Les perroquets de la place d'Arezzo

Monsieur E.E.S., vous êtes un coquin !
Les habitations de la place d'Arezzo bruissent d'histoires d'amour peu conventionnelles, c'est le moins qu'on puisse dire.
Elles cachent aussi bien des drames, peu conventionnels, eux aussi.
Et, tout ça, sous le caquètement incessant des perroquets et perruches.
Ce n'est pas mon livre préféré de cet auteur... surtout quand je le compare avec « La nuit de feu » qui vole beaucoup, beaucoup plus haut...mais sa plume mérite les trois étoiles.

L'histoire met en scène une panoplie de personnages hétéroclites n'ayant en commun que les faits d'habiter la place d'Arezzo et d'avoir reçu une mystérieuse lettre d'amour anonyme.

Véritable ode à la diversité, le livre brosse un éventail de portraits des relations amoureuses et intimes. Un roman à la fois divertissant et réfléchi, drôle et triste, kitsch et contemporain... Pour tous les goûts en un seul livre!

L'idée de départ est très intéressante : imaginer la réaction des différents personnages recevant une lettre anonyme disant "Ce mot simplement pour te dire que je t'aime. Signé :tu sais qui".
Et justement, on ne sait pas qui... et là, chacun va imaginer qui est l'auteur du billet en fonction de son présent, son passé, ses attentes,...
Ce roman se lirait mieux s'il n'y avait pas autant de personnages et de chapitres sautant des uns aux autres. Il faudrait presque tenir un carnet pour se souvenir de qui est qui, quels couples se font et se défont.
Peut-être que cette histoire se prêterait mieux au style cinématographique ?

Un peu de mal à entrer dans l'histoire dans les premiers chapitres, dû à la présentation des nombreux personnages. Une fois la première partie passée, la lecture est aisée et l'intrigue est très attrayante. Ne vous laissez pas décontenancer par l'épaisseur du livre, il est génial !

L'auteur dresse une représentation des moeurs de notre temps. Ce roman aborde le thème de l'amour et de la sexualité au vingt-et-unième siècle et sous toutes ses formes.

Le lecteur se retrouve aux premières loges de cet imbroglio amoureux. C'est touchant mais aussi très amusant. Bonne surprise !

Salutations d'Exquimots !
Lien : http://www.exquimots.fr

Lire un pavé de 778 pages en format poche est pour moi assez rédhibitoire mais comme on me l'a offert, j'ai ajusté mes lunettes.
Tous les protagonistes de cette histoire vivent autour de la place d'Arezzo, célèbre pour ses volatiles multicolores composés de perruches et de perroquets.
C'est une galerie de personnages croustillants, tous gouvernés par leurs désirs et fantasmes. Un jour, chacun reçoit une lettre mystérieuse disant -"ce mot, simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui -"
Comment vont-ils réagir ? L'amour n'a pas le même sens pour tout le monde. Et qui est ce corbeau ou cette colombe ? A-t'il mesuré les conséquences d'une telle lettre ?
Ce roman aborde la sexualité sous toutes ses formes. Rien de scabreux.
La difficulté pour moi, a été de me rappeler qui était qui, qui couchait avec qui...
Bien sur, certains se détachent du lot mais tout de même, entre : Bidermann, Baptiste, Patricia, François Maxime, Séverine, Faustina, Josephine, Eve, Albane, Marcelle, Wim, Meg, Petra, Oxana, Ludo, Victor, Diane, Xaviere, Orion, Tom, Nathan, Hippolyte, Germain et la petite Isis, et bien, pas facile de s' y retrouver.
Une fresque amoureuse, parfois caricaturale, plaisante à lire mais ce ne sera pas mon préféré d'Eric-Emmanuel Schmitt. Et les perroquets, dans tout ça ? A vous de le découvrir.

Dans ce long roman qui se situe, place d'Arezzo, un quartier huppé de Bruxelles et occupée en son centre par une multitude de perroquets qui bavardent sans cesse dans les arbres, Eric Emmanuel Schmitt nous raconte l'histoire sentimentale et sexuelle de plusieurs personnes.
Tour à tour, il nous fait entrer dans la vie de chaque personnage. Chaque partie, du roman, intitulée successivement « Magnificat », « Repons », « Dies irae », décrit les personnages, leurs comportements, l'évolution de leurs relations, et les conséquences de leurs comportements.
Ainsi, on découvre, sans aucune grossièreté, des personnages attirés par l'érotomanie, le sadomasochisme, l'homosexualité, le triolisme, la prostitution, la débauche à plusieurs partenaires, l'amour d'un conjoint plus jeune que soi, un sidaïque amoureux.
Tout comme les autres romans d'EES, ce livre est agréable à lire. EES aborde des thèmes universels, l'amour, le sexe, avec bienveillance et sans condamnation.
Cependant, noyée dans les multiples chapitres et personnages, il m'a été nécessaire de m'aider d'un mémo des personnages… !

