Jusqu'ici, tout va bien

⭐️ Par où commencer ? Ce livre est une merveille - rien à voir avec la série Netflix qui vient de sortir je précise au passage -
Ce livre est à la fois beau, poétique, dur, réaliste...

⭐️ L'écriture est fabuleuse, les personnages attachants et touchants. J'ai pris grand plaisir avec cette lecture, passant par toutes les émotions. Ici l'auteur nous livre un roman d'apprentissage de très grande qualité.
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Je ne réussirai probablement pas à trouver les mots pour décrire cet ouvrage. D'abord, il faut savoir que je l'ai lu en moins de 24h, malgré mon nez bouché, mal de gorge et otite qui ne me donnait envie que de dormir. J'étais littéralement obsédée par cette histoire. L'écriture est fascinante, envoûtante et les personnages tous plus attachants les uns que les autres. Mentions spéciales à Doug, Lil et Lucas qui m'ont particulièrement marqué. La fin est comme on pourrait se l'attendre pour un roman tel que celui-ci, soit parfaite et émouvante.
Bref, un roman à lire absolument et que je vais m'empresser d'acheter puisque le savoir à la bibliothèque n'est pas suffisant, je vais le relire c'est certain.

Résumé : Etat de New York, 1968. Doug vit avec son frère - un crétin fini -, sa mère et son père - instable et violent. Quand son père retrouve du boulot, toute la famille déménage dans la stupide ville de Marysville. Mais dans cette stupide ville, il va enfin pouvoir tracer son propre chemin.

Mon avis : Avec beaucoup d'humour et d'ironie, Gary D. Schmidt nous entraîne dans un livre qui se dévore d'une traite (de 400 pages, certes). Sous des airs de loser, Doug est un garçon qui a envie de trouver sa place dans la vie et qui est prêt à se battre - avec ou sans coups de poings - pour y arriver. Un livre qui vous met en colère, qui vous fait rire, qui vous fait pleurer...

Ce livre aux airs de "L'attrape-coeur" avec une pudeur tellement touchante sur des non-dits "qui ne vous regardent pas" et qui pourtant en disent beaucoup.

On ne peut pas dire que Doug a de la chance. Il ne possède rien et le peu qu'il possède est détruit systématiquement par son grand frère ou son père. Son seul réconfort c'est le sourire de sa mère.

Le voilà parachuté dans une petite ville qu'il déteste. Comment faire pour passer le temps ?
Le samedi livraison dans toute la ville, un petit tour à la bibliothèque, un peu de baby sitting et beaucoup d'heure de colle ….

« Jusqu'ici tout va bien » est un très beau roman d'apprentissage. Au début Doug est perdu et en colère mais au contact des habitants de cette petite ville il va se découvrir un certains nombres de talents. Comment ne pas craquer !

C'est un roman très émouvant. Une très belle écriture tout en non-dits et en sensibilité. On pleure, on rit, on se met en colère … que d'émotions. J'ai eu un peu de mal à quitter Doug.
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« Huit boutiques déglinguées et un bar en face duquel on habitait. Quatre pâtés de maisons aussi minuscules et déglinguées que la nôtre. Douze pâtés de maisons avec du gazon devant […]. Quatorze personnes sur leur perron, assises là à traînasser, car il n'y avait pas d'autre chose ennuyeuse à faire dans cette ville ennuyeuse de Marysville. » le jugement de Doug Swieteck, quatorze ans, est catégorique : Marysville, où il vient d'emménager avec sa famille, est un « trou à rats ». Et désormais Doug va devoir vivre dans cette ville stupide, en continuant à subir les brimades, coups et humiliations que lui infligent son père et son frère. Mais Doug ne veut pas devenir un crétin comme son frère. C'est ce qui le décide à entrer, à la suite d'une fille qui manifestement le prend pour un crétin, dans la bibliothèque de Marysville. Il va y découvrir, fasciné, de magnifiques planches représentant des oiseaux dessinés et peints par un grand artiste du XIXe siècle, Jean-Jacques Audubon…

L'avis de Rachel, 15 ans : J'ai adoré ce livre. L'histoire est vraiment bien construite et la plume de l'auteur est juste incroyable. C'est un vrai coup de coeur ! 

