. Louis, ainsi se prénomme l'enfant, avait consigné dans un carnet les rêves qu'il souhaitait réaliser. Qu'à celà ne tienne, sa mère les réalisera à sa place, et lui fera le compte-rendu de chacune de ses aventures, dans l'espoir de lui insuffler la force de lutter. Jusqu'ici pourquoi pas, c'est une idée comme une autre.
Sauf que des moyens financiers, il en faut. Eh bien tant pis. L'auteur nous sort de sous son chapeau une histoire complètement abracadabrantesque, et les euros tombent du ciel comme les champignons sortent de terre par temps de pluie. Je ne peux en dire plus, mais les lecteurs ayant lu ce livre savent pertinemment que la réalité serait tout autre, et qu'il en faudrait bien plus pour que tombe une telle manne céleste... le problème financier étant réglé illico presto et sans états d'âme par monsieur le romancier, voilà le lecteur parti à l'assaut des rêves de Louis. Mais tout sentiment de compassion vis-à-vis de Thelma est occulté, tant cette dernière se révèle l'archétype du pathétique. Les défis qu'elle relève sont d'un grotesque ! D'une platitude ! Elle en est ridicule, et c'est avec grand déplaisir que le temps d'une lecture je suis restée en sa compagnie.
D'autre part, j'ai eu le sentiment de me retrouver au Pays des bisounours. Je n'ai certes rien contre ce que je qualifie de "belles personnes", bien au contraire. Mais nul n'ignore que même dans le malheur, il arrive que nous soyons confrontés à la malveillance. Mais bon. Là, tout le monde est gentil, monsieur Julien Sandrel n'a donc pas à travailler la psychologie de ses personnages. Ils sont tous lisses, gentils, débordants de bons sentiments, ils se ressemblent tous, alors c'est toujours ça de gagné. Il y aurait encore beaucoup à dire, mais autant conclure. Ce livre est creux, mièvre, ennuyant, l'écriture aussi plate que tout le reste, mais mes chers amis (ies), de toute évidence, ça s'appelle "Littérature "...
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Une lecture sympathique, mais un avis plutôt mitigé...

Agréable, parce que malgré son sombre sujet, c'est drôle, cocasse, léger. On se prend au jeu et on espère toujours que le prochain défi sera encore plus amusant.
Ce sont les rêves d'un jeune adolescent, centrés sur ses passions et intérêts.
Ils sont hilarants à réaliser par une presque quadragénaire, qui est plus habituée à porter tailleurs et talons hauts, que shorts et baskets.
Beaucoup d'amour se dégage de cette histoire également et tellement d'espoir aussi...
Il y a des passages vraiment touchants et tendrement émouvants.
Cet accident fait prendre conscience à Thelma, la mère, qu'elle se trompe sur ses priorités. Qu'elle a consacré sa vie à son travail qui le lui rend médiocrement, au détriment de son fils.
Elle est prête à tout, à se donner corps et âme, pour réaliser chaque "merveille" écrite sur le carnet.
Relever le défi qu'elle s'est donné, afin de fournir toute la force nécessaire à son fils, Louis, pour se battre et se réveiller du profond coma dans lequel il est plongé.

A contrario, je suis sans doute trop terre à terre... mais certaines réactions de la mère, face à la gravité de la situation, m'ont choquée.
Tout ça se déroule quelques jours seulement après le terrible accident ! Ca me paraît impensable...
J'ai vraiment du mal à m'imaginer également qu'une maman, l'unique parent, je précise, puisse s'éloigner autant du chevet de son enfant, afin de vivre les folles aventures de ce dernier, par procuration.

Je retiens donc que ce roman m'a fait passer un bon moment.
Et malgré les invraisemblances qui m'ont hérissé le poil, c'est un bon feel-good, qui pourrait en ravir plus d'un.
Je suis trop thriller, moi, peut-être... L'optimisme, l'euphorie, ça ne me va pas, faut croire.
Allez... Je retourne à mes pervers narcissiques et crimes sanglants.
Je vous laisse maintenant vous faire votre propre opinion.

Je remercie netgalley et les éditions Calmann-Lévy, pour leur confiance.
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Louis, 12 ans, accompagne sa mère au brunch dominical chez sa grand-mère. Il est en skateboard dans les rues de la ville et comme sa mère est encore une fois au téléphone pour son boulot, il décide d'accélérer.

Et c'est l'accident.

Un camion le heurte de plein fouet. Il est gravement blessé et tombe dans le coma.

Alors que les médecins ne sont pas très optimistes sur son avenir, sa mère tombe sur un carnet de son fils dans lequel il a noté ses "merveilles" à vivre absolument.

