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"Le syndrome de la chouquette ou la tyrannie sucrée de la vie de bureau" est un recueil des chroniques "bureau-tics" de Nicolas Santolaria qui paraissent chaque semaine dans les pages « l'Epoque » du journal le Monde.
Au départ je pensais picorer quelques textes mais finalement j'ai tout lu dans le métro, en allant au travail, histoire de me mettre dans l'ambiance. Et j'ai bien rigolé. Comme quoi on peut aussi avoir le moral quand on travaille.
Bon, c'est plus du journalisme que de la sociologie mais l'observation et l'écriture de l'auteur donne un ton qui met de bonne humeur. Il y a beaucoup de vérités concernant la déshumanisation que je suis en train de vivre actuellement au boulot, avec l'application de recettes RH pour montrer que l'administration est "moderne". Je travaille dans une grande collectivité locale qui a des missions de service publique mais ça c'est une autre histoire. On préfère réduire le personnel et l'espace de travail et nous ensuquer (métaphore de la chouquette) avec des canapés colorés et un babyfoot. Tout ça fait un peu peur pour l'avenir.
Je m'y suis donc retrouvé dans ce livre même si le profil du salarié glandeur est un peu galvaudé.
Il faut ajouter que les illustrations dessinées par Mathieu Chiara sont vraiment drôles et vues les dégradations des conditions de notre écosystème de travail (malgré le design biophilique), il vaut mieux en rire qu'en pleurer pour éviter un burn-out voire un bore-out ou encore un Brown out.

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69 chroniques qui décortiquent la vie professionnelle de bureau actuelle : comme un état des lieux avant d'aborder la question du rapport au travail dans la société contemporaine. Avec humour, regard caustique, L'auteur livre ici une foule de connaissances scientifiques, sociologiques et psychologiques sur ce qui se joue entre humains dans le monde de l'entreprise. Comme le titre loufoque l'annonce, ce titre ce lit rapidement avec plaisir tout en permettant au passage de développer son bagage de culture générale.
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Je m'attendais à un essai mais ce sont en fait des chroniques issues du Monde ; elles n'ont pas de véritable enchaînement. C'est un livre à lire comme telles donc, pas d'une traite. Je les ai appréciées à raison de 3/4 chroniques par jour.
Côté style, je m'attendais à plus drôle, plus piquant mais ce fut tout de même bien sympa, et plusieurs situations m'ont bien fait rire !

Ne travaillant pas dans le privé, encore moins dans un open-space, certaines situations n'ont pas du tout fait écho.
Au passage, justement, j'ai trouvé ces chroniques très focalisées "open-space" ; est-ce que toutes les entreprises ont adopté cette forme ? Pas sûre. Un peu trop polarisé.

En revanche, beaucoup d'aspects étaient intéressants et des découvertes pour moi (non-salariée du privé) :
- des analyses d'expressions : l'expression "En marche ! " au bureau
- des analyses de comportements / habitudes
- des analyses des nouvelles méthodes au travail : autoconcurrence, l'exemple du "buffet à volonté" (choisir son salaire, ses vacances), etc.
Les chroniques les plus réussies : la guerre autour de la clim, le parler en "ing", la lettre de motivation pour un poste de caviste, travailler plus pour glander plus, Rolland Garros.

Pour résumer, beaucoup de bons moments ! Relire quelques chroniques à l'occasion sera un vrai plaisir ! Merci à la Masse Critique et aux éditions Anamosa !

~ Challenge multidéfis 18 : titre avec aliment
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C'est la vie de bureau et c'est drôle. Mais c'est vrai aussi, et du coup, c'est pas toujours aussi drôle que ça.

Mais, avec un brin d'autodérision, un poil de détachement et un peu de cynisme, c'est drôle quand même.

