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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
°°° Rentrée littéraire 2023 # 42 °°°

Procédé classique. Un écrivain rencontre une personne qui lui raconte sa vie, enregistre leurs entretiens, puis la retranscrit pour en faire une oeuvre. On s'attend donc à une sorte de biographie, ici de Sonia, dresseuse et entraineuse de chevaux née en 1962 dans l'Iowa. Sauf que Cavaler seule ne ressemble en rien à ce qui était attendu.

L'autrice a choisi une forme, certes chronologique, mais complètement fragmentée en une série de chapitres-vignettes qui capturent des moments de vie sans s'embarrasser des unités temporelles habituelles ( jours, semaines, mois, années ). le temps s'étire, s'accélère, fait des sauts pour résumer de façon radicale la moelle d'une vie. Cette façon de dérouler le parcours de Sonia surprend, déstabilise aussi tant on a l'habitude d'avoir du gras romanesque ou émotionnel. L'écriture dépouillée et le déroulé très minimaliste pourrait donner l'impression d'un texte simple voire simpliste, ce qui n'est pas le cas.

Ici tout n'est concision et épure. En quelques lignes, l'autrice a l'art de décrire un personnage, une rencontre ( inoubliable Jenny Bicyclette et ses chihuahuas ), une situation, même violente et complexe. le monde hippique, avec ses ressorts business, ses différents métiers, le rapport aux chevaux parfois cruels, son machisme, devient très lisible pour un non initié.

Surtout, lorsqu'on referme le livre, on a l'impression d'avoir écouté Sonia au coin du feu et d'avoir tout compris de son parcours, de son évolution, de ce qu'elle est au plus profond d'elle-même. Je n'ai pas été touchée physiquement parlant par Sonia. Ce n'est pas un personnage qui bouleverse car ce n'est pas ce que Kathryn Scalan a voulu montrer, alors qu'il y avait toutes les épreuves pour faire pleurer ou l'ériger en modèle hagiographique avec leçons moralisatrices à la clef.

Sonia est présentée dans sa vérité nue, une femme ordinaire qui a surmonté des épreuves « ordinaires ». La concision du récit écarte toute introspection type catharsis. Pour Sonia, un traumatisme n'est ainsi jamais définitif. Au final, on est plein d'admiration pour cette femme dont la vie a été dure mais emplie de passion pour les chevaux. Chaque fois qu'il est question de chevaux, une tendre lumière se diffuse, son premier cheval Rowdy dont elle ne rate jamais les anniversaires, les chevaux miraculés Chico et Dark Side qu'elle transforme en gagnants.
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Pour ce roman assez court, l'autrice Kathryn Scanlan s'est entretenue avec Sonia, une ancienne entraîneuse de chevaux, originaire du Midwest des Etats-Unis.

Évoquant des moments de sa vie personnelle mais surtout professionnelle par des chapitres concis et condensés, elle évoque de nombreuses anecdotes concernant les haras, les concours, les entraîneurs…

C'est à la fois un roman mais aussi un récit de vie, tout en simplicité et en justesse qu'on dévore très rapidement et qui m'a permis de découvrir tout un monde que je ne connaissais pas, celui des chevaux et en particulier, des courses hippiques américaines.

Bien entendu, être une femme dans ce milieu clos gorgé de testostérone n'est pas toujours rose tous les jours, comme on peut bien se l'imaginer ! Heureusement, la narratrice n'a jamais manqué de volonté de vivre de cette passion, tout en faisant preuve d'un amour inconditionnelle des animaux et ce, afin de surmonter de nombreux défis.

Pourtant, aucun atermoiement de la part de cette femme n'est ressenti, au contraire ! C'est avec beaucoup de force et de courage qu'elle a mené sa vie. On voudrait encore plus la connaître, ainsi que l'envers du décor et partager un brin de chemin supplémentaire en sa compagnie.

C'est bien le seul grief retenu vis-à-vis de cette lecture passionnante, au pouvoir totalement dépaysant et captivant.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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C'est un petit livre, qui tient autant du roman que du récit. Cavaler seule – traduit par Laetitia Devaux – repose sur les entretiens que Kathryn Scanlan a eu avec Sonia, fille du Midwest et de l'Iowa, qui a fait de son amour des chevaux, un destin.

Issue d'un milieu modeste mais aimant, Sonia va se prendre de passion pour Rowdy, un mustang paint horse pie alezan, point de départ de son envie de faire des chevaux, son métier. Mais pas facile quand on est femme de se faire une place au soleil dans ce monde où transpire la testostérone…

Dans des courtes notices anecdotiques, Scanlan nous décrit ce monde méconnu et l'ascension de Sonia vers le métier d'entraineur, grâce à une connaissance du cheval et une relation particulière avec la plupart d'entre-eux.

