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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Hasard des impératifs challengesques de Babelio, ma lecture de cet Hôtel des Deux Mondes, prévu de longue date pour entrer dans un certain item tombe à la fois peu de temps après une lecture décevante d'un roman du même auteur, et juste après la lecture d'une pièce de Maeterlinck ayant également pour sujet central la mort.

Pour le coup, Maeterlinck et Schmitt, c'est vraiment deux salles, deux ambiances, même si les deux auteurs sont belges (il dit qu'il voit pas le rapport… pfff le Nul). Au huis-clos oppressant et plus riche de silence que de rebondissements de Maurice, on peut opposer la grande machinerie bavarde et rocambolesque d'Eric-Emmanuel. Je dis bavarde, mais je suis un peu méchant, Schmitt sait écrire les dialogues, créer le mouvement, susciter l'intérêt. On ne s'ennuie pas mais on ne reste pas non plus uniquement à la surface des choses, certains échanges sont très philosophiques, le bonhomme a quand même fait Normale Sup, est agrégé de philo et a fait sa thèse sur Diderot et la Métaphysique. le sujet est donc maîtrisé, on ne se moque pas.

J'avais vu l'adaptation il y a bien longtemps (15 ans ? 20 ans ? Je conserve les dates de mes lectures mais pas de mes expériences de spectateur, c'est dommage) mais je n'avais pas pris la peine de lire le texte dans la foulée (ce que je fais maintenant plus souvent, la maturité n'est pas un concept surfait). J'ai trouvé l'auteur très pointilleux dans ses didascalies, on sent celui qui met habituellement en scène ses propres pièces et entend qu'on fasse un peu comme il veut faire. L'ensemble a un petit côté grand Barnum, mais certains personnages parviennent à être touchants et on retient un peu son souffle en attendant le verdict de l'ascenseur. Je ne vous explique pas, allez lire des critiques qui sont moins tatillonnes sur le spoil ou encore mieux… lisez la pièce.

Bref, après cette expérience de lectures enchainées, je me confirme que je préfère le Schmitt dramaturge que le romancier… et je me découvre plus adepte de théâtre symboliste que de spiritualité boulevardisante (je néologise mais vous avez compris le concept). Comme quoi, la maturité permet aussi de mieux se connaître… ou de constater qu'on évolue !

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J'ai bien aimé l'idée de la pièce. Cet hôtel un peu spécial dans lequel attendent les âmes des êtres dans le coma. Puis, on les appelle dans l'ascenseur: s'ils montent, ils meurent, s'ils descendent, ils ont une deuxième chance de vie sur terre. En revanche, je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvés un peu fade. La pièce est très courte, c'est vrai, mais du coup, j'ai trouvé que les personnages manquaient un peu d'épaisseur.
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Lire une pièce de théâtre est toujours un exercice frustrant, il faudrait la voir animée par le jeu des acteurs pour en goûter tout le sel.

Histoire sympathique et personnages attachants, même si le noeud de l'affaire se devine assez vite, mais cherche-t-il à se cacher, après tout ce n'est pas un polar.

Illustration plus profonde aussi du mystère de la vie et de son corolaire la mort, instants suspendus au câble de l'ascenseur, dont on ne sait jamais s'il va monter ou descendre.
Le rôle exact du Docteur S... reste encore nébuleux : elle accueille, elle rassure, elle explique, mais elle ne peut rien empêcher ni prédire. Illustration de notre impuissance, peut-être.
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Agréable mise en scène théâtrale de questions métaphysiques.
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J'ai voulu abandonner au début de ma lecture... certains passages étant obscènes pour être obscènes sans que ça apporte quoi que ce soit dans la pièce selon moi.
J'ai tout de même persévéré dans ma lecture et j'ai découvert une deuxième partie plus douce, plus réflexive. le tout sur fond d'une belle histoire. Et, enfin accrochée à la lecture, que la pièce se termine laissant libre cours au lecteur d'imaginer ce qu'il veut, même si cela peut être frustrant.
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Sourire de la mort, rêver d'une issue possible par un ascenseur, descendre redescendre, monter vers l'inconnu, original et poignant. Cette pièce de théâtre n'est pas sans rappeler Oscar et la dame en rose.
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