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EAN : 9782211217132
368 pages
L'Ecole des loisirs (04/10/2017)
4.17/5   141 notes
Résumé :
À quatorze ans, Doug Swieteck vient juste d’arriver dans une nouvelle ville, où il ne connaît personne. Son frère aîné est un crétin fini. Tout semble donc jouer contre lui. Commence alors une histoire sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte, où comédie et tragédie jouent à part égale.

1968. Une petite, petite ville de l’État de New York.
Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, dont un avalé par la guerre du Viet... >Voir plus
Que lire après Jusqu'ici, tout va bienVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Une claque ! Ce roman est absolument parfait (non, je n'en fais pas trop, non).
Doug, 13/14 ans, depuis les Etats-Unis, depuis cette stupide ville de Marysville, depuis 1968, nous parle de ce qu'il vit. Oui, à nous lecteur. Mais il nous tait certaines choses "qui ne vous regarde pas". Des choses trop dures à dire. Car la vie de Doug n'est pas facile, loin de là. Mais cette stupide ville de Marysville n'est peut-être pas si stupide. A cause de Lil d'abord ("je vous ai dit à quel point elle est jolie?"). A cause de M. Powell, le bibliothécaire aussi. Et puis à cause de M. Ferris, le prof de physique. A cause de Mme Windermere et de ses glaces. Et Joe Pepitone, et M. Ballard. Et puis Audubon et la sterne arctique... (allez jeter un oeil aux planches de "Oiseaux d'Amérique", vraiment). Bien sûr il y a aussi le père, et Ernie Eco, et M. Reed, et le principal M. Peattie. Mais peut-être tout n'est-il pas noir ?
Les personnages sont touchants, attachants. L'écriture est simple, intelligente, percutante. J'ai souris, j'ai versé ma larme, je me suis révoltée, mise en colère, réjouie. 365 pages d'émotions qu'il est bien difficile de lâcher. 365 pages à la fois sombres et pleines d'espoir. Mais surtout pleines d'espoir. Un livre lumineux.
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On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. C'est probablement ce que Doug Swieteck se dit en ce début de roman. Il n'est pas ravi de quitter sa petite ville natale après le licenciement de son père ; ni de voir la tristesse de sa mère, sachant que son mari va retrouver à Marysville un copain qui l'entrainait toujours dans des plans foireux ou des virées au bar du coin. Doug a raison d'être méfiant. Marysville est une bourgade paumée où il n'y a rien à faire, où il fait trop chaud et où la maison trouvée par le copain de son père n'est rien d'autre qu'un trou à rat exigu.

La guerre du Vietnam fait rage. Lucas, le frère ainé de Doug s'y trouve et les nouvelles sont assez laconiques. L'Homme s'apprête à marcher sur la Lune. Doug, lui, subit la violence paternelle et la bêtise cruelle de son frère Christopher. Etiqueté de « voyou » en raison de ses proches, il se retrouve mêlé à des bagarres au collège et est dans le collimateur de plusieurs enseignants. Bien décidé à ne pas ressembler à sa famille et encouragé par le beau (et rare) sourire de sa mère, Doug va chercher du travail et rencontrer deux personnes qui vont radicalement transformer sa vie. Lil' d'abord, la fille déterminée de l'épicierie du coin où il trouvera un travail de livreur et Mr Powell, le bibliothécaire. C'est avec lui que Doug rencontrera pour la première fois, les oeuvres du naturaliste Audubon : de magnifiques peintures d'oiseaux d'Amérique. D'étincelle en étincelle, il découvrira son humanité et des talents qu'il ne soupçonnait pas.

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas déflorer l'histoire mais le roman ne s'arrête pas là. La vie de Doug est bien plus foisonnante. Grâce à son caractère volontaire et sa réelle gentillesse, il va faire de surprenantes rencontres et vivre des moments d'une grande intensité.

Ce roman rédigé dans une langue fluide et bourré d'humour dessine en mots choisis l'évolution du personnage principal. Il est aussi riche de nombreux thèmes sans que cela ne donne une impression trop touffue. Gary D. Schmidt parvient à nous emmener dans une large gamme d'émotions grâce à la spontanéité de Doug qui joue avec subtilité des non-dits et rend ainsi le lecteur complice. Il nous offre également une multitude de personnages hauts en couleurs à la psychologie particulièrement fouillée et superbement décrits.

