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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Synopsis: Jeune herboriste ayant toujours vécu à l'écart du monde, Lilas a une affinité toute
particulière avec la flore qui l'entoure. Mais très vite, elle se retrouve la cible d'une entité aussi mystérieuse que létale. Afin de survivre, Lilas n'a d'autre choix que de partir à la recherche de ses semblables, et de les convaincre de la rejoindre dans sa lutte contre la ténébreuse Orga, qui puise son pouvoir dans les travers les plus sombres de l'Homme.

J'ai découvert ce livre, comme beaucoup d'autres personnes je pense, à travers les Coins Lecture de Linksthesun. Une très bonne surprise pour moi, car j'ai très rarement eu de bonne surprise venant de l'auto-édition.

Au début du livre, nous suivons les pas de Lilas, qui prend soin de son frère, de son potager et de ses voisins. Mais tout ce petit monde est chamboulé par l'arrivée d'une pourriture qui s'attaque à ses légumes et à ses proches, et qui semble prendre Lilas comme cible.

Lilas apprend qu'elle est une enfant d'Aliel, et qu'ainsi, elle peut influencer la nature. Et si elle veut avoir une chance de s'opposer à Orga, elle doit trouver les autres enfants d'Aliel, chacun dépositaire d'un don, éparpillés sur tout le continent.
.
Résumé bien court, alors que j'aurai voulu parler de bien plus. Flynn, le chat qui veille sur Lilas et son jeune frère. L'animosité entre Lilas et le premier Enfant d'Aliel qui croise sa route. La dualité de Carlson.

Comme beaucoup de romans, Les Enfants d'Aliel est construit autour de la notion de destinée. Cependant, et j'ai trouvé ça rafraîchissant, quelques-uns des personnages, sans se rebeller contre leur destinée, décident de l'accomplir à leur manière, même si cela n'inclut pas un combat dantesque contre un ennemi mythique.

J'apprécie assez que les pouvoirs des personnages correspondent à certains aspects de leur
personnalité, ou au contraire, leur demande de mettre leur personnalité de côté.
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D'ordinaire, la fantasy engendre soit des univers très conventionnels, qui n'ont pas d'autres ambitions que de marcher sur les pas d'auteurs illustres, soit des décors baroques et iconoclastes. En mettant un pied dans « Les enfants d'Aliel – le grand éveil », on constate rapidement qu'on est en présence d'une troisième situation. Tout nous semble immédiatement familier, de la paisible vallée rurale où démarre l'action, à l'opposition entre forces du bien et du mal qui structure l'intrigue, jusqu'aux animaux parlants et autres pouvoirs magiques qui émaillent le récit. Pourtant, on serait bien en peine de rapprocher ce roman d'un modèle antérieur. En réalité, il faut admettre qu'on a affaire à une histoire originale, qui sait si bien jouer avec les éléments issus du folklore, du merveilleux et de la fantasy qu'on s'y sent immédiatement chez soi. Ça sent le nouveau classique, comme si cette histoire ne demandait qu'à exister depuis toujours.

Ce qui est très agréable, c'est qu'il s'agit d'un premier tome, et que l'autrice nous présente son univers juste assez pour qu'il serve de cadre à son intrigue. Elle ne se perd pas en explications, ne cherche pas à répondre à toutes nos questions, ouvre de nombreuses portes sans les refermer, ni même, parfois, chercher à savoir ce qui se cache derrière. le temps de s'y intéresser viendra plus tard. C'est une manière d'empoigner un récit qui est à la fois très reposante pour le lecteur, dispensé d'apprendre par coeur tous les rouages du fonctionnement d'un univers, et qui est génératrice de suspense.

Une des grandes forces du récit réside dans ses personnages. Chacun d'entre eux est bien dessiné, doté d'une personnalité mémorable et instantanément identifiable, avec également, on le sent, une marge d'évolution. Ils ont tous leur place dans le récit, et sont tour à tour attachants et agaçants dans les proportions idéales pour avoir envie de suivre leurs aventures, ce qui est parfait pour un premier tome.

A titre personnel, ce qui m'a procuré le plus de plaisir lors de ma lecture, c'est le style de l'autrice, et en particulier sa science du mot juste. Lorsqu'elle décrit un lieu, un individu ou une situation, il n'y a rien de superflu, tout est clarté, exactitude et métaphores bien choisie. On finit par ressentir une sorte de confort bienheureux à nous balader dans cet univers de fiction, que l'on se réjouit de retrouver lorsque l'on pose son livre (ou sa liseuse, dans mon cas).