Parce que la vie du bureau, c'est quand même rigolo
Lien : http://noid.ch/le-syndrome-d..
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Tout va toujours dans l'innovation. Les salaires stagnent avec le temps afin de rester compétitif avec l'ouverture au monde. Alors des entreprises proposent à ces employés de dire le salaire qu'il mérite et il doit en débattre devant ces collègues. Netflix propose lui de ne pas limiter les congés. Mais au final, les gens en prennent moins que ceux accordés. Des espaces détentes avec des babyfoot fleurissent favorisant le nivellement de l'espace travail de l'espace détente. Mais n'oublions pas aussi l'imagination pour la déshumanisation de l'être. Alors après le burn-out (dépassement par excès de charge de travail), le bore-out (dépassement par l'ennui), le brown-out (perte de sens du travail) voici le tako tsubo, qui vient du Japon qui signifie "piège à poulpe". Un mal plus discret qui fragile le coeur et donne l'impression d'un infarctus.

Le journaliste n'oublie pas d'aborder également le comportement de certains salariés. On trouve celui qui arrive toujours en retard ou qui ne vient pas et qui a toujours une bonne excuse. Faut-il vraiment aborder ceux qui sentent mauvais ou qui prennent plaisir à faire chauffer dans le micro-ondes des produits malodorants? Il y a bien entendu ceux qui font semblant de travailler et qui en profite pour organiser leurs vacances. Mais un stagiaire arrive et doit vous aider, c'est la panique. Quelqu'un va finir par se rendre compte que vous n'êtes pas si chargé de travail. Pour donner une image à tout cela, l'illustrateur Matthieu Chiara donne vie à ces thématiques comme on peut le voir en couverture. 

Une approche scientifique, sociologique, psychologique et impertinente du travail par Nicolas Santolaria qui nous pousse à sourire du malêtre professionnel. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-6vj
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Une bonne tranche de rigolade avec ce livre !
Sur les recommandations d'un collègue, j'ai décidé d'ouvrir un peu ce livre pour essayer de comprendre ce qui lui plaisait tant. Et ce fût évident : les chroniques sont intelligentes, sentent le vécu, les vraies infos et les belles pointes d'humour. Je me suis reconnue dans certaines situations, j'ai reconnu d'autres proches, certaines discussions entendues, vécues. Je me suis sentie comprise, moins seule.
Je me marrais toute seule dans le métro. J'ai reçu de timides sourires complices en retour. C'était bien.
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Une lecture plutôt agréable.
Les propos de Nicolas Santolaria et la façon dont il exprime ses idées sur le monde de l'entreprise actuelle sont à la fois plein d'humour, mais en même temps on sent le sérieux de l'auteur au travers des nombreuses références d'ouvrages sur le travail ou les récents phénomènes sociaux liés au travail auxquels il fait référence.

Nicolas Santolaria a un bon sens de l'observation et l'on retrouve beaucoup de vérités sur les sociétés actuelles dans ses chroniques de 3 pages. Car oui, ce livre est une compilation de ses chroniques précédemment publiées dans les pages "l'Epoque" du journal le Monde. Ce format court permet d'aborder beaucoup de thématiques différentes, sans s'enliser dans un seul et même sujet sur des pages.

Pour ceux qui ont envie de connaître tous les phénomènes récents du monde de l'entreprise, sans se prendre la tête et même en souriant de temps en temps.
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« Dis Siri » : Enquête sur le génie à l'intérieur du smartphone paru en 2016, Comment j'ai sous-traité ma vie publié en 2017 chez Allary Editions… Nicolas Santolaria est de retour dans les étagères de nos librairies avec le syndrome de la chouquette. Ou la tyrannie sucrée de la vie au bureau chez Anamosa. Un petit livre à la couverture chatoyante et qui en a sous le capot. Lettres it be vous dit tout !


Quatrième de couverture :
La machine à café, l'open-space, la disparition des frontières entre vie privée et vie professionnelle, les pots d'entreprise, le harcèlement olfactif, la pratique de la trottinette, les cafés envahis par les MacBook des indépendants...