La simplicité apparente du style rend souvent l'histoire touchante, formant un témoignage instructif sur ce milieu si particulier, comme sur une époque aujourd'hui révolue.

Un livre qui ravira particulièrement les passionnés de chevaux bien sûr, mais pourra laisser les autres (comme moi) sur la lisse du bord de piste, simples spectateurs d'une jolie performance.
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Une vie avec les chevaux

Après avoir recueilli les confidences de Sonia, qui a passé sa vie auprès des chevaux dans le Midwest, Kathryn Scanlan a construit un roman sans concessions. Avec la volonté farouche se battre contre la violence et le sexisme.

Dès les premières lignes, le ton est donné: «Je suis née le 1er octobre 1962. Je suis née à Dixon, Iowa. Je suis née avec une luxation de la hanche. le médecin a dit que je ne marcherais jamais. Il doit forcément y avoir une solution, a répondu ma mère. On m'a donc plâtrée des pieds jusqu'au torse en laissant juste l'espace nécessaire pour me langer. J'ai passé cinq mois comme ça. Ensuite, on m'a mis les jambes dans deux plâtres reliés par une barre de fer, et des souliers spéciaux. Au final, j'ai pu marcher.» On comprend d'emblée que la vie de Sonia sera un combat permanent. Si sa famille s'en sort tant bien que mal, elle promène sa solitude jusqu'au jour où elle croise un cheval et sait d'instinct que c'est avec lui qu'elle fera sa vie. Après avoir pu trouver de quoi payer une heure pour le monter, elle va chercher le moyen de rester près de lui et va finir par se faire embaucher par les patrons d'écuries. Là elle fait le dur apprentissage du métier de lad, se levant à quatre heures du matin pour soigner les chevaux, les nourrir, les laver, les entraîner. En la suivant, le lecteur va découvrir comment se pratique l'élevage, comment on sélectionne les chevaux et les jockeys, combien on évalue la valeur d'un cheval et quelles combines se cachent derrière tel ou tel traitement, comment on peut échapper aux contrôles antidopage.
L'univers de Sonia, voyageant d'un hippodrome à l'autre, est dur, violent, macho. Mais c'est celui qu'elle a choisi et où elle se sent bien. Souvent elle préfère ne pas quitter le champ de courses et ne sait rien de ce qui se passe à l'extérieur. Une abnégation qui va faire sa réputation, mais ne va pas la préserver de la violence ambiante.
À 17 ans, elle est violée par un jockey qui s'est introduit dans sa caravane, mais se tait pour ne pas perdre son travail. Et se coupe alors les cheveux très courts.
S'appuyant sur des entretiens enregistrés avec la «vraie» Sonia en 2018, 2020 et 2021, ce roman est construit sur de courtes séquences qui disent avec une langue simple, proche de l'oralité, la dureté de cette existence. Proche du journalisme, le roman présente les faits dans toute leur vérité, souvent brutale. Quand une amie se retrouve paralysée, par exemple, le sort qui lui est réservé tient en deux phrases : «Le mari l'a larguée, bien sûr. Il l'a larguée tout de suite». À cette banalité du machisme ordinaire répond un humour froid qui nait de la juxtaposition des scènes, sur le comportement excentrique des personnages, sur le recul de Sonia face aux événements. Et sur des formules qui claquent comme autant de slogans salvateurs : «Quand vos parents ne s'entendent pas, quand ils se disputent, quand il y a des abus, il vous reste toujours votre cheval. Les jours où rien n'allait, j'allais voir mon cheval et il arrangeait tout. C'est pour ça que je dis toujours que c'est mon cheval qui m'a élevée.»
Sans anthropomorphisme, Kathryn Scanlan explore aussi dans son livre ce lien tout particulier entre l'homme et l'animal, un lien dont Sonia se nourrit, mais qui est aussi l'occasion de colères froides, notamment face à la souffrance qui peut être infligée par les humains, soi-disant supérieurs.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Puissants et magnifiques chevaux lancés à plein galop, naseaux ouverts, buveurs de vent, cavaliers debout sur leurs étriers, bras en croix, défiant le monde et hurlant leur bonheur de centaures. Ivresse, liberté, osmose avec le cheval, bruit régulier des sabots derrière elle, Sonia, à l'aube de ces journées-là, est une reine.

@Cavaler seule, deux mots et toute une vie.

