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3,18

sur 787 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre très particulier. Trop philosophique et onirique pour moi. Ce n'est pas l'oeuvre que je préfère de Eric-Emmanuel Schmitt. Je l'ai préféré de loin avec ses romans "L'enfant de Noé" ou "Oscar et la dame rose".
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Je suis en train de lire un livre assez laborieux et en attendant de le finir, je vous présente ce petit ouvrage d'une soixantaine de pages. Je connais déjà bien cet auteur mais je trouve que la qualité de ces ouvrages varie très fortement : certains sont dignes d'éloges, d'autres nettement moins. Ce livre rejoint cette seconde catégorie.
C'est un récit bref, où le narrateur Simon, s'efface progressivement pour raconter la vie de Milarepa et de son oncle, histoire qui est issu d'un célèbre conte tibétain. L'auteur introduit des thèmes liés à la religion bouddhiste : la réincarnation, la recherche du bonheur et de la sagesse, la méditation, le renoncement aux choses matérielles… Ce sont des sujets intéressants mais qui ne peuvent pas être résumés sur un nombre aussi restreint de pages, d'autant plus que l'auteur les aborde d'une façon trop légère et puérile.
Je pense que ce type d'ouvrage est surtout destiné à des adolescents. Néanmoins, j'ai senti beaucoup de violence dans cette histoire et cela m'a beaucoup gênée.
Le style d'écriture est simple mais trop plat à mon goût.
Malgré cette critique négative, j'ai noté une belle phrase: « j'avais saisi que le bien demande plus de volonté que le mal. J'avais saisi aussi que mon corps est un navire fragile : si je le charge de crimes il sombre. Si je l'allège en pratiquent le détachement, la générosité, l'oubli de moi, il me mène à bon port. »
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'ai lu ce court texte pour compléter ma découverte du Cycle de l'invisible de l'auteur. J'aime toujours la plume mais cette fois, le récit était trop empreint de philosophie pour moi! Par ailleurs, il me semble que c'est un texte écrit pour être joué sur scène, la lecture aurait sans doute nécessité de ne pas être entrecoupée... La construction est assez particulière car le narrateur-personnage change d'identité plusieurs fois, il se perd lui-même dans son identité.
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On savait Eric-Emmanuel Schmitt porté sur la philosophie. Dans ce court récit, il romance la vie de Milarépa, un jeune tibétain qui utilisa la sorcellerie contre ses ennemis et deviendra ensuite un grand maître yogi grâce au travail sur soi et à l'enseignement de Marpa.

L'auteur rend ainsi accessible la vie et l'oeuvre d'un grand maître bouddhiste tibétain, dont, personnellement, je n'aurai probablement jamais lu la biographie. Je trouve que cette approche est intéressante et donne envie d'aller plus loin et de s'informer davantage sur le personnage.

Les thèmes principaux de ce roman sont le bien et le mal, enrobés d'une réflexion philosophique approfondie. Eric-Emmanuel Schmitt prône les vertus de la méditation, de la contemplation et du détachement par rapport aux biens matériels.

Malheureusement, si le fond est intéressant et l'écriture de qualité, il n'en reste pas moins que j'ai trouvé ce roman totalement soporifique. L'histoire est linéaire et sans aucun suspense. Une petite fable, sympathique à lire, mais qui ne m'a pas touchée.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Milarepa ? Oh ! C'est court !

Court en pages : 57, c'est à peine le début du premier paragraphe de l'introduction d'un discours de Fidel Castro du temps de sa splendeur.

Court par l'intrigue : le récit a aussi peu de consistance qu'actuellement les caisses de l'UMP, au point que sa spécificité bouddhiste (du récit pas de l'UMP, of course) est à peine apparente, et que de ce fait il pourrait être le thème de tout ouvrage de littérature édifiante à propos de n'importe quel bad boy repenti, genre « Moi, moche et méchant 3 ».

Court par la construction du roman : l'utilisation d'un héros actuel, multicasquette n'a effectivement d'intérêt que pour permettre à l'oeuvre d'être transformée en one man show (cf. l'interview postface de l'auteur), ou peut-être pour rester dans l'esprit des ouvrages du « cycle de l'invisible » qui ont un ancrage contemporain. Mais ce dernier artefact joue peu dans la structuration de l'histoire, sauf à évoquer assez pauvrement la métempsychose.