Je ne peux que vous conseiller vivement ce petit bijou passionnant et lumineux. Un roman initiatique, un récit de résilience qui vous donnera la pêche d'un bout à l'autre.
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Arrivé à Sion en octobre 2017.
FICHE FAITE

R. En 1968, dans une petite ville du Nord de l'Etat de New-York, Douglas est le dernier d'une famille de trois garçons. Son père et ses frères sont des hommes frustes et violents ; l'aîné est parti à la guerre au Vietnam. Seule sa mère illumine sa vie avec son sourire. le père ayant perdu son emploi, la famille doit déménager. Dans la petite ville "pourrie" où ils arrivent, Douglas rencontre l'un des bibliothécaires qui le repère pour son don pour le dessin et fait connaissance avec une partie de la population par son petit travail de livreur pour l'épicerie. Malgré les difficultés engendrées par les amitiés douteuses de son père et les suspicions qui pèsent sur son frère, Douglas rencontre aussi des gens qui ont un regard positif sur lui.

C. Roman d'apprentissage intéressant, avec une écriture travaillée. Les situations évoquées sont parfois douloureuses mais le roman donne confiance dans l'humanité et encourage à garder espoir dans les situations difficiles. Bien sûr, l'évolution du père et du frère aîné sont étonnament positives mais sans que cela soit excessif. Ce roman permet également de valoriser le talent artistique et de faire découvrir le peintre Aubudon ainsi que de faire réfléchir au pillage des oeuvres d'art. le passage sur le théâtre est peut-être superflu mais ne gêne pas le récit. Beaux portraits d'adultes.

MC. difficulté sociale / dessin / solidarité / oeuvre d'art / préjugé / théâtre / guerre du Vietnam

