AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,24

sur 43 notes
5
3 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Le syndrome de la chouquette ou la tyrannie sucrée de la vie de bureau" est un recueil des chroniques "bureau-tics" de Nicolas Santolaria qui paraissent chaque semaine dans les pages « l'Epoque » du journal le Monde.
Au départ je pensais picorer quelques textes mais finalement j'ai tout lu dans le métro, en allant au travail, histoire de me mettre dans l'ambiance. Et j'ai bien rigolé. Comme quoi on peut aussi avoir le moral quand on travaille.
Bon, c'est plus du journalisme que de la sociologie mais l'observation et l'écriture de l'auteur donne un ton qui met de bonne humeur. Il y a beaucoup de vérités concernant la déshumanisation que je suis en train de vivre actuellement au boulot, avec l'application de recettes RH pour montrer que l'administration est "moderne". Je travaille dans une grande collectivité locale qui a des missions de service publique mais ça c'est une autre histoire. On préfère réduire le personnel et l'espace de travail et nous ensuquer (métaphore de la chouquette) avec des canapés colorés et un babyfoot. Tout ça fait un peu peur pour l'avenir.
Je m'y suis donc retrouvé dans ce livre même si le profil du salarié glandeur est un peu galvaudé.
Il faut ajouter que les illustrations dessinées par Mathieu Chiara sont vraiment drôles et vues les dégradations des conditions de notre écosystème de travail (malgré le design biophilique), il vaut mieux en rire qu'en pleurer pour éviter un burn-out voire un bore-out ou encore un Brown out.

Commenter  J’apprécie          140
Je m'attendais à un essai mais ce sont en fait des chroniques issues du Monde ; elles n'ont pas de véritable enchaînement. C'est un livre à lire comme telles donc, pas d'une traite. Je les ai appréciées à raison de 3/4 chroniques par jour.
Côté style, je m'attendais à plus drôle, plus piquant mais ce fut tout de même bien sympa, et plusieurs situations m'ont bien fait rire !

Ne travaillant pas dans le privé, encore moins dans un open-space, certaines situations n'ont pas du tout fait écho.
Au passage, justement, j'ai trouvé ces chroniques très focalisées "open-space" ; est-ce que toutes les entreprises ont adopté cette forme ? Pas sûre. Un peu trop polarisé.

En revanche, beaucoup d'aspects étaient intéressants et des découvertes pour moi (non-salariée du privé) :
- des analyses d'expressions : l'expression "En marche ! " au bureau
- des analyses de comportements / habitudes
- des analyses des nouvelles méthodes au travail : autoconcurrence, l'exemple du "buffet à volonté" (choisir son salaire, ses vacances), etc.
Les chroniques les plus réussies : la guerre autour de la clim, le parler en "ing", la lettre de motivation pour un poste de caviste, travailler plus pour glander plus, Rolland Garros.

Pour résumer, beaucoup de bons moments ! Relire quelques chroniques à l'occasion sera un vrai plaisir ! Merci à la Masse Critique et aux éditions Anamosa !

~ Challenge multidéfis 18 : titre avec aliment
Commenter  J’apprécie          50
« Dis Siri » : Enquête sur le génie à l'intérieur du smartphone paru en 2016, Comment j'ai sous-traité ma vie publié en 2017 chez Allary Editions… Nicolas Santolaria est de retour dans les étagères de nos librairies avec le syndrome de la chouquette. Ou la tyrannie sucrée de la vie au bureau chez Anamosa. Un petit livre à la couverture chatoyante et qui en a sous le capot. Lettres it be vous dit tout !


Quatrième de couverture :
La machine à café, l'open-space, la disparition des frontières entre vie privée et vie professionnelle, les pots d'entreprise, le harcèlement olfactif, la pratique de la trottinette, les cafés envahis par les MacBook des indépendants...

En une cinquantaine de chroniques, Nicolas Santolaria, journaliste au regard affuté, explore l'univers que nous partageons tous, celui du travail tel qu'il se pratique aujourd'hui. Des situations cocasses ou embarrassantes aux « tics » contemporains dans les échanges relationnels, du langage mâtiné d'anglais aux nouvelles théories de management, farfelues ou proprement effrayantes, sans oublier les névroses plus ou moins sérieuses que cela génère, tout passe au crible de la plume alerte de l'auteur. Loin de n'être qu'humoristiques, ces chroniques, dans une démarche proche des mythologies de Barthes, sont également nourries de références, qui permettront au lecteur curieux d'aller plus loin sur certains sujets.


Organisé en cinq parties (Lieux et objets ; Pratiques ; Bien-être et névroses ; Langage ; Relations humaines), le livre est rythmé d'illustrations de Matthieu Chiara, également auteur de la couverture. Une lecture de détente... au bureau (ou pas) !


Ce collègue qui use et abuse des termes « in inegliche », cet autre camarade de corvée qui vous honore chaque midi des douces effluves de son sauté de boeuf aux oignons alors que votre île flottante de midi continue de flotter dans votre estomac… La vie de bureau est faite de nombreuses mésaventures que nous avons tous connues tôt ou tard. Nicolas Santolaria ne manque pas de nous le rappeler et en profite même pour se moquer un peu et faire de toutes ces tranches de vie au bureau de bons moments de rigolade littéraire. Mais la rigolade est en bonne compagnie dans ce Syndrome de la chouquette et elle côtoie des études scientifiques pointues et des travaux universitaires. Ainsi, voyez dans l'action de ce petit chef, qui gratifie tout votre service et ce chaque vendredi matin d'un sachet immaculé rempli de chouquettes, voyez là une volonté d'asservissement et d'affirmation de pouvoir. Si, si, Nicolas Santolaria vous le prouve !