Dans ce roman Eric-Emmanuel Schmitt nous invite dans l'intimité des habitants de la place d'Arezzo, à Bruxelles. Ici se croisent un politicien, une fleuriste, une attachée de presse, un auteur, un beau jardinier timide et sa petite fille surdouée, son acolyte au physique ingrat, une femme de ménage, un galeriste et son assistante… célibataires, mariés, amants, maîtresses, cocus, hétéros, homos. Ils reçoivent tous un jour une mystérieuse enveloppe jaune dans laquelle on a glissé une lettre où est seulement écrit : « Ce mot pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui ».
Ce message à l'allure plutôt romantique va cependant se révéler être le détonateur d'une bombe faite de fantasmes, de désirs, de besoins, de mensonges, de regrets ou de remords. Sous les cris incessants des perroquets qui peuplent également la place, les couples se font et se défont. On suit tour à tour, dans des chapitres courts, les différents personnages.
J'ai un avis très mitigé sur ce roman, certes l'écriture d'EES est toujours aussi fluide, précise et agréable à lire, mais je me suis un peu perdue dans cette histoire.
Dans la première partie du livre je me suis crue dans un roman de Katherine Pancol face à la foultitude de personnages mis en scène.
De plus j'ai été profondément agacée par la mésaventure survenue à l'un des héros, homme politique célèbre, en passe de devenir premier ministre, qui se fait arrêter pour viol sur une domestique mettant à mort sa carrière politique, ses ambitions, son mariage. Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existée ne saurait être pure coïncidence !!!
J'ai la dent dure, mais il s'agit de l'un de mes auteurs préférés et j'attendais beaucoup de cette lecture.

J'avoue avoir eu du mal à arrêter un avis sur ce livre. L'auteur a réussi à me faire passer le cap des 500 pages malgré plusieurs passages à vide. Son écriture, souvent juste et interpellante, m'a sans doute retenue, ainsi que le choix de l'intrigue que j'ai trouvée originale et prometteuse.

Les personnages tombent quelquefois dans le cliché mais illustrent parfaitement à quel point nos désirs sont variables et ne répondent à aucune logique. Ôde à l'amour, à l'humain, à la chair et à l'érotisme, j'espérais peut-être que le livre me transporte plus loin, me fasse vibrer au travers des rencontres entre ces corps. Éric-Emmanuel Schmitt met également l'accent sur la différence, sur la perception que chacun a de soi, de l'autre et à quel point nous pouvons parfois faire fausse en route en nous fiant à nos croyances bien établies.

En résumé, ce n'est pas, selon moi, son meilleur roman : l'idée de départ est très bonne, son type d'écriture me charme, mais un ingrédient manque pour que la magie opère réellement.

Lien : http://mademoiselleliberte.c..

Roman d'amour et de sexe déclinés sous toutes ses formes, pures et dévouées; autour d'une place de Bruxelles, vivent des familles très diverses mais plutôt aisées financièrement et culturellement. Une lettre anonyme envoyée à toutes perturbe bientôt la routine de tout ce petit monde.
L'auteur nous donne un dictionnaire amoureux où sont exposées les différentes formes de l'amour. Ne vous attendez pas à un recueil "osé" loin de là mais à une étude de notre société face à leurs élans amoureux à tout âge.
Très bien écrit, un peu long, on se laisse bercé par l'écriture.

Un avis mitigé. le début du livre semble long, l'auteur présente les personnages qui sont multiples. Dans la deuxième partie, nous sommes un peu perdu "qui est qui ?" mais j'avoue que les personnages deviennent vite familiers. La fin est mieux, mais il faut y arriver car le livre fait 700 pages. J'ai apprécié l'esprit philosophique, mais pas les tendances sexuelles de la plupart des personnages. Des êtres imbus, hypocrites... qui se cachent derrière une façade.