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3,65

sur 908 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ce roman Eric-Emmanuel Schmitt nous invite dans l'intimité des habitants de la place d'Arezzo, à Bruxelles. Ici se croisent un politicien, une fleuriste, une attachée de presse, un auteur, un beau jardinier timide et sa petite fille surdouée, son acolyte au physique ingrat, une femme de ménage, un galeriste et son assistante… célibataires, mariés, amants, maîtresses, cocus, hétéros, homos. Ils reçoivent tous un jour une mystérieuse enveloppe jaune dans laquelle on a glissé une lettre où est seulement écrit : « Ce mot pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui ».
Ce message à l'allure plutôt romantique va cependant se révéler être le détonateur d'une bombe faite de fantasmes, de désirs, de besoins, de mensonges, de regrets ou de remords. Sous les cris incessants des perroquets qui peuplent également la place, les couples se font et se défont. On suit tour à tour, dans des chapitres courts, les différents personnages.
J'ai un avis très mitigé sur ce roman, certes l'écriture d'EES est toujours aussi fluide, précise et agréable à lire, mais je me suis un peu perdue dans cette histoire.
Dans la première partie du livre je me suis crue dans un roman de Katherine Pancol face à la foultitude de personnages mis en scène.
De plus j'ai été profondément agacée par la mésaventure survenue à l'un des héros, homme politique célèbre, en passe de devenir premier ministre, qui se fait arrêter pour viol sur une domestique mettant à mort sa carrière politique, ses ambitions, son mariage. Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existée ne saurait être pure coïncidence !!!
J'ai la dent dure, mais il s'agit de l'un de mes auteurs préférés et j'attendais beaucoup de cette lecture.