P. - Qu'est-ce qui protège Douglas et lui donne de la force dans les situations difficiles ? Sa mère a-t-elle aussi des sujets de réconfort ? - Comprenez-vous la volonté de Douglas de réunir les différentes planches d'Aubudon déjà retirées du livre et vendues ? Partagez-vous la conviction du bibliothécaire et de Douglas que ces dessins doivent rester dans le livre ? Y a-t-il un lien avec la mission des médiathèques publiques ? - Que peut-on dire de la population de Marysville ? - Quelles sont les personnages que vous préférez dans le roman ? - le père de Douglas est-il volontairement malfaisant ou est-il seulement sous une mauvaise influence ? Son évolution à la fin du roman était-elle prévisible ? - Lucas revient-il de la guerre du Vietnam seulement mutilé ? Quelles sont les difficultés qu'il rencontre ? Que peut-on dire du professeur d'éducation physique ?
Nathalie 14/11/2017
-----------------------------------------------------------------------------------------------Ce que j'ai trouvé positif dans ce roman ,c'est la façon dont est montrée l'évolution du personnage principal Doug, qui ,de haineux et révolté qu'il est au début du livre à l'arrivée à Marysville, devient beaucoup plus constructif . Il y a de l'agressivité dans cette famille et on a parfois envie de se révolter nous aussi contre l'attitude du père irresponsable (et son changement à la fin est un peu trop beau!), du frère brutal et de ce qui parait être la passivité de la mère. Mais petit à petit les personnages changent. Très belles leçons de dessins et descriptions des oiseaux d'Amérique.
A relire
Niveau: à partir de la 5ème?
Dominique 22 novembre 2017
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J'ai beaucoup apprécié ce récit car Doug est très attachant et son évolution tout à fait crédible. le changement du père peut paraître un peu trop miraculeux mais comme on n'a que le regard de Doug beaucoup de choses nous échappent à propos de cet homme ce qui rend son cheminement mystérieux et acceptable. La capacité de Lucas a refaire surface et sa lutte pour reprendre pied me paraît vraisemblable car il est entouré d'êtres qui l'aiment comme il est et qui croient en lui et qui eux-même se donnent beaucoup de mal pour réussir à surmonter leurs épreuves. C'est d'ailleurs aussi ce qui permet à Doug de ne pas baisser les bras. le portrait de la mère tout en retenue et force calme est très beau.
Ségolène 7/01/2018
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R
Doug emménage dans une toute petite ville de l'Etat de New-York car son père, récemment licencié, vient d'y trouver du travail dans une usine de papier. Doug est en souffrance à cause de sa famille, avec un père alcoolique. Battant sa femme et ses fils, il les humilie. Les deux frères ainés de Doug sont des voyous : l'aîné étant parti faire la guerre au Vietnam pour se racheter alors que le second, une petite frappe, terrorise la ville. A cause d'eux, la famille a une mauvaise réputation et Doug se trouve marginalisé tant par ses professeurs à l'école que par le voisinage. 
Seul l'assistant bibliothécaire lui fait confiance et décèle en lui un talent exceptionnel en dessin. Grâce à ce dernier et pouvant compter sur son courage et une grande intelligence, Doug réussit peu à peu à faire changer les gens d'avis.
C
J'ai eu du mal à rentrer dans le roman… avant de le dévorer. La personnalité de Doug est exceptionnelle. On s'attache à ce bonhomme qui malgré toutes les embuches ne se décourage pas et fait tout pour s'en sortir : il reste honnête alors que son père et ses frères lui montrent le mauvais exemple, travaille pour gagner des sous et a une grande morale. Il influence positivement toute sa famille. Son père rend l'argent qu'il avait volé et son frère ainé, handicapé depuis son retour du Vietnam, redonne un sens à sa vie en devenant entraineur de basket.
Niveau : 5ème -4ème
Stéphanie le 4/02/18
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C : le début m'a paru un peu niais, démagogique et peu engageant, puis j'ai succombé au charme touchant de ce roman qui distille une innocente poésie du quotidien. On suit l'épanouissement du héros avec inquiétude et espoir, d'autant plus peiné par les épreuves qu'il les évoque de façon indirecte et concrète, sans apitoiement ni affect. On comprend comment son attitude brusque et provocante est le fruit de ses blessures, de sa peur du regard de l'autre.
MC regard de l'autre / maltraitance / confiance en soi / dessin / guerre du Vietnam
Niveau 5e 4e
Pistes de réflexion :
Comment réagissez-vous face à quelqu'un qui agirait de façon brusque et provocante comme Doug ou son frère au début du roman ?
Pourquoi Doug a-t-il cette attitude ?
Qu'est-ce qui le pousse à changer ?
EM 01/2018
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Au risque de paraitre rabat-joie, j'ai trouvé bien des longueurs dans ce textes, des invraisemblances aussi et j'ai bien peur que les collégiens d'aujourd'hui aient du mal à accrocher.
Le personnage de Lil et l'attachement qui nait entre les deux jeunes, souvent suggéré, me semble bien décrit. par contre, la culture très américaine, les centres d'intérêts et le mode de vie décrits dans ce roman sont étrangers à nos élèves. La répétition des questions ouvertes m'a lassée et je n'ai pas trouvé de réponses à toutes mes questions. La fin est trop belle, l'épisode du théâtre à Broadway, la maladie de Lil, le changement du père, tous ces évènements ne sont pas crédibles. "Véridique" dirait Doug.
Hélène, 14/02/2018
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"Un jour Joe Pepitone m'a donné sa casquette de base-ball des Yankees de New-York.
Véridique.
Il me l'a donné. A moi, Doug Swieteck. A moi."
Voilà le roman est lancé. Il sera tout au long de ses pages sur ce ton. Doug nous raconte, un moment de sa vie qui va basculer suite au déménagement à Marysville ( dans la partie nord de l'état de New-York) une ville qu'il n'aime vraiment pas. Doug est un garçon touchant qui nous raconte le dur apprentissage de la vie d'ado. Il va faire des rencontres qui vont l'aider à passer ce cap qui est bien difficile pour lui. Il y a aussi les autres.... Des toxiques qui pourront peut-être s'amender au fil des mois.
L'écriture est surprenante et belle et c'est plutôt agréable à lire. On se laisse prendre facilement au style. Les personnages sont vraiment intéressants et la vivacité du jeune héros donne un ton plaisant à cette histoire.
Un roman plutôt optimiste avec quelques moments difficiles pour Doug. Ce gamin il m'a fait rire, touché et ému. Une histoire généreuse qui me fait dire que cela ne se passe comme ça que dans les romans. Mais cela fait du bien.
Avec une quatrième de couverture en forme d' inventaire.

