Les cahiers d'Esther, tome 7 : Histoires de mes 16 ans

L'écriture de Riad Sattouf agit TOUJOURS comme un miroir.

Avec les Cahiers d'Esther - déjà le volume 7! - il nous parle d'Esther, oui, mais aussi de lui, de nous - chacun.e d'entre nous et nous tous ensemble, comme le collectif que forme une génération ou plus généralement une société.

On lit, et on se rappelle, on se regarde, on s'écoute, on rit... parfois jaune, c'est vrai, lorsque l'actualité nous rattrape ou nous ramène à nos travers.

On suit Esther, sa famille, ses amis et son quotidien (et les réflexions que tout cela lui inspire!) depuis qu'elle a 10 ans.
Aujourd'hui, elle en a 16, le Covid est passé par là, elle traîne ses angoisses et son ennui dans ce contexte qui n'est marrant pour personne? mais surtout pour ces jeunes gens dont la vie et la vivacité s'interrompent.

De ses interactions avec les autres et le monde (elle affine son regard sur les garçons par exemple, mais aiguise aussi sa sororité), sa place dans la famille, en passant par les questions liées aux études, et jusqu'à des sujets de société parfois clivants, Esther nous fait voir les choses avec son regard adolescent, qui fait "plus jeune femme maintenant" (même si elle est BIEN-SÛR toujours une belle gosse - fin de citation 😁)

C'est frais et doux comme une glace au caramel, et pour cela, la fraîcheur et la douceur, Riad Sattouf est l'un des meilleurs!

Esther, lycéenne parisienne en classe de seconde, vit sa meilleure vie, l'après covid. J'apprécie beaucoup cette série, témoignage de la jeunesse de notre époque. Esther nous fait découvrir les codes du moment qui vont nous permettre de mieux comprendre nos ados. Cette jeune fille est quelqu'un de bien, bienveillante, altruiste, avec une intelligence émotionnelle. Un vrai plaisir de partager ses aventures.

Entre reconfinements, demi-jauges, vaccins, drogues, fêtes, prises de conscience, choix des spécialités de première... ce tome cerne à merveille le fait d'avoir 16 ans en 2021...!

Toujours un plaisir de retrouver cette complicité entre Riad et Esther. Qui des deux a le plus d'humour ? Difficile à dire !

Encore un magnifique album de R Sattouf, bien aidé par son héroïne anonyme Esther, la fille que l'on aimerait sûrement tous avoir, tant elle est pétillante, drôle, intelligente, et parfois un peu agaçante. La BD se compose de mini histoires, sur une page, qui forme un tout très cohérent. C'est contemporain puisque l'on est en 2021, les masques de protection sont de mise. Esther entre en seconde et découvre le lycée. Elle commence à s'émanciper.
J'aime beaucoup les dessins de cette BD. R Sattouf parvient en peu de moyen à faire passer les émotions des protagonistes. J'aime également ce ton à la fois grave et très léger. Chaque histoire se termine par une pirouette bien venue, et l'auto dérision d'Esther est franchement drôle. Et puis il y a ces dessins pleines pages, tous superbes. Je retiendrais celle de la page 32, dénommé "Le Bonheur", splendide, assez émouvante même. En résumé une BD bonheur, avec en prime un petit frangin Gaëtan à croquer !

En seconde au lycée Royal avec les bourges, sa copine Cassandre et surtout ces gars relous et tous ces jeunes qui fument de partout. C'est le Covid avec ses parenthèses de confinement en famille en Bretagne, ses baby sitting avec « son cheptel de sales gosses », les fêtes où elle se rend parfois contre l'avis de ses parents….

Entre accès de rébellion et fort sens des responsabilités, ce tome encore étonne, avec son humour, son réalisme, sa franchise. Une jeune fille que Riad Sattouf doit maintenant dessiner en jeune femme, avec la tête sur les épaules, sa différence assumée pour ne pas rentrer dans tous les troupeaux suiveurs de mode, et en même temps son petit coeur d'enfant parfois inquiet de traverser la France sans son papa sauveur…


Lien : http://chezlorraine.blogspot..

