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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce dernier tome est une merveille. Mon préféré.

La partie sur la psychothérapie est absolument formidable. Virer l'imago du père harceleur, gérer la culpabilité, s'aider soi-même, écouter l'enfant intérieur !

L'auteur est bien le seul que je connaisse à traiter, et fort bien, le thème du harcèlement de rue des garçons.

J'ai adoré le récit des études graphiques puis du début de carrière du narrateur. de galères en galères jusqu'à l'apothéose.

Un mystère demeure pour moi.
Le père soi-disant docteur en histoire, Sorbonne... qui écrit des torchons dignes d'un gamin de CE1?!
Une explication ??

Je viens de lire d'une traite les 5 derniers tomes. Fabuleux. le 3e et le 6e sont mes préférés.
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Quelle saga ! Sattouf m'a emporté dans son histoire tout au long de ces 6 tomes avec la candeur d'un enfant, la réalité de l'adolescence et les difficultés du monde des adultes. Tout est dit avec honnêteté, sans porter de jugements et c'est le grand plus de son écriture.
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La série s'achève avec le début de la guerre civile syrienne en 2011...

Sur cette nouvelle couverture, on observe Riad et son père, qui regardent le ciel, que le patriarche pointe du doigt, alors qu'ils s'avancent dangereusement vers le gouffre d'une falaise (référence aux premiers albums, où ils se baladaient au cap Fréhel). Derrière eux, au second plan, Clémentine semble perdue, tandis que Yahya la suit l'air de rien. Tout au fond, un mur délabré, où la figure de Bachar Al-Assad est criblée de trous de balles et autres impacts d'obus... Des nuages bleus entourent la scène. On retrouve cette ambiance de délabrement sur la quatrième de couverture, où les câbles ressortent des murs complètement explosés. Des sacs poubelles éventrés jonchent le sol, clin d'oeil aux lubies d'un des ses grands-pères, qui sombre peu à peu dans la sénilité à cette époque. Binational, les couleurs des deux drapeaux de Riad Sattouf sont réunis, bleu-blanc-rouge et rouge-blanc-noir-vert (qu'on retrouve dans la plupart des pays arabes, le rouge étant la couleur du sang versé par les martyrs, le blanc celle des califes Omeyyades de Damas, le noir celle des califes Abbassides qui leur ont succédé, le vert symbole des quatre califes successeurs de Mahomet dits les « bien guidés »). Dans ce décor surréaliste, empreint de symbolisme et d'art-thérapie, ressort Riad Sattouf, toujours colorié en blanc, ainsi que son farde vert, le dessin étant devenu sa nouvelle patrie, sa religion, ce en quoi il croit.

Cette série m'aura tenu en haleine pendant plusieurs longues années. Néanmoins, elle n'a pas répondue à toutes mes questions et j'avoue que je ne serais pas contre quelques précisions, tant la période couverte par cet album est longue (1994-2011)... J'ai apprécié tout de même de (re)découvrir la formation et l'éclosion du jeune bédéiste, animé par une curiosité équivoque, avant son ascension fulgurante dans les années 2010. La fin répond également à certaines des attentes que j'avais depuis le tome 4... Une manière assez naturelle de conclure ce récit autobiographique, même si je reste sur ma faim. Mais, après tout, cela reste sa vie privée, dont il nous dévoile que ce qu'il veut bien. D'ailleurs, si j'avais dévoré le livre à sa sortie, j'ai encore plus apprécié ce tome lors de ma récente relecture, notamment parce qu'il est nécessaire d'avoir une certaine connaissance de la carrière et de l'oeuvre de Riad Sattouf pour tout comprendre. J'ai aussi été moins heurté par la tristesse de certains passages, moins surpris par les événements, moins ennuyé par les narratifs et autres dialogues ou mails à rallonge. Cependant, j'ai apprécié encore plus la tension de ce récit, autour des retrouvailles avec Fadi, mais aussi de la carrière de Riad Sattouf, qui aurait très bien pu ne jamais décoller, s'il avait continué à procrastiner... Pourtant, il y a toujours cru, et c'est probablement sa principale force : « Ayant eu, dès l'adolescence, un égo géant, j'avoue avoir rêvé de publier des livres avec mon nom dessus, avoir rêvé d'avoir du succès, avoir rêvé que des journalistes du Monde me posent des questions sur mon travail... ». Il sait cependant aussi faire preuve (d'un peu) de modestie : « Mais, en ce qui concerne le Grand Prix d'Angoulême (il l'a obtenu quelques mois après la sortie de cet opus), vraiment je n'y ai jamais pensé. Passer après Druillet, Moebius et Bilal était trop abstrait, inconcevable ».