Qu'elle soit lad ou entraineuse, dans une écurie de courses ou une autre, Sonia ne cesse de courir. Journées et nuits trop courtes. 24 heures, ce n'est jamais assez. Sonia cavale seule, dans un milieu hostile et sexiste. Elle abat le même travail que les hommes. Comme eux, elle a été bizutée. Plus qu'eux, elle a dû faire ses preuves. Comme femme, rien ne lui a été épargné. Courageuse et volontaire, elle n'a cessé de se battre pour imposer le respect. Dans cet environnement où pas mal de frapadingues dangereux traînent leurs guêtres, elle a dû apprendre à faire attention, Sonia, à se défendre aussi. Dans cet univers âpre et rude, elle a eu l'élégance de garder le sens de l'humour et de l'autodérision

Les parents de Sonia, peu fortunés, l'ont toujours aidée et soutenue dans le choix de ce travail dur, exigeant, ingrat mais indispensable à leur fille. Cette passion des chevaux qui la tient debout depuis toujours, dans un monde qui n'est tendre ni avec les femmes ni avec les bêtes.

Toute sa vie dédiée aux chevaux, Sonia l'a racontée à @Kathryn Scalan et de toutes ces interviews est né @Cavaler seule. La talentueuse écrivaine se fait discrète et c'est la parole de Sonia que nous entendons. Rythme, débit, sentiment d'urgence, c'est très réussi. La restitution de @Kathryn Scanlan est brillante. de temps en temps, quelques digressions de Sonia font effet de soupape et donnent l'impression d'une conversation intime.

Mon mari, homme de cheval, m'a expliqué un jour, alors que j'étais choquée de voir rentrer de promenade un de ses chevaux fourbu et trempé de sueur, qu'il y avait une différence entre les gens qui aimaient l'équitation et utilisaient les chevaux comme des outils et ceux qui aimaient les chevaux.

Dans le monde des courses, les chevaux ne sont qu'un moyen pour gagner de l'argent et flatter l'ego de leurs propriétaires. Et dans cette optique, ces derniers sont prêts à tout. Sonia les connaît, ces gens assoiffés de victoires, ne voulant pas entendre ses conseils et faisant courir un cheval quitte à l'abîmer à jamais, utilisant parfois, des méthodes plus ou moins licites. Sonia n'a pas la main face aux propriétaires mais elle ne participe pas à ce qui pourrait blesser ou être fatal à un animal. Elle sait que ces gens avides useront leurs chevaux jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus être vendus qu'au kilo, au prix de l'abattoir.
La voiture de course est cassée. On s'en débarrasse. On ne fait pas de sentiment dans ce monde-là.

Sonia, elle, est sur l'autre rive. Elle aime les chevaux et toujours elle fait de son mieux, du mieux possible. Pour eux. D'un regard, elle sait comment ils vont, s'ils sont en forme ou pas. La compréhension qu'elle en a est magnifique. Cette amoureuse des chevaux nous dit qu'elle leur ferait plus confiance qu'aux hommes. Pas une confiance totale, cela n'existe pas mais à la différence de celles des hommes, les réactions des chevaux sont bien plus prévisibles.

Elle ne se plaint jamais, Sonia. Dans le monde des courses, l'argent circule mais l'argent n'est pas son moteur. Sa richesse, c'est est de vivre auprès des chevaux et pour elle, dormir dans un camping-car à la place d'un box, c'est déjà un luxe. Ce qu'elle ressent avec les chevaux côtoie un bonheur grandiose et indicible, une majesté de vie. Et cela vaut tout l'or du monde.

Je l'ai admirée, Sonia, pour sa force de caractère ; je m'y suis attachée pour son amour inconditionnel des chevaux ; j'ai détesté le peu de considération que l'on avait pour elle. J'ai détesté aussi ce manque de considération à l'égard des chevaux. Ici ou ailleurs, d'une décennie à l'autre, rien ne change. On n'évoque que très rarement la maltraitance animale dans les disciplines équestres. le cheval est le parent pauvre de la cause animale. Pour terminer sur une note plus gaie, j'ai adoré retrouver, de temps à autre, des expressions à la syntaxe douteuse mais que reconnaissent les gens de chevaux comme par exemple «Tu le marches un peu.» au lieu de «Tu vas le faire un peu marcher.». Ce sont des détails mais des détails qui font aussi le sel de @Cavaler seule.

J'ai admiré @Kathryn Scanlan pour la justesse de ses mots, sa concision et tout cet art qu'elle déploie afin que nous nous sentions dans la vie de Sonia et ressentions si précisément ses émotions.

Ce livre est une aventure qui nous éclaire. Court. Efficace. Utile. Passionné. Merci à sa talentueuse auteure, @Katrhyn Scanlan. Je recommande vivement @Cavaler seule. Il faut noter également que la traduction est excellente.