7ème tome et 7ème réussite.
J'adore ce rendez-vous annuel que nous offrent Riad Sattouf et Esther.
Dans ce tome, on trouve de l'amitié, de l'amour, des réflexions sur la vie, le Covid, la drogue...Le tout vu à travers les yeux d'une ado et ça fait réfléchir !

Je suis les aventures d 'Esther avec beaucoup de plaisir. Elle entre au lycée, elle a 16 ans, et raconte ses péripéties dans un monde chahuté par les dealers, les garçons, les parents, les premiers jobs de baby sitters, les vacances en Bretagne, les options du bac, les discussions autour de la vaccination et du masque... Un an de la vie d'une adolescente qui montre réellement comment c est la vraie vie, ouèche! Elle est très attachante, et la voir grandir avec lucidité et humour c est une chance. Même si elle peut être casse couille! Lol

J'ai encore beaucoup rit avec ce tome des cahiers d'Esther qui s'étend d'octobre 2020 à octobre 2021. La jeune fille est au lycée mais pas en continu car le covid est toujours présent. C'est l'occasion d'avoir des planches très drôles sur les thèmes en lien avec ce sujet, le confinement mais surtout la vaccination et les discussions animées qu'elle entraîne lors des réunions de famille.
Esther a mûri, grandi, elle s'affirme et elle parle sans filtre. Son frère fait une école de commerce et il se revendique de droite, là encore cela prête à des situation cocasses.

Mais c'est en lisant la planche sur Zola que j'ai le plus rit. Esther lit la série des Rougon-Macquart pendant le confinement et elle nous en livre une interprétation calquée sur sa propre famille des plus drôles. Je n'aurai jamais pensé pouvoir autant rire à propos de Zola. de quoi me donner envie de poursuivre cette série de 20 tomes pour laquelle je me suis pour l'instant arrêtée au troisième. Merci Esther pour ces bons moments de rigolade !

Dans la continuité du précédent tome, ce tome 7 se déroule en “période COVID” : Esther navigue entre confinements, déconfinements, reconfinements, port du masque et peur de se faire tousser dessus…
Certaines planches sont de vraies perles : mention spéciale au repas de famille confrontant le frère étudiant en école de commerce à des parentes anti-vax, ou encore aux expériences de garde d'enfants.
A 16 ans, c'est le début du passage à l'adulte qui s'amorce et on partage les craintes et les doutes de la jeune fille : sa morphologie qui évolue, ses choix d'orientation ou encore son expérience mouvementée d'un premier trajet en train, seule.
Décidément, avec sa mise en image si vive, Riad Sattouf a le don pour nous rendre Esther attachante : à la fois très humaine, drôle, critique, et actuelle.
Chapeau bas à l'auteur (et à son modèle) pour parvenir à entretenir l'âme de la série après 7 ans, au rythme d'une anecdote par semaine qui nous permet de vivre une véritable immersion dans l'adolescence contemporaine, toujours avec humour.

Chouette, Esther a 16 ans, et grâce à cela Riad Sattouf nous gratifie d'un 7ème tome de ses cahiers d'Esther ! Nous revivons donc à travers ces 52 planches cette fabuleuse année 2020-2021, avec son lot de confinement, couvre-feu et autres joyeusetés. La jeune fille a (je trouve) murit, et offre un regard critique sur cette période si singulière : confrontation vax/anti-vax, théories du complot, ou tout simplement le respect du port du masque. Elle réalise également qu'elle a de la chance d'être bien entourée, entre des parents aimants, un grand frère qui lui aussi grandit (il a une copine !) et un petit frère pour lequel elle a même le courage d'organiser l'anniversaire avec les copains (la couverture de l'album).
Bref, pour moi carton plein avec ce dernier tome qui a très bien su retranscrire l'ambiance de l'année dernière. A l'année prochaine !