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Ne pas aller jusqu'au bout de ce roman serait une terrible erreur...mais on ne peut que le finir tant la petite mécanique mise en place par l'auteur est redoutablement bien rôdé. Rien de facile dans la vie de Dough que l'on avait déjà entr'aperçu dans le précédent roman de Gary D. Schmidt puisqu'il est un des amis de Holling Hoodhood de "La guerre des mercredis". Cette fois-ci, c'est lui le personnage principal, et il vient de déménager à Marysville, "une stupide ville" qu'il excècre. Entre son père violent et ses frères tout aussi maltraitants, la vie n'est pas une sinécure pour Dough. Mais il développe une espèce de philosophie de la vie qui fait qu'il avance vaille que vaille, porté par son amour de la beauté qui se révèle à lui dans la bibliothèque municipale quand il découvre le livre de l'ornithologue John James Audubon. Épaulé par un bibliothécaire, il s'essaie au dessin - avec talent - et affronte toutes les épreuves de la vie (et elles sont nombreuses), en se construisant un petit monde avec ces planches d'oiseaux et sa passion pour Joe Pepitone, star du base-ball dans les années 60.
On est en effet en 1969 aux États-Unis, en pleine guerre du Vietnam à laquelle participe son grand frère, l'année aussi où l'on va marcher sur la lune, et au travers se sa petit vie de collégien, c'est tous les événements majeurs de cette époque qui vont entrer en scène, vus sous le égard d'un adolescent en souffrance. En souffrance, mais pas résigné et qui va réussir à "aller là où il veut aller" grâce à l'art et à l'amour. Un bijou de littérature jeunesse qui m'a ému jusqu'aux larmes et qu' il faut faire tourner autour de soi pour partager cette beauté. Celle du texte, mais aussi celle des planches de John James Audubon qui existent vraiment et sont exceptionnelles de beauté.
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critiques presse (1)
Ricochet
30 septembre 2018
Un beau sujet et une belle écriture, un livre à ne surtout pas manquer.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il m'a regardé, puis il a regardé ma mère et Lucas à l'intérieur de la camionnette.
-Lucas, a-t-il dit.
-Hey, a dit Lucas.
Mon frère m'a encore regardé, puis il est allé dans la camionnette.
-Dis-moi si ça fait mal.
Il a mis un bras autour de Lucas, Lucas a glissé un bras autour du cou de mon frère, et il l'a sorti de la voiture, juste comme ça, et il l'a installé dans le fauteuil roulant.
-Merci, petit frère, a dit Lucas.

Et mon frère, mon frère Christopher a dit:

-Pas de problèmes, Lucas. Quand tu veux.

On a donc emmené Lucas dans le Trou à rats, mon père a demandé comment on comptait le monter dans notre chambre en fauteuil roulant, et Christopher a dit:
-On a tout prévu.

Et Lucas a fait ce sourire.
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Vous savez, quand on pleure, quelque chose reste dans l'air. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut voir, ou humer, ou sentir. Ou dessiner. Mais c'est là. C'est comme le hurlement du goéland marin, qui crie dans l'espace vide et immaculé qui l'entoure. Vous ne pouvez pas l'entendre quand vous regarder la peinture. Mais cela ne veut pas dire que cela n'existe pas.
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- Il y a des choses dans ce monde qu'on ne peut pas arranger. Elles ont lieu, et ce n'est pas de notre faute, bien qu'il arrive qu'on soit obligé de faire avec. Il y a d'autres choses qui ont lieu dans ce monde qu'on peut arranger. Et c'est à cela que se consacrent les bons professeurs comme moi.

Grognement généralisé de toute la classe. Sauf de moi. Mademoiselle Cowper et moi, on s'est regardé dans les yeux. Peut-être, ai-je pensé, peut-être que tout n'est pas complètement foutu..."
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La casquette de Joe Pepitone [...] c'est la seule chose que j'ai jamais eue qui n'ait pas appartenu à un autre Swieteck avant moi. Je l'ai cachée pendant quatre mois et demi. Puis mon stupide frère en a entendu parler. Il est arrivé un soir où je dormais, il m'a tordu le bras dans le dos tellement fort que ne pouvais plus crier et il m'a laissé le choix entre avoir un bras cassé ou lui donner la casquette de baseball de Joe Pepitone. Je me suis décidé pour le bras cassé.
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_Vous avez dessiné la guerre.
Silence de l'entraîneur M. Reed. La main pressant le bloc-notes et l'appuyant contre le bureau.
_Mon frère y étai aussi, ai-je dit. Il est rentré.
Longue minute de silence.
_Non, il n'est pas rentré, a dit finalement l'entraîneur M.Reed. (Sans prendre sa voix de sergent.) Personne ne rentre jamais du Vietnam. Pas vraiment.
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