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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai appris de Russie que Nicolas Sarkozy sortait un nouveau tome de ses mémoires et qu'à cette occasion il a manifesté une amitié sans failles envers la Russie et Poutine contre l'avis dominant de l'élite française. Les deux hommes se sont connus et ont appris à s'apprécier ; de ce temps là Sarkozy donnait de la voix tonitruante, la France était entendue, même si l'alignement entre les deux pays ne fut pas toujours indéfectible, mais au moins il y avait une coopération, et puis après, Hollande a tout détruit, détricotant tout ce que Sarkozy avait construit, pratiquant bien souvent la politique du pire. Et aujourd'hui le Président français passe pour une bille à l'international, le pays est inaudible.

La Russie a profité de cette aubaine pour faire de la publicité autour de l'ami français et rappelé ce temps passé où la coopération entre les deux pays était prospère, même si aujourd'hui on ne reconnait plus la France qui a trahi sa fidélité séculaire. la Russie reste toutefois dans l'expectative et ne doute pas que le peuple français est loin de partager les choix ennemis des voix officielles françaises à son égard.

Je note que la seule voix qui a porté cet été en France sur l'affaire ukrainienne est celle de Sarkozy, il est le seul à s'exprimer clairement sur le sujet, alors que tous les ténors de la politique sans exception ont adopté des positions de couards, quand ce n'est un ralliement honteux aux thèses occidentales, ce que n'a pas manqué de relever la Russie (*).

Je me suis détaché nettement de l'influence de Sarkozy quand il a hurlé avec les loups contre le candidat Fillon à la présidentielle de 2017. Il semble revenir à de plus nobles sentiments à son égard, même s'il est bien tard. Mais on n'écrit pas l'histoire comme on fait de la petite politique avec les inconséquences désastreuses que l'on sait.

(*) je mentirais si je n'entendais pas le nom aussi, d'un moindre effet toutefois que celui de Sarkozy, celui de Phillipot qui revenait dans les commentaires de France favorables à la Russie.
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Bien écrit mais je n'ai pas eu le sentiment annoncé d'entrer dans les coulisses de l'Elysée. Plutôt un parcours international avec l'auteur qui, s'il ne se justifie pas, tente néanmoins d'expliquer parfois techniquement, comment il a
vécu les choses.
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Voici donc le tome 3 des “mémoires” de Nicolas Sarkozy, qui couvre la période 2009-2011, autrement dit la seconde moitié de son quinquennat. Comme je l'écrivais à propos du premier tome, “Passions” (https://www.babelio.com/livres/Sarkozy-Passions/1152852/critiques/1957374), point besoin d'être du bord de l'ex-président pour apprécier cette lecture – bien au contraire, dirais-je même, tant se confronter à l'argumentation pugnace de l'auteur est pour un contradicteur une occasion de muscler ses propres arguments…
°
Le texte, s'il garde la même qualité que le tome 1 – émotion, vivacité, style efficace et néanmoins travaillé – est cette fois plus méthodique, reprenant un à un les actes et les décisions d'un président en exercice, dans l'ordre chronologique, avec une illustration bienvenue de leur enchaînement rapide et parfois subi. Alors, certes, Nicolas Sarkozy règle ses comptes avec son successeur, parfois avec méchanceté ; il relève aussi les thèmes sur lesquels il estime avoir “eu raison avant les autres”, le temps ayant fait son office en les remettant en perspective – l'avantage de publier des mémoires longtemps après les faits. Bien sûr, s'il évoque quelques “échecs”, il laisse dans l'ombre certains d'entre eux.
°
Les ouvrages politiques correctement rédigés et se lisant sans barguigner sont rares. Raison de plus de lire celui-ci à notre avis. Et, encore une fois, il n'est absolument pas nécessaire d'être “pro-Sarkozy” pour cela.
°
PS : l'auteur n'a pu s'empêcher d'inscrire dans le livre une polémique sur l'Ukraine – dont la presse s'est largement fait l'écho. Une faute de goût pour un ancien président de la République. À notre avis, de telles considérations sont, à ce jour, prématurées…
°
La note orthographique : amusant ! L'éditeur semble avoir choisi d'orthographier “événement” avec un accent grave sur le deuxième "E", soit “évènement”, ce qui est assez rare pour être noté…
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