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Citations sur Persepolis, tome 4 (20)

On apprécie beaucoup mieux la neige quand on la regarde de la fenêtre d'une chambre bien chauffée.
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- Madame, pourquoi vous couriez ?
- Je suis très en retard ! Je courrais pour avoir mon bus.
- Oui... Mais... Quand vous courez, votre derrière fait des mouvements... Comment dire... Impudiques !
- EH BIEN VOUS N'AVEZ QU'A PAS REGARDER MON CUL !
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Le régime avait compris qu’une personne qui sortait de chez elle en se demandant :

Est-ce que mon pantalon est assez long ?
Est-ce que mon foulard est à sa place ?
Est-ce que mon maquillage se voit ?
Est-ce qu’ils vont me fouetter ?

Ne se demandait plus :

Où est ma liberté de pensée ?
Où est ma liberté de parole ?
Ma vie est-elle vivable ?
Que se passe-t-il dans les prisons politiques ?

Normal ! Quand on a peur, on perd la notion d’analyse et de réflexion. Notre effroi nous paralyse. D’ailleurs, la peur a toujours été le moteur de répression de toutes les dictatures. Montrer ses cheveux ou se maquiller devinrent logiquement des actes de rébellion.
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C'est la peur qui nous fait perdre notre conscience. C'est aussi elle qui nous transforme en lâches.
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Je ne lui dis pas tout ce que j'aurais pu : qu'elle était frustrée car elle était encore vierge à vingt-sept ans ! Qu'elle m'interdisait ce qui lui était interdit ! Que se marier avec quelqu'un qu'on ne connaît pas, pour son argent était de la prostitution. Que malgré ses mèches et son rouge à lèvres, elle agissait comme l'Etat.
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Quand on a peur, on perd la notion d'analyse et de réflexion. Notre effroi nous paralyse. D'ailleurs, la peur a toujours été le moteur de répression de toutes les dictatures.
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(…) j'ai appris une chose fondamentale : on ne peut s'apitoyer sur soi que quand nos malheurs sont encore soutenables…
… Une fois cette limite franchie, le seul moyen de supporter l'insupportable, c'est d'en rire.
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A part mes parents, la seule personne avec qui j'avais vraiment envie de parler était ma grand-mère. D'ailleurs, elle vint après tout le monde.
- Mamie, mais où t'étais ?
- Ben, j'ai attendu que la tribu passe d'abord !! Oh la la !!! Comme tu as grandi ! Tu pourras bientôt attraper les couilles du seigneur !
Elle était toujours égale à elle-même.
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Il n’y avait pas que le voile auquel je devais me réhabituer, il y avait aussi tout le décorum : la présentation de martyrs par des fresques murales de vingt mètres de haut ornées de slogans les honorant, comme « Le martyr est le cœur de l’histoire » ou « J’espérais être un martyr moi-même » ou encore « Le martyr est vivant à jamais ».
Surtout après quatre ans passés en Autriche où on voyait plutôt sur les murs « Meilleures saucisses à vingt schillings », le chemin vers la réadaptation me paraissait très long.
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(la grand mère à Marjane) - Oh là là !! Comme tu as grandis ! Tu pourras bientôt attraper les couilles du seigneur !

Elle était toujours égale à elle même.
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