Un beau petit recueil, tout en humour et en bons mots, qui ne manque pas d'apporter son lot de réflexions sur le territoire pourtant déjà bien exploité de la vie au bureau. A travers ses chroniques d'abord parues dans le Monde au sein de sa rubrique « Bureau-tics », Nicolas Santolaria met toute sa verve journalistique plutôt enlevée et développée aussi du côté de GQ ou encore Technikart pour nous mettre face à nos propres contradictions, à tous ces paradoxes qui nous entourent. Même si par moment la psychologie de comptoir l'emporte avec humour sur l'étude managériale des relations au travail, le tout est bien ficelé et permet un agréable moment de lecture, un moment parfois même gênant quand se découvre au fil des pages des traits de caractère moqués et qui se rapprochent étrangement des vôtres…


Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
Commenter  J’apprécie          30
A qui sera décerné le césar du meilleur acteur?
Plein d'anecdotes qui en feront sourire plus d'un.
Comparer la vie de bureau à Koh Lanta, un milieu hostile où il faut lutter pour survivre, où chacun ne peut compter finalement que sur lui même et peut être éliminé par les autres. Si on travaille trop vite, trop bien, c'est risqué!
Un livre agréable à lire avec de nombreuses références et beaucoup d'humour, à dévorer d'une seule traite et/ou à offrir aux employés des Open Space pour remonter leur moral!
Commenter  J’apprécie          30
Ce journaliste qui se revendique nomade nous a compilé dans ce petit livre ces chroniques parues dans le Monde "Bureau-tics".
On ne peut pas parler de découvertes de la part de l'auteur mais d'instantanés de la vie de bureau. comme la jungle pour augmenter la productivité, le buffet à volonté, le Brown Out. Certains sont très bien croqués comme les SEA signes extérieurs d'activité. Par contre j'ai appris que le tako tsubo venait du monde de l'entreprise !
un court livre qui fait souvent sourire et, de rares fois, s'interroger sur nos pratiques professionnelles.
Commenter  J’apprécie          20
Compilation des chroniques de l'auteur dans les colonnes du Monde, ce livre croque le monde du travail dans ses nouvelles expressions, expansions et excentricités.
De pratiques manageriales saugrenues en novlangue horripilante, c'est un panorama varié qui est présenté sur un ton souvent sarcastique.
Si l'ensemble est plaisant, certaines chroniques sont plus édifiantes que les autres.
Divertissant.
Commenter  J’apprécie          10
Pour faire avaler une potion amère, on peut enduire les bords du verre d'un peu de miel.
On le faisait dès les temps les plus anciens, et aujourd'hui rien n'a changé.
Ce « syndrome de la chouquette » que décortique Nicolas Santolaria dans ces 69 chroniques publiées dans le Monde depuis mars 2016 n'est rien d'autre que la forme évoluée du vieil adage « faire passer la pilule. »
Pour rendre la vie de bureau plus sucrée et donc plus supportable ont été développées toutes sortes de structures « chatoyantes » que s'amuse à passer en revue N. Santolaria.
De la jungle du bureau « open space » aux chefs devenus des « chiefs », du baby foot aux guillemets avec les doigts, on apprend tout sur le fonctionnement d'un univers du travail d'autant plus impitoyable qu'il est déguisé en moment de « coolitude ».
C'est drôle, formidablement bien écrit, et en même temps d'une tristesse infinie.
Merci à Masse critique et aux éditions Anamosa.
Commenter  J’apprécie          10
Quelques articles pour mieux décoder la vie de bureau mais dans quel but ?
1 - s'en affranchir ?
2- tel Machiavel, y faire son trou au plus vite ?
3- s'en amuser à la pause café ?
De quoi regarder autrement les petits travers de mes collègues et néanmoins amis, des chefaillons que les circonstances (le talent ? La manipulation ? Les intrigues de palais ?) ont haussées jusqu'au plus haut niveau
De belles illustrations (oui, une image peut être plus parlante qu'un texte, si bien tourné soit-il) complètent ce petit opus que je ne regrette absolument pas d'avoir acheté
Commenter  J’apprécie          00
J'ai attendu l'édition en poche du livre le syndrome de la chouquette et j'ai bien fait ! Un recueil de chroniques sur la vie quotidienne au bureau : la vie dans l'open-space, le management, les baby-foot … C'est souvent bien vu, un poil caricatural et tellement drôle. Je vous le recommande chaudement. Un excellent exécutoire !
Lien : https://lilietlavie.com/2019..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (120) Voir plus



Quiz Voir plus

Philosophes au cinéma

Ce film réalisé par Derek Jarman en 1993 retrace la vie d'un philosophe autrichien né à Vienne en 1889 et mort à Cambridge en 1951. Quel est son nom?

Ludwig Wittgenstein
Stephen Zweig
Martin Heidegger

8 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : philosophie , philosophes , sociologie , culture générale , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}