Ce sont ces voyages et ces expériences qu'elle décide alors de réaliser pour lui, tout en se filmant et en racontant à son fils ses péripéties, afin de lui montrer que la vie vaut d'être vécue et de lui donner l'envie de se battre et de sortir de son coma.

A mon avis :

Convenu, prévisible, niais, ridicule, improbable... sont les mots qui me viennent au moment d'écrire cette publication sur ce livre de Julien Sandrel.

Aucune surprise au long du récit, tout est prévisible au possible et on est terriblement déçu à chaque fois qu'une porte ouverte est enfoncée alors que les auteurs actuels sont normalement attentifs à ce défaut.
Allez, faites l'essai vous-même : imaginez ce roman en partant de cette mère qui va vivre les rêves de son gamin de 12 ans, en essayant de deviner ce que cela va lui apprendre sur la vie, sur sa relation aux autres et avec sa propre mère, sur sa relation au travail, etc. Et forcément, sans vous creuser la tête, vous tomberez juste !

Par ailleurs, moi qui croyait que les médecins faisaient de l'acharnement thérapeutique, ah ben là, que nenni ! "Dans un mois, s'il ne s'est pas réveillé, on le débranche"... emballé, c'est pesé ! le pauvre gamin n'aura pas droit à une deuxième chance !
Inutile de vous dire le temps que prendra sa mère pour réaliser les aventures de son fils, hein ?

Ah oui ! Il y a aussi la rencontre avec le bellâtre... car elle est mère célibataire et lui veuf, artiste et toujours disponible quel que soit le moment bien sûr...
Au secours, le roman à l'eau de rose niais frappe à la porte ! Il l'enfonce même !

Et puis vous qui pensez que Paris est une grande ville... tututut, c'est tout petit ! le frère de l'infirmière qui soigne votre fils et qui est aussi la seule avec laquelle, bien qu'il y en ait treize à la douzaine dans l'hôpital, vous ayez des atomes crochus, c'est aussi son entraîneur de foot... et sa fille c'est bien évidemment la copine de votre fils... ben oui !

Bon allez, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce livre et ses situations improbables, qui, comme vous l'avez deviné (?), ne m'a pas emballé... mais il faut aussi dire qu'il se lit facilement et qu'il vous plaira si vous êtes plus indulgent que moi...

