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Citations sur Corruption (61)

La première séance de l’enquête sur la mort d’Abigail Hobbey se tint le lendemain aprèsmidi dans la grande salle. Il faisait à nouveau un soleil éclatant, mais la salle était sombre et lugubre.

Chapitre 35
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L’église d’Okedean était petite, bondée, remplie par les habitants des deux villages. Comme dans l’église du révérend Seckford, on s’accrochait ici, autant que possible, aux anciennes coutumes. Il y régnait une forte odeur d’encens et les saints se trouvaient toujours dans leurs niches.

Chapitre 29
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C’était une pièce bien meublée, dominée par une peinture murale représentant des dignitaires romains en toge en train de discuter devant le Sénat. Un bouquet de fleurs d’été dépassait d’un grand vase posé sur une table. C’était dans cette maison qu’Ellen avait grandi, qu’elle avait passé toute sa vie avant la tragédie. Je parcourus la pièce du regard, tous mes sens en éveil, mais je ne ressentis rien, aucun rapport avec elle.

Chapitre 22
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Il était trois heures passées quand j’arrivai à Rolfswood. C’était un endroit plus petit que je ne l’avais imaginé. Il y avait une rue principale bordée de plusieurs belles maisons en brique mais pas grand-chose d’autre, sauf quelques chaumières. Un chemin serpentait jusqu’à un pont enjambant une petite rivière puis traversait un champ et menait à une église d’aspect ancien. Je fus ravi d’apercevoir une auberge d’assez bonne taille dans la rue principale. Deux charrettes me dépassèrent, remplies de petites branches dégageant une âcre odeur de sève.

Chapitre 21
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Le cabinet de travail de Hobbey était une grande pièce située au rez-de-chaussée et luxueusement aménagée. Le mobilier se composait d’un large bureau muni de nombreux tiroirs, de casiers contre le mur, de plusieurs coffres de bois merveilleusement décorés et de chaises placées en demi-cercle devant la fenêtre. Accroché au mur, se trouvait le portrait d’une bénédictine, le cou et la tête drapés dans un voile noir et une toile blanche amidonnée.

Chapitre 18
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Le parti catholique n’aime pas la reine Catherine. Avez-vous lu son livre ? — Prières et Méditations ? Oui, elle m’en a envoyé un exemplaire, le mois dernier. — Et qu’en avez-vous pensé ? demanda-t-il en plantant sur moi un regard pénétrant. — Je ne savais pas que son cœur recelait tant de tristesse. Toutes ces prières nous exhortant à supporter les traits du malheur qui s’abattent sur nous en ce bas monde, dans l’espoir d’être sauvé dans l’autre…

Chapitre 4
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Monsieur, déclara-t-elle d’une voix grave et bien timbrée, je sais que vous êtes avocat et que ma chère mère vous considère comme un honnête homme. — Je vous remercie. » Ainsi, elle appelait « mère » la reine. « Et cependant j’ai entendu dire que les avocats étaient de mauvaises gens, des êtres dénués de morale qui acceptent d’assurer aussi bien la défense d’un méchant que d’un homme de bien. On dit que les maisons des avocats sont construites sur la tête des imbéciles et qu’ils se servent des lois comme de rets pour capturer les gens. Que répondezvous à cela, monsieur ? » (...)
Milady, on m’a enseigné qu’il est bon que les avocats défendent le dossier de tous leurs clients, sans distinction. Un avocat se doit d’être impartial, afin que les droits de tout homme, bon ou mauvais, soient loyalement défendus devant les tribunaux du roi.
— Mais un avocat doit avoir une conscience et savoir en son for intérieur si la cause qu’il défend est juste ou non, affirma-t-elle avec force. Si quelqu’un vient vous consulter et que vous voyiez qu’il a agi perfidement, par pure malignité contre la partie adverse, qu’il a simplement voulu prendre son adversaire dans les fils barbelés de la loi, n’êtes-vous pas prêt malgré tout à le représenter pour toucher les honoraires ?
(...)
— Il est vrai que le système juridique est fort enchevêtré, fis-je. Peut-être est-il trop complexe pour le bien des hommes. Il est également vrai que certains avocats sont cupides et ne se soucient que de l’argent. Malgré tout, un avocat a le devoir de déterminer ce qui est juste et raisonnable dans le dossier d’un client, afin de le défendre correctement. Il peut ainsi agir en son âme et conscience, et ce sont les juges qui rendent la justice. Et la justice est une notion admirable. »

Chapitre 3

Chapitre 3
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Avant son mariage, Catherine Parr avait toujours été élégamment vêtue, et ce jour-là elle portait une magnifique robe feuille morte, brodée de fils d’or et d’argent. Une broche en or sertie de perles était épinglée sur sa poitrine. Son visage, plus attrayant que joli, était légèrement poudré et ses cheveux roux doré étaient noués sous une toque ronde. L’expression du visage était bienveillante mais circonspecte. La bouche était sévère, tout en donnant l’impression qu’au milieu de toute cette magnificence elle était prête à sourire ou à rire d’un moment à l’autre.

Chapitre 3
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Sous un dais cramoisi, au centre de la pièce, la reine Catherine Parr était assise dans un fauteuil recouvert de velours rouge. Agenouillée près d’elle, une fillette âgée de onze ans environ caressait un épagneul. Elle avait le teint pâle, de longs cheveux auburn et portait une robe de soie verte ainsi qu’un grand collier de perles. Je compris qu’il s’agissait de lady Élisabeth, la fille cadette du roi qu’il avait eue avec Anne Boleyn.

Chapitre 3
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Dans la chambre de la reine somptueusement décorée, deux dames d’honneur richement vêtues, ainsi que quatre suivantes portant l’insigne de la souveraine sur leurs toques, étaient assises et cousaient près de la fenêtre qui donnait sur les jardins du palais ornés de parterres de fleurs, de statues d’animaux héraldiques et de bassins dans lesquels nageaient des poissons. Toutes les femmes se levèrent et firent un bref salut de la tête comme j’inclinai le buste à leur adresse.

Chapitre 3
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