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C'est toujours avec beaucoup d'impatience et d'emotion que j'entame la lecture d'un nouvel ouvrage d'EES;et je dois dire que je suis a la fois surprise et decue.Surprise car cela ne lui ressemble pas d'ecrire de tels propos,avec ce vocabulaire vulgaire.Neanmoins,ce ne fut pas une corvee de le lire jusqu'au bout car j'avais envie de connaitre le fin fond de l'histoire.
Roman avec des personnages representant l'amour tel que la societe le vit au 21e siecle;et franchement,cela ne donne pas envie de connaitre cet amour decrit
Ouvrage curieux,mais a lire quand meme
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Lire un pavé de 778 pages en format poche est pour moi assez rédhibitoire mais comme on me l'a offert, j'ai ajusté mes lunettes.
Tous les protagonistes de cette histoire vivent autour de la place d'Arezzo, célèbre pour ses volatiles multicolores composés de perruches et de perroquets.
C'est une galerie de personnages croustillants, tous gouvernés par leurs désirs et fantasmes. Un jour, chacun reçoit une lettre mystérieuse disant -"ce mot, simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui -"
Comment vont-ils réagir ? L'amour n'a pas le même sens pour tout le monde. Et qui est ce corbeau ou cette colombe ? A-t'il mesuré les conséquences d'une telle lettre ?
Ce roman aborde la sexualité sous toutes ses formes. Rien de scabreux.
La difficulté pour moi, a été de me rappeler qui était qui, qui couchait avec qui...
Bien sur, certains se détachent du lot mais tout de même, entre : Bidermann, Baptiste, Patricia, François Maxime, Séverine, Faustina, Josephine, Eve, Albane, Marcelle, Wim, Meg, Petra, Oxana, Ludo, Victor, Diane, Xaviere, Orion, Tom, Nathan, Hippolyte, Germain et la petite Isis, et bien, pas facile de s' y retrouver.
Une fresque amoureuse, parfois caricaturale, plaisante à lire mais ce ne sera pas mon préféré d'Eric-Emmanuel Schmitt. Et les perroquets, dans tout ça ? A vous de le découvrir.
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Un avis mitigé. le début du livre semble long, l'auteur présente les personnages qui sont multiples. Dans la deuxième partie, nous sommes un peu perdu "qui est qui ?" mais j'avoue que les personnages deviennent vite familiers. La fin est mieux, mais il faut y arriver car le livre fait 700 pages. J'ai apprécié l'esprit philosophique, mais pas les tendances sexuelles de la plupart des personnages. Des êtres imbus, hypocrites... qui se cachent derrière une façade.
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Monsieur E.E.S., vous êtes un coquin !
Les habitations de la place d'Arezzo bruissent d'histoires d'amour peu conventionnelles, c'est le moins qu'on puisse dire.
Elles cachent aussi bien des drames, peu conventionnels, eux aussi.
Et, tout ça, sous le caquètement incessant des perroquets et perruches.
Ce n'est pas mon livre préféré de cet auteur... surtout quand je le compare avec « La nuit de feu » qui vole beaucoup, beaucoup plus haut...mais sa plume mérite les trois étoiles.
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Des perroquets échappés volontairement ou non se sont reproduits dans différents endroits bruxellois. La place d'Arezzo a retenu le regard d'Éric-Emmanuel Schmitt.
Les volatiles ont colonisé le square verdoyant de la place. Ils y vivent piailleurs, discutailleurs, amoureux, observateurs des humains qui les regardent distraitement ou d'un mauvais oeil.
Ces humains sont aussi piailleurs, discutailleurs, observateurs des uns et des autres, amoureux ou en désamour, seul, en couple, à trois... et le manège de leur sexualité n'échappe pas à l'oeil des perroquets et perruches comme il n'échappe pas à la plume (!) de l'écrivain nous entraînant avec lui dans la très belle Avenue Molière aboutissant aux immeubles et maisons luxueuses de la place d'Arezzo, du nom de l'inventeur des noms des notes.
Un autre oeil observe ce manège et envoie un message anonyme bienfaisant qui va bouleverser quantité de vies dont le ou les désir(s) sont mis à mal.
De l'obsédé (référence qui éclate aux yeux) en passant par l'adolescente en recherche jusqu'au mari conciliant jusqu'à l'échangisme toléré (et j'en passe), depuis le couple unisexe jusqu'à l'amour triomphant d'une femme doutant d'elle-même (et j'en passe), toute la gamme et le manège des sentiments, désirs et doutes amoureux sont développés par l'auteur.
Ce qui donne un livre distrayant, quelques mises en valeur qui interpellent et d'autres qui peuvent agacer par leur banalité ou la redondance trop connue de ces interrogations sempiternelles de l'être humain en ce qui concerne l'amour.
Milieux aisés, petit bourgeois, seul un jardinier à la peau tannée, au physique avantageux apporte une touche de moralité un peu factice, il s'en passe des choses sur la place d'Arrezo, de quoi y promener des yeux suspicieux... (un peu d'humour, on ne connaît que trop l'imagination fertile des écrivains,... quoique...).
Un moment détendant de littérature légère.
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Je suis très déconcertée par ce livre.
J'ai été été déroutée par le foisonnement des personnages. Je me perdais dans les relations des uns par rapport aux autres et en même temps, j'ai aimé l'idée d'étudier les réactions que tous les habitants de la place d'Arezzo pouvaient avoir après avoir reçu un message anonyme d'amour. Cette idée de contribuer au bonheur des autres m'a bien plue.

Le roman foisonne de descriptions de la manière d'assouvir ses désirs, de montrer et d'éprouver ses sentiments, de vivre ses plaisirs... Il y en a pour tous les goûts, de la relation conjugale classique au sado-maso en passant par les travestis, les homos, l'adultère, les partouzes, l'amour à plusieurs... Et même l'affaire DSK.

J'ai trouvé que c'était peut-être un peu trop tout en reconnaissant un véritable talent à l'auteur dont j'apprécie le style.
Au final, je suis contente de l'avoir lu et de passer à un autre texte.
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un roman choral intéressant autour du thème de l'amour ( réactions des personnages à la réception d'une déclaration d'amour anonyme), avec une fin un peu trop rose à mon goût; tout est bien qui finit bien pour tous les couples, qu'ils soient homo, trios, ados, mal assortis, vénaux... peu importe L'AMUR l'emporte! à part le méchant obsédé sexuel clone de DSK qui passe sous une voiture... même la vieille fille solitaire trouve l'amour, le grand, avec... son perroquet! ah, non, il y a quand même la concierge peu classe et veillissante qui est seule... comme quoi vaut mieux être jeune et beau dans le meilleur des mondes... suis un peu aigrie, là...
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Les Perroquets de la place d'Arezzo – E.E.Schmitt.