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critiques presse (4)
BDGest
18 octobre 2022
Vous ne retrouverez pas le Patricio Angel Delpeche de La ferme de l’enfant-loup, mais plutôt celui de Larkia. Le style semi-caricatural associé aux aplats de couleurs douces et contrastées donne la tonalité de l'album : du rythme et de l'optimisme. Les visages expressifs rendent les personnages attachants et la lecture relativement agréable.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
12 octobre 2022
Si « La Chambre des merveilles » tire parfois sur des grosses ficelle narratives pour arracher larmes et sourires, le récit est efficace. Les bons sentiments sont de mise dans cette romance mélodramatique contemporaine. On ne peut en tenir rigueur aux auteurs qui nous renvoie ainsi au principe épicurien qu’il faut profiter de chaque instant de notre vie éphémère.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Bedeo
10 octobre 2022
La chambre des merveilles est une belle adaptation, qui nous garde au cœur de l’action, et nous fait vibrer aux émotions traversés par une mère qui se bat pour son fils.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Avant même d’être publié, ce premier roman a attiré l’attention d’une kyrielle d’éditeurs et, depuis peu, on peut découvrir pourquoi.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (367) Voir plus Ajouter une citation
Je m’appelle Louis, je vis à Paris, j’ai douze ans et demi, bientôt treize. J’adore le foot, les dessins animés japonais, Maître Gims, les chaînes YouTube consacrées aux Pokémon, la pâte à tartiner qui contient plus d’huile de palme que l’huile de palme (j’adore cette blague), les films de cinéma des années 90 et 2000 (non, ça n’est pas ringard comme passion), l’odeur des pots d’échappement, les skateboards flashy, les seins de Mme Ernest ma prof de maths, les maths sans les seins de Mme Ernest, ma super grand-mère Odette, ma mère (la plupart des jours).
À part ça, je crois que je suis mort.
D’habitude, je n’aime pas trop raconter ma vie, mais vu les circonstances et vu que vous êtes là, autant vous expliquer un peu à qui vous avez affaire, et ce qu’il s’est passé.
Je vis seul avec ma mère. Elle s’appelle Thelma. C’est avec elle que j’ai vécu ma dernière matinée. J’aimerais vous dire que c’était une matinée exceptionnelle, qu’on a partagé des instants merveilleux, qu’on s’est enlacés tendrement et dit des mots doux. En vrai, c’était une matinée d’une banalité tout à fait affligeante, et après tout c’est bien normal. On ne vit pas chaque heure de chaque jour comme si c’était la dernière, ce serait épuisant. On vit, c’est tout. Et ma vie avec ma mère, ça ressemblait exactement à ça.
Donc quand j’y repense, en elle-même cette matinée était parfaite. Je sais bien que maman doit avoir un tout autre avis sur la question, je sais bien qu’elle doit repasser en boucle dans sa tête chaque image de ces quelques minutes en se demandant ce qu’elle aurait dû faire, ce qu’elle aurait pu changer. Moi, j’ai la réponse, et on n’est sûrement pas d’accord avec ma daronne: rien.
C’est étrange comme réponse quand on sait que cette matinée ensemble s’est résumée à maman qui tente de m’extirper de mon lit, moi qui râle, traîne des pieds et râle encore. Ça, c’est ce qu’on pouvait voir de l’extérieur. C’était aussi ce que j’en voyais. Maintenant que j’ai un peu (beaucoup) de recul, je me rends compte de mes sensations. De ce ressenti diffus, de ces picotements cérébraux qui ne deviennent accessibles que quand il n’y a plus rien d’autre. Le poids de l’habitude. Le bonheur des habitudes. L’immuable délice des rituels familiaux. Ces petits riens du quotidien qui nous construisent et qui changent tout.
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J'ai frissonné. Je me suis levée et j'ai regardé le ciel. Étais-je en train de devenir folle ? L'espace de quelques instants, j'avais occulté la noirceur des nuages qui pesaient sur mon fils. Mais la nuit était lourde, l'issue insaisissable. Louis ne reviendrait peut-être jamais, je le savais. Je me suis mise à pleurer, silencieuse, immobile. Mon obstination était sans doute absurde, mais je ne pouvais me résoudre à laisser partir mon fils sans lui avoir permis de réaliser tous ses rêves d'enfant.
Combien de temps me restait-il ? Moins d'un mois maintenant. J'avais déjà perdu combien de précieuses journées. Il était plus que temps d'entamer cette course contre la montre et pour la vie.
J'ai tourné la première page et découvert ce qui m'attendait.
J'allais sortir de ma zone de confort, je le savais. J'étais prête. Pour Louis. Et sûrement un peu pour moi.
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Quand j'y pense désormais, quand j'entends quelqu'un prononcer le mot "urgence", cela a une tout autre connotation. Plus jamais je n'utiliserai un tel terme pour parler d'une présentation qui doit être bouclée, d'un test consommateurs qui doit être lancé, d'un flacon dont le design doit être validé. De quelle urgence parle-t-on au juste? Qui est en danger de mort?
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Mister Big Boss est une terreur dans la société, et une légende au-delà. "Une main de fer dans un gant de fer", dixit ses collègues PDG du CAC40, "un immense connard", dixit les salariés polonais d'Hégémonie dont les usines ont été fermées récemment, un grand patron totalement inconnu du grand public mais un demi-dieu de la sphère financière, qu'il convient de vénérer, et surtout de ne pas contredire. Sous peine de subir les foudres de ce dictateur des temps modernes.
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Là, allongée dans ce grand lit auprès d'elle pour la première fois depuis mes quatorze ans, j'ai pris conscience du vide de cette "liste des personnes que j'aime". Je ne suis pourtant pas asociale, j'ai beaucoup de connaissances avec lesquelles passer une bonne soirée, mais pas vraiment d'amis. L'amour et l'amitié nécessitent des efforts que j'ai décidé de ne plus faire, il y a longtemps.
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Vidéo de Julien Sandrel
Atelier Journée Professionnelle du Festival du Livre de Paris
C'est l'histoire d'une succès story. En mars 2018, les éditions Calmann-Lévy publiaient le premier roman de Julien Sandrel, "La chambre des merveilles". En quelques semaines ce livre caracolait en tête des ventes. Vendu à plusieurs centaines de millier d'exemplaires, cette histoire magnifique du combat d'une mère pour sauver son fils est traduit dans plus de vingt langues. En mars 2023, ce rôle fort est incarné par Alexandra Lamy sur le grand écran. Rencontrez les artisans de cette trajectoire merveilleuse.
Avec : Julien SANDREL, Auteur chez Calmann-Levy Philippe ROBINET, Directeur Général de Calmann-Levy Eric JEHELMANN, producteur de l'adaptation La Chambre des Merveilles chez Jérico Films Juliette SALES et Fabien SUAREZ, Scénaristes Modération : Laurent COTILLON, Directeur exécutif du Film Français
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