En une cinquantaine de chroniques, Nicolas Santolaria, journaliste au regard affuté, explore l'univers que nous partageons tous, celui du travail tel qu'il se pratique aujourd'hui. Des situations cocasses ou embarrassantes aux « tics » contemporains dans les échanges relationnels, du langage mâtiné d'anglais aux nouvelles théories de management, farfelues ou proprement effrayantes, sans oublier les névroses plus ou moins sérieuses que cela génère, tout passe au crible de la plume alerte de l'auteur. Loin de n'être qu'humoristiques, ces chroniques, dans une démarche proche des mythologies de Barthes, sont également nourries de références, qui permettront au lecteur curieux d'aller plus loin sur certains sujets.


Organisé en cinq parties (Lieux et objets ; Pratiques ; Bien-être et névroses ; Langage ; Relations humaines), le livre est rythmé d'illustrations de Matthieu Chiara, également auteur de la couverture. Une lecture de détente... au bureau (ou pas) !


Ce collègue qui use et abuse des termes « in inegliche », cet autre camarade de corvée qui vous honore chaque midi des douces effluves de son sauté de boeuf aux oignons alors que votre île flottante de midi continue de flotter dans votre estomac… La vie de bureau est faite de nombreuses mésaventures que nous avons tous connues tôt ou tard. Nicolas Santolaria ne manque pas de nous le rappeler et en profite même pour se moquer un peu et faire de toutes ces tranches de vie au bureau de bons moments de rigolade littéraire. Mais la rigolade est en bonne compagnie dans ce Syndrome de la chouquette et elle côtoie des études scientifiques pointues et des travaux universitaires. Ainsi, voyez dans l'action de ce petit chef, qui gratifie tout votre service et ce chaque vendredi matin d'un sachet immaculé rempli de chouquettes, voyez là une volonté d'asservissement et d'affirmation de pouvoir. Si, si, Nicolas Santolaria vous le prouve !


Un beau petit recueil, tout en humour et en bons mots, qui ne manque pas d'apporter son lot de réflexions sur le territoire pourtant déjà bien exploité de la vie au bureau. A travers ses chroniques d'abord parues dans le Monde au sein de sa rubrique « Bureau-tics », Nicolas Santolaria met toute sa verve journalistique plutôt enlevée et développée aussi du côté de GQ ou encore Technikart pour nous mettre face à nos propres contradictions, à tous ces paradoxes qui nous entourent. Même si par moment la psychologie de comptoir l'emporte avec humour sur l'étude managériale des relations au travail, le tout est bien ficelé et permet un agréable moment de lecture, un moment parfois même gênant quand se découvre au fil des pages des traits de caractère moqués et qui se rapprochent étrangement des vôtres…


Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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A qui sera décerné le césar du meilleur acteur?
Plein d'anecdotes qui en feront sourire plus d'un.
Comparer la vie de bureau à Koh Lanta, un milieu hostile où il faut lutter pour survivre, où chacun ne peut compter finalement que sur lui même et peut être éliminé par les autres. Si on travaille trop vite, trop bien, c'est risqué!
Un livre agréable à lire avec de nombreuses références et beaucoup d'humour, à dévorer d'une seule traite et/ou à offrir aux employés des Open Space pour remonter leur moral!
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Ce journaliste qui se revendique nomade nous a compilé dans ce petit livre ces chroniques parues dans le Monde "Bureau-tics".
On ne peut pas parler de découvertes de la part de l'auteur mais d'instantanés de la vie de bureau. comme la jungle pour augmenter la productivité, le buffet à volonté, le Brown Out. Certains sont très bien croqués comme les SEA signes extérieurs d'activité. Par contre j'ai appris que le tako tsubo venait du monde de l'entreprise !
un court livre qui fait souvent sourire et, de rares fois, s'interroger sur nos pratiques professionnelles.
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