Cette sensation confortable renvoie malgré tout, paradoxalement, à un des aspects du roman que j'ai moins apprécié. Bien que les événements traversés par les protagonistes soient objectivement périlleux et hauts en couleur, que les conflits qui rythment l'intrigue soient bien réels et dotés d'enjeux clairs, on a parfois l'impression de nous retrouver face à une histoire un peu trop tranquille, comme si on observait ces péripéties avec détachement. C'est une impression toute personnelle, et quand j'ai cherché à comprendre d'où elle provenait, j'ai identifié deux causes : premièrement, l'impression que Lilas se lance dans l'aventure avec une certaine désinvolture crée la perception durable que rien de grave ne va lui arriver (pourtant, il finit par lui arriver des tas de choses pas du tout sympathiques) ; surtout, le choix de la narration, omnisciente à la troisième personne, crée une distance entre le lecteur et l'action, et je crois que j'aurais tout simplement préféré que l'histoire soit racontée à la troisième personne focalisée, plus immédiate et plus viscérale.

Autre bémol : il s'agit vraiment d'un livre d'introduction à une histoire plus large. Si ce premier tome possède des enjeux qui lui sont propres (la constitution du groupe, malgré l'adversité), ceux-ci sont d'une portée modeste et lorsque l'on clôt le livre, on se rend compte que les personnages ont appris à se connaître eux-mêmes et les uns les autres, mais qu'ils n'ont pas accompli grand-chose. Cela nous motive naturellement à lire la suite, et tant mieux, mais j'aurais probablement apprécié que Lilas et ses amis signent une victoire d'étape lors de ce premier volume.

Au final, « le grand éveil » est un roman très réussi, attachant, agréable à lire, plein de personnalité, et qui donne envie de découvrir la suite.
Lien : https://julienhirtauteur.com..
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Enfin un roman jeunesse bien écrit et qui respecte l'intelligence de ses lecteurs.
L'univers n'a rien de révolutionnaire mais est cohérent de bout en bout.
Les personnages sont bien caractérisés et sont identifiables.
Les pouvoirs magiques sont bien imaginés puisqu'ils dépendent de la personnalité de leur porteur. Ils répondent à des mois de cohérence : le feu n'apparait pas de nul part.
C'est une aventure passionnante que je recommande aux amateurs de fantasy.
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Sara Schneider nous offre là un premier tome à fort potentiel !

Lilas est une jeune femme qui a une affinité très forte avec la nature. Elle est capable de concocter des ongues guerrisseurs, des soins en tous genres à base de plantes, ou encore ressentir lorsqu'une plantation est malade.

Vivant loin de la ville avec son petit frère, la jeune femme y prend beaucoup de plaisir jusqu'au jour funeste ou l'un de ses proches voisins décède. Une femme d'un certain âge qu'elle considérait comme une mère, perdra la vie en mangeant des légumes provenant de son propre jardin. Ce mal s'est insinué en elle jusqu'à la tuer. Lilas est bouleversée, cela aurait-il un lien avec les récentes nouvelles pousses malades qu'elle a découverte dans son jardin ? Serait-ce de sa faute si ... ?

Alors qu'elle fait demi-tour pour retourner chez elle, abattue, elle fera une rencontre qui va bouleverser sa vie. On cherche à la tuer ! Fuyant à en perdre haleine, elle découvrira malgré elle qu'elle possède une sorte de don, une magie qui va la sauver de son poursuivant.

Peu de temps après, elle fera la rencontre d'un drôle de chat qui parle lorsqu'il touche ou s'installe sur son interlocuteur .. il est aussi capable de lire dans les pensées !.

Le matou lui apprendra qu'elle possède un don, un don qu'Aliel elle-même lui a donné, dans un but précis cependant, défendre le monde d'une ancienne menace oubliée depuis plus de mille ans ... Orga !

S'en suis alors le départ précipité de Lilas .. pour sauver le monde !

Ce premier tome est une succession de surprises, autant par la diversité de ses personnages que par leur originalité !

L'auteure nous offrira une multitude de personnages que nous prendront un véritable plaisir de suivre, découvrant de la même façon leurs dons, parfois singuliers.