En partant d'un fait réel, des cacatoès, des perruches et autres oiseaux exotiques lâchés sur cette place et y ayant élu domicile, E.E.Schmitt invente des histoires tout autour de ce lieu situé réellement à Bruxelles.
Faisant pendant aux disputes, vols et amours des volatiles, il brode tout un réseau de relations humaines et de situations.
Le thème principal de ce roman est l'amour et les personnages servent de vecteurs à tous les types d'amour, filial, parental, sororal, hétéro, homo, S.M., relation à trois ou absence de désir assumé.
S'ajoutent les goûts, pour certains pervers et tordus ; les attirances pour certains types physiques ; l'évocation du viol ou du SIDA… et le roman se déroule.
Parmi les personnages, un romancier à succès est en train d'écrire un dictionnaire de l'amour dont l'auteur donne quelques extraits…
De chapitre en chapitre, on découvre les personnages et leurs histoires.
Il y a même une évocation à peine décalée de D.S.K….
Et ces gens se rencontrent ou non, voient leur destin modifié par l'entremise d'un corbeau ou colombe qui distille des lettres anonymes…
Le ton est léger, jamais tragique et pourtant certains faits le sont…
C'est un roman agréable à lire mais … il ne m'a pas paru pleinement réussi : il demeure léger justement, trop, parfois naïfs dans le choix narratif ou les points de vue et en cela, Orsenna ou Pennac sont meilleurs.
J'ai connu d'autres E.E.Schmitt , que j'ai préférés, celui là me laisse l'impression d'être la trame possible d'un film choral…
Il demeure un bon moment de lecture détente, riche en titres d'oeuvres classiques que l'on a plaisir à entendre citer…
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Si il n'y a rien de surprenant à voir un nouveau Schmitt sur les étals de la rentrée littéraire j'ai tout de même été étonnée cette année par l'épaisseur de celui-ci. Intriguée même.

Et je dois dire que la surprise ne s'est pas arrêtée là.
Je ne suis pas une grande lectrice de Schmitt (il a ses fans c'est indéniable) mais je ne suis pas non plus passée à côté ses dernières années et j'ai quelques lectures à mon actif. J'en ai un souvenir et une image assez simple : c'est fluide, ça se lit bien, c'est gentillet limite enfantin même quand on aborde des thèmes plus sombres.
En gros j'en étais là avant de m'attaquer à ce gros roman.

Si le départ est assez déconcertant (prologue sur les perroquets, succession rapide des personnages) on comprend toutefois très vite que le ton sera différent.
On est face à une écriture bien plus adulte même si on garde l'aspect "oeil amusé" du narrateur externe et qui se prête parfois au vulgaire sans se censurer.
Le sexe a une place prédominante également, au point de devenir un thème central.

Il s'avère également que si l'énoncé de départ est assez simpliste, ces fameuses lettres anonymes sont finalement prétextes à se plonger dans la vie des habitants du quartier et au-delà de l'impact de celles-ci sur leur quotidien à lever le voile sur leurs vies en apparence bien rangées.
Je me suis prise au jeu clairement même si j'ai parfois soupiré devant la grossièreté sexuelle récurrente et les éléments quelques fois trop convenus.
A mes yeux l'équilibre est toutefois maintenu eton trouve une certaine richesse ailleurs ; au travers de réflexions sur l'amour et le couple notamment que ce soit ces deux adolescents, les fleuristes mal assortis, le beau et la bête ou les libertins assumés.

En résumé je me suis fait surprendre par ce roman qui malgré ces défauts a un véritable charme. On suit, à la fois intrigué et amusé, les circonvolutions des personnages du quartier autour de l'amour qu'il soit physique ou non (et il l'est souvent !).
C'est bien différent de ce que j'avais pu lire de Schmitt jusqu'à présent !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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