L'avis de la rédaction : Je partage tout à fait l'avis de Rachel : la plume de Gary D. Smith est remarquable. Et il y a dans ce roman beaucoup d'autres jolies plumes (celles des oiseaux de l'ornithologue et artiste Jean-Jacques Audubon)… Un vrai coup de coeur pour moi aussi ! 

Génial !
C'est l'histoire de Doug, un garçon qui grandit à travers les pages. À sa façon, il nous saisit grâce aux mots, au ton qu'il utilise pour s'adresser à nous. Et on entre dans son monde, qui n'est pas toujours rose.
Injustice, colère, histoires de famille, d'amitié, et d'amour composent ce conte initiatique. Je suis passée par de nombreuses phases. D'abord, c'est drôle ! J'aime l'esprit de ce jeune ado. Mais j'ai aussi ressenti ... de la rage. Heureusement, il reste fort face à la malveillance des autres. Puis j'ai pleuré, mais je ne vous dirai pas pourquoi.
Le parcours de Doug n'est pas sans épreuve, mais reste porteur d'espoir. Un régal !

Doug déménage à Marysville. Avec lui, son père violent, son frère qui l'imite, sa mère qui se tait et l'ombre du grand-frère parti à la guerre du Vietnam.

Perdu à l'étage de la bibliothèque municipale, il découvre le dessin d'une sterne arctique. Il revient, pour l'admirer d'abord, et puis pour essayer de tracer à son tour le plumage de l'oiseau.

Il rencontre Lil, M. Powell, Mme Windermere, Mme Mason, M. Loeffler et d'autres. Et puis certaines choses sont en train de changer. À commencer par lui.

Dans cette histoire, tout est bouleversant. Doug nous émeut. Il a cette manière de penser, de présenter les faits, d'engager la conversation qui reste en mémoire. Je l'ai admiré pour son courage et sa volonté tout au long du récit.

La plume de Gary D. Schmidt parvient à nous faire ressentir toutes les émotions possibles et à nous faire aimer ses personnages dans leurs imperfections.

Ç'a été un gros coup de poing au coeur pour moi et je ne peux que vous le conseiller !

Enorme, intense. Je n'ai pas lu ce livre, je l'ai dévoré ! Quel plaisir de lecture, celui qui empêche de fermer le livre, qui nous pousse à vouloir savoir toujours plus, au plus près des personnages.

Ce roman pour ados est absolument génial. Tout au long des pages nous suivons la vie de Doug, jeune adolescent, subissant la violence de son père, dans une maison loin d'être un cocon protecteur. Nous plongeons au coeur des États-unis, en 1968, quand les hommes aux rêves trop grands se préparent à marcher sur la Lune. Et Doug va aussi connaitre ces rêves trop grands, pas pour lui, pour ceux qui ne croient pas en lui, ceux qui le rabaissent. Mais Doug va croiser de belles personnes, celles qui tendent la main, celles qui apprivoisent, celles qui font grandir.
J'ai absolument tout aimé dans ce roman, je me suis tant attachée à Doug, à Lil, j'ai aimé passé ces heures à la bibliothèque à leurs côtés. J'ai frissonné de dégoût face à la violence et d'émotions aussi. Tout le monde à ses blessures plus ou moins profondes, Doug lui a su les transformer en force.

Et puis les oiseaux ont une place centrale, les oiseaux tant aimés, symbole de liberté, des ailes qui se déploient et de l'envol, enfin, vers ce que l'on est.

Je ne saurais vous résumer cette histoire plus en détail, mais je vous conseille de tout mon coeur de la découvrir. Passez outre le fait que c'est un roman ados, je sais que cela peut freiner, partez juste à la rencontre de ces personnages et vous saurez l'effet que ça fait !

Un livre plein d'espoir, d'optimisme qui fait du bien.
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1968, Doug déménage dans la « stupide » ville de Marysville. Sa vie n'est pas un long fleuve tranquille : un père violent, une mère aimante mais soumise, un frère hostile et un autre au Vietnam. Un jour où, désoeuvré, il pénètre dans la bibliothèque, il est bouleversé par des lithographies ornithologiques de John Audubon, mais aussi par sa rencontre avec Lil.
A partir de ce jour là, malgré les coups durs et les préjugés contre lui et sa famille, Doug va diffuser, sans s'en rendre compte, son don pour l'empathie et le bonheur.
Ecrit à la 1ère personne, c'est un roman « feel good », d'une bienveillance rare, qui éclaire tous les personnages, même les plus antipathiques. Magnifique !