Riad Sattouf, après avoir fait des albums sur un ton un peu trash, qui a plu à l'adolescent que j'étais (Pascal Brutal, Retour au Collège...), a su s'adresser à un public plus large, plus adulte, essayant de « faire des BD pour des gens qui n'en lisent pas »...

...Et, c'est l'apothéose.
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C'est le final de cette saga que j'ai vraiment adoré
La vie de Riad Sattouf est riche en rebondissements et en drames.
J'ai adoré sa plume qui m'a tantôt fait rire et sourire tantôt émue
On a vu toutes les étapes de la vie de Riad (petit garçon adorable, ado introverti, jeune adulte timide et complexé pour finir adulte reconnu dans le milieu de la BD)
Une saga à lire
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Évidemment c'est un 5 étoiles pour moi. Note que je mets rarement mais comment souligner autrement la qualité de cette série. Ce dernier tome est certainement le plus personnel de l'auteur, le plus touchant aussi. Bravo et merci à Riad Sattouf pour cette oeuvre remarquable.
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Voilà, à la fois impatient et réticent à l'idée de terminer cette jeunesse de l'Arabe du futur! Voici le sixième et dernier tome des aventures du petit Riad devenu grand!

On retrouve donc Riad dans sa voie d'auteur de bande dessinée! le commencement de sa carrière, le Riad autonome, sur Nantes puis Paris! Sa volonté de devenir ce qu'il est devenu avec ses galères et ses réussites!

De l'autre, on retrouve sa famille, vieillissante et on partage sa peine de les voir ainsi partir, après 5 tomes de vie partagée, en quelque sorte! C'est ainsi qu'on voit que Riad a réussi son pari, il nous a partagé des années de vie qu'on a l'impression d'avoir vécu!

Je ne spoilerai pas l'épilogue de la tragédie du frère enlevé A découvrir! Merci Msieur Satouff pour celle belle tranche de vie partagée!
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Dernier tome de la série l'arabe du futur
Magnifique moment lecture durant ces 6 bédés relatant l'histoire vrai de Riad Sattouf et sa famille.
Des moments d'émotions intenses, de la joie, de la tristesse voilà ce qui en ressort
Une belle découverte qui nous apprend une partie de l'histoire de la Syrie.
Aura t on la chance d'avoir une suite ? de savoir ce qu'il est arrivé à cette famille ?
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Enfin je lis le dernier tome de cette superbe série. Je ne suis pas déçue ! On retrouve le talent de l'auteur, des rebondissements, c'est un plaisir de s'y retrouver.
Je recommande cette série à tout le monde, même si je n'avais pas envie que ce soit vraiment la fin.
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J'ai trouvé particulièrement poignant ce tome où l'auteur avec courage affronte son enfance et son rapport à son père dans le cadre d'une psychothérapie. C'est aussi le temps de son envol, ses débuts plus ou moins fructueux dans le monde de la BD.
J'ai mesuré le chemin parcouru, ballotté entre deux cultures, entre la colère et la tristesse de sa mère et le dogmatisme et la lâcheté de son père, parti en Syrie avec le petit dernier.
C'est terrible ce qu'il a vécu et c'est d'autant plus louable le chemin qu'il a fait.
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Enfin le dernier tome de la série. Que j'ai malgré tout mis assez longtemps à attraper et ensuite à dévorer, pour mieux faire durer le plaisir. Car après ça y en n'aura plus. Bon certes, Riad Sattouf a pas mal d'autres livres que l'on peut découvrir, mais ce sera forcément différent.
La vie continue pour Riad, qui va devoir trouver un moyen de séduire des filles, esquiver l'armée, continuer à développer son dessin, avec sa première BD publiée.
La trame de fond est tout de même sa famille avec principalement son père toujours en Syrie avec Fadi, son frère, qui ne veulent pas revenir en France. Et ne même temps, ses grands-parents vieillissent et vont de moins en moins bien. La vie comme elle peut l'être donc.
La carrière de Riad commence à décoller, il vit maintenant à Paris , où il va également faire une psychothérapie qui va grandement l'aider.
Toutes ces péripéties, et bien d'autres, sont détaillées dans ce sixième et dernier recueil de cette très belle et intéressante série.
176 pages, qui se dévorent, lentement et surement, pour cette série qui marquera chaque lecteur, forcément.
Excellent.
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