L'histoire est très entrainante et rythmée, la plume soutenue de Sara Schneider ne nous laisse que peu de répit entre les révélations et les phases d'actions. C'est à la fois terriblement addictif et frustrant, car l'auteure coupe soudain son récit pour nous en soumettre un nouveau, nous promettant un nouveau moment de pur plaisir.

C'est d'ailleurs ainsi que le premier tome sera clos ... par une coupure brutale et très bien calculée qui ne laissera certainement pas le lecteur indifférent !

La frustration sera à son comble, mais l'excitation également. Difficile de ne pas vouloir sauter sur la suite, mais .. il faudra être patient ... Très patient !

En définitive, ce premier tome nous pose les bases d'un univers complexe et fort intéressant ou nous découvrirons au fur et à mesure la portée des dons qu'Aliel à confiée, Orga et ses desseins, la topographie et les quotidiens des personnages qui peuplent ce roman.

J'ai vraiment aimé me plonger avec Lilas et ce fameux chat au coeur de leurs aventures, je recommande cette lecture sans hésiter, et je souhaite pouvoir en lire la suite !
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Les Enfants d'Aliel est roman initiant une saga qui devrait compter 5 tomes au final. Ce récit porte donc en lui toutes les caractéristiques d'un « premier pas », destiné à nous faire découvrir un monde imaginé et créé de toutes pièces par l'auteure et prévu pour lancer une longue histoire qu'on imagine riche en rebondissements.

La présentation des protagonistes y prend donc une place très importante et se fait tout en douceur, via des scènes d'exposition soignées, riches, détaillées. On sent que l'auteure prend son temps et désire offrir une entrée en matière des plus complètes. L'écriture, absolument magnifique, permet d'ailleurs au lecteur de s'immiscer dans cet univers avec un confort délectable. Les pages se succèdent, se savourent comme un verre de bon vin. Sans se presser, tout s'imbrique, les éléments s'accumulent et les explications sont distillées avec douceur.

Car disons-le franchement, Sara Schneider aime les descriptions et y excelle. On pourrait parfois reprocher une certaine lourdeur dans la quantité de ces passages, même si cette critique est directement liée au goût personnel du lecteur que je suis. Par exemple, il y a de nombreuses lignes de textes destinées à indiquer, avec minutie, tous les endroits par lesquels passent les héros, jour après jour ou presque.

D'ailleurs, à ce propos, le récit aurait peut-être gagné en profondeur avec quelques scènes d'action dramatique en plus. Il s'agit sans doute d'un choix délibéré, puisqu'au final ce livre n'est qu'un prologue à une histoire beaucoup plus longue et complète, comme dit plus haut.

Cette oeuvre est destinée aux adultes mais aussi aux adolescents, voire aux pré-ados qui n'auraient pas peur de pianoter sur leur dictionnaire en ligne. La violence est contenue, les dialogues jamais grossiers… Et, cerise sur le gâteau, la plupart des personnages que l'on suit sont jeunes, ce qui permettra sans doute une identification de rigueur aux « lecteurs du même âge ».

Le bestiaire est soigné, pensé. Outre les familiers des héros (un chat et un rapace aux personnalités bien trempées), les monstres sont décrits avec un talent monstre (ouais, elle était facile). On sort des sentiers battus, et c'est diablement plaisant !

Ce que j'ai fortement apprécié est le choix narratif de l'auteure, qui nous invite à suivre deux groupes de personnages en parallèle. Cela donne de l'ampleur au monde dépeint, tout en instillant au récit une bonne dose de fraîcheur. le premier groupe est plus « ado », le second plus sombre, plus guerrier, moins naïf. Plus mature peut-être. L'équilibre est donc de mise, et c'est une sacrée prouesse, car cela permet d'élargir le lectorat.

En définitive, les Enfants d'Aliel, c'est un peu un cas d'école en matière de récit « passe-partout ». Il plaira aux néophytes en Fantasy, aux amateurs d'aventures en général, aux amoureux de la langue française, aux jeunes et aux plus vieux. Un vrai couteau suisse que ce livre !

Bravo Sara Schneider !
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Nous voici avec un univers très bien construit et tangible, dans lequel évoluent des personnages attachants et travaillés. J'ai été conquise !

Lire ma chronique :
http://www.limaginarium.fr/les-enfants-daliel-tome-1-le-grand-eveil.html
Lien : http://www.limaginarium.fr/l..
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