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Citations sur La traversée des temps, tome 1 : Paradis perdus (464)

Il n’existe pas d'humain plus légitime à habiter ici que là. Le migrant, ce n'est pas l'autre ; le migrant c'est moi hier ou moi demain. Par ses ancêtres ou par ses descendants, chacun de nous porte mille migrants en lui.
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Un matin, les bourrasques s'atténuèrent, l'atmosphère s'adoucit, les chutes de neige s'espacèrent. Vers midi, les derniers flocons voletèrent, légers, frétillants, tels des danseurs attardés qui ne seraient pas venus rejoindre le sol, mais les airs.
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Beaucoup d’entre nous logent, au fond d’eux-mêmes, dans un univers différent de la réalité. Sinon, comment expliquer l’appétit de littérature chez les uns, la dépression chez les autres ? Les hasards de la naissance nous obligent à parcourir un monde sans rapport avec celui que notre inconscient, lui, continue à habiter.
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Quand tu aimes, tu ne cesses jamais d’aimer. L’amour se transforme, il ne part pas.
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Nous sommes aveugles au monde parce que aveuglés par nous-mêmes. Nous sommes sourds au monde parce que assourdis par nous-mêmes. La rêverie nous sauve en nous rendant au monde.
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L'inconnu est le père de l'épouvante. Les hommes fuient l'ignorance. Quand ils n'aménagent pas le vide avec le savoir acquis, ils le comblent par l'imagination.
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Elle ne se contente pas de l'aider à vivre, elle lui apporte une raison de vivre.
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L'étranger dérange. Rien de plus spontané que la méfiance qu'il provoque. il se tient au-delà de la frontière, pas seulement celle du village ou du pays, ni celle de la langue, mais aussi la frontière humaine. Était-il un homme comme nous celui qui ne parlait pas comme nous ? Un homme celui que nous ne comprenions pas, qui s'habillait autrement, qui agissait diversement ?
Il y avait deux réactions à ce malaise : le dénigrement et l'hospitalité.
L'hospitalité effaçait progressivement le trouble. Recevoir l'inconnu, lui donner à boire, à manger, lui fournir un endroit où dormir nous permettait de l'apprivoiser, de retrouver des points communs sous les épineuses différences. L'hospitalité le réintégrait à la famille humaine - et, ce faisant, l'élargissait.
Le dénigrement, lui accentuait le malaise. Au lieu de réduire la distance, il la creusait. L'étranger, gangrené par des soupçons de bêtise, de cruauté, de paresse, était assimilé à une espèce inférieure, ne possédant plus d'humain que les traits.
L'hospitalité est réfléchie, la xénophobie pulsionnelle. Si la sagesse de l'hospitalité constitue une chemin de paix, la passion xénophobe a pour seul horizon la violence et la guerre.
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Accuser de crêtinerie ceux qu’on ne comprend pas revient à déclarer la sienne
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Quelque temps auparavant, mon existence me déplaisait puisque, à mes yeux, elle ne se composait que d'ingrédients repoussés ; maintenant que je les acceptais, elle s'améliorait. Je n'avais pas changé ma vie, mais mon regard sur ma vie.
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