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Et oui, pas facile quand on est une femme de se faire une place dans le monde très masculin des entraîneurs de chevaux de course. Mais, comme pour toute chose en ce bas monde, quand on veut l'obtenir, que c'est une vraie passion et qu'on se bat, femme ou pas femme, on avance et Sonia qui raconte son histoire le dit haut et fort. le texte est court, percutant, à la hauteur de la volonté de cette femme déterminée.
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Sonia a toujours travaillé dans le milieu hippique, milieu très masculin. Sous forme de brèves vignettes, elle raconte son quotidien, la rudesse de ce milieu, sa relation avec les chevaux, …

J'avais entendu des avis dithyrambiques sur ce livre, j'avoue que j'ai été un peu déçue. J'en attendais certainement trop. C'est un récit qui se lit très vite, avec des chapitres très courts, et j'aurais aimé que les différents aspects évoqués (le quotidien avec les chevaux, la place des femmes dans un univers masculin) soient davantage approfondis.
Cela dit, c'est intéressant, assez prenant, et il y a relativement peu de romans sur ce sujet. Un bon moment de lecture quand même.
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Très joli et original petit texte sur le milieu des courses hippiques americain.
Kathryn Scanlan raconte une histoire vraie, celle de Sonia (dont elle a recueillie de nombreuses heures d'échanges autour de son histoire), passionnée de chevaux depuis son enfance. Dès sa naissance Sonia doit se battre. Et elle continuera, toute sa vie, pour se faire une place au coeur d'un milieu où être une femme est un handicap, encore plus quand on ne vient pas du sérail mais d'un milieu défavorisé. Grâce à son lien sans faille avec les animaux, elle y parviendra en surmontant les épreuves.
A travers de petits chapitres brefs, au style concis et dénué de fioritures comme j'aime, Kathryn Scanlan raconte le quotidien de Sonia à travers des anecdotes drôles, touchantes, rudes ou parfois brutales.
Un livre à découvrir pour les passionnés de chevaux mais pas que. C'est avant tout un récit d'apprentissage, de vie, de ténacité et d'amour des animaux.
Encore une petite pépite aux Editions La Croisée !
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Alors autant l'écrire directement, je n'aime pas l'équitation ! Je comprends parfaitement que l'on puisse aimer mais personnellement ce n'est vraiment pas mon truc !
Mais quand les éditions La Croisée propose un livre dont c'est le thème principal, je l'achète quand même car j'adore cette maison !
Et j'ai beaucoup aimé !
Sonia a toujours su qu'elle voulait travailler dans l'univers de l'équitation. L'auteure nous raconte à travers de courts chapitres et des phrases directes et précises, la vie de Sonia, son amour pour les chevaux, ses nuits dans les boxs, dans les mobil-home, sa vie au sein de cet univers masculin, solidaire et violent.
On découvre les coulisses du monde hippique, le quotidien des lads et des propriétaires d'écuries, on assiste aux courses aux côtés des entraîneurs et des jockeys…..
J'ai beaucoup aimé ce roman, inspiré d'une histoire vraie, l'auteure nous fait vivre aussi biens les bons que les moments difficiles et les réussites de Sonia cette femme si forte et passionnée !
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l'envers du décor !
Alors amoureux d'équitation ou pas, je ne peux que le conseiller !
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On sent la sueur, la crasse mais aussi les box impeccables, l'adrénaline, l'alcool bon marché vite descendu, les nuits courtes et les ruades des chevaux. Mon premier coup de coeur de la rentrée littéraire .
Pendant plusieurs jours je l'ai lu en ayant en tête le titre « cavalier seule » ce qui est proche aussi de la réalité du récit. L'auteure a posé des mots sur la vie menée à toute allure par Sonia, qui devient très jeune entraîneuse de chevaux à partir des années 80 et pour une bonne partie de sa vie.
On est dans le Midwest la plupart du temps, dans des hippodromes, de l'autre côté du décor des primes et des paris, avec les chevaux et tout le microcosme qui gravite autour des bêtes que l'on traite tantôt cruellement tantôt royalement.

Au galop, un cheval c'est « 450 kg de pression qui s'exercent sur un seul membre très fin, un sabot de la taille d'un cendrier tenant dans la main ». Parfait résumé des chapitres courts, nerveux et intenses, pour un roman mené au galop.
En un coup de sabot l'on passe d'une soirée qui tourne mal dans un mobil home aux blagues graveleuses d'un milieu masculin mais où l'entraide existe et aux soins du véto administrés aux hommes…une vie de sacerdoce et de passion qui commence à 4h du matin parfois après une nuit à côté d'un box ou après 2km de marche pour rejoindre l'hippodrome et des repas à base de hot-dogs. Mais on peut aussi se retrouver là car on ne se sait pas quoi faire d'autre de sa vie et souvent on n'arrive plus à faire autre chose.
On est avec des hommes qui savent parler aux chevaux mais qui ont plus de mal avec leurs semblables

On tourne la dernière page en ayant l'impression de quitter à peine la stalle de départ snif

Merci à @babelio et @lacroisée pour cette avant-première
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