Heureusement, j'ai également la mémoire courte !
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Milarepa est le premier ouvrage du Cycle de l'invisible, qui parle du bouddhisme. Simon, sur la quarantaine découvre qu'il n'est pas un simple humain, il est plus que cela.

Simon fait depuis un moment un rêve, qui devient de plus en plus clair dans le temps. C'est une femme en forme de fumée qui lui donne la clef de la compréhension et cela se confirmera avec un voyage au Tibet. Il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, un ermite tibétain du XIème siècle qui détestait son neveu. Afin de se libérer de sa haine qui habite ces songes, il doit raconter l'histoire de son incarnation.

Milarepa a mené une enfance heureuse. Sur son lit de mort, son père confie à la charge de son frère la charge de la maison, des champs et des animaux, en attendant la majorité du jeune garçon. Cependant, l'oncle qui le déteste car il ne c'est moqué de lui depuis son arrivé dans la famille, exploite et fructifie les biens. A la majorité de Milarepa, il le renvoie de la ferme, et réduit sa mère et sa soeur en esclavage en les faisant vivre dans la plus grande pauvreté. La mère l'instrumentalise afin qu'il venge la famille en apprenant la magie noire avec l'aide des démons. Il va tuer une trentaine de personnes, des récoltes, des animaux.... Milarepa souhaite devenir bon, et va chercher l'enseignement du Grand Lama pour lui apporter la paix intérieur, de la repentance et le pardon et ainsi en les trouvant il pourra les transmettre.

Une lecture rapide mais un peu laborieuse. Les contes bouddhiques sont toujours un peu compliquer, avec les rivalités familiales, les sorts, les ravages... et bien entendu, une reconversion vers le bien-être, vers le bouddhisme. On n'oublie pas que l'esprit est plus fort que le corps, que la bonté est meilleur que la haine. La lecture des deux autres ouvrages du Cycle de l'invisible (Oscar et la dame en rose, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran) m'a semblé plus facile et surtout emprunt d'une douceur et d'une beauté du monde que j'ai pas retrouver ici.
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Heureusement que je n'ai pas découvert Éric Emmanuel Schmitt par ce livre, car je n'aurais sans doute pas lu ses autres livres. Je l'ai trouvé un peu maladroit, avec trop de personnages au début , et les trois "moi" qui embrouillent le lecteur. Vous l'aurez compris, je n'ai pas été emballée. L'entretien final avec Éric Emmanuel Schmitt m'a toutefois bien éclairée et comme j'avais l'impression d'être passée complètement à côté (et que le livre est très court), je l'ai relu, et j'ai déjà mieux apprécié. Même si je pense qu'on peut trouver mieux en guise d'introduction au bouddhisme

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J'ai trouvé le début du livre très barbant puis après quelques pages j'y ai trouvé un certain intérêt avant de le trouver barbant à nouveau.
Donc je ne recommande pas cette lecture mais j'ai lu d'autres romans de l'auteur que j'avais aimé (Oscar et la dame rose notamment !... Formidable).
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J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce livre. J'étais pourtant très impatiente de débuter le cycle de l'invisible.

C'est très bien écrit, j'ai aimé la réincarnation de cet homme. Mais je n'ai pas accroché à l'histoire des personnages. S'il y avait un message philosophique, spirituel, je ne l'ai vraiment pas reçu. J'ai compris que les thèmes comme la souffrance et la vengeance faisaient la force de ce compte, mais cela ne m'a pas du tout poussé à la réflexion.

J'ai fais deux voyages, il y a des années, sac à dos sur le dos et le routard comme seul guide, à la découverte de la Thaïlande et du Cambodge. J'y avais adoré la philosophie de leur religion, leurs temples, leurs us et coutumes. Mais là, Milarepa, ça ne l'a vraiment pas fait, et j'en suis la première sincèrement désolée.

Je tenterais de nouveau cette lecture dans quelques années, elle me touchera peut-être différemment.
Lien : https://camilleetseslivres.w..
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Encore une fois j'ai été déçu par Éric Emmanuel Schmitt. Je trouve ce livre très décousu et j'ai eu beaucoup de mal à trouver des liens, à me sentir happer par cette histoire. Certes je suis un néophyte concernant cette religion mais je me demande même si des personnes expérimentées trouveraient leur compte. Pourtant il y a de belles pensées de belles promesses mais l'ensemble est pour moi trop superficiel. Dommage.
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