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Zelda a grandi avec son père qui a quitte les Etats Unis et une vie confortable pour devenir pêcheur de langouste sur une petite île perdue au large de la Tasmanie. Elle n'a que très peu de souvenirs de sa mère, Ellen, dont son père lui a dit qu'elle était morte quand elle n'avait que quelques années. Mais quand son père décède brusquement, Zelda découvre par le biais d'une coupure de journal que sa mère est toujours vivante en Inde et décide de la retrouver.

J'ai bien du mal à donner un avis sur ce livre : si je devais résumer, je dirais que ce récit est tellement peu réaliste, parsemé de coïncidences improbables, naïf et plein de bons sentiments qu'il en devient touchant et finit par procurer un certain plaisir de lecture malgré tous ses défauts ! A partir du point de départ ténu de Zelda à la recherche de cette mère qu'elle n'a pas connue et qu'elle croyait morte, c'est en fait la vie de Ellen, la mère, qui occupe la plus grande part du récit. Mal aimée et maltraitée par une mère froide et distante, Ellen trouve (bien sûr !) un sauveur en la personne d'un voisin fantasque (et riche !) qui la prend en affection et décide de payer ses études de danse. Elle sacrifie sa jeunesse pour étudier la danse classique et devient (re bien sûr) une ballerine de talent et encore mieux une star planétaire, même si elle est plus otage du système que réellement heureuse de ce succès. L'auteur ne nous épargne aucun rebondissement : on croise dans ce roman de pauvres petites filles riches anorexiques, des agents de star qui roulent en limousine mais aussi dans la partie indienne du livre d'anciens domestiques nostalgiques des anglais comme de pauvres hères mourant de faim et bien sûr quelques gourous et maîtres yogis par ci par là.

Étonnamment, alors que le résumé du roman aurait tout pour faire fuir le lecteur le plus endurci, à part s'il a absolument besoin d'une bonne dose de guimauve mâtinée de rocambolesque, le mélange finit par fonctionner et la lecture est plutôt plaisante. L'auteur possède un talent certain pour le récit et nous prend dans ses filets, les personnages sont attachants malgré tous les clichés qu'ils véhiculent et même si on n'y croit pas vraiment on a envie de savoir comment cette histoire va se finir. Au final je ne sais donc pas vraiment s'il faut recommander ce roman mais une fois la dernière page tournée je me rends compte que ma lecture a été plutôt plaisante et que j'ai passé un bon moment. Un bon divertissement pour s'évader et rêver un peu, c'est déjà pas mal !
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Encore une critique qui va être difficile…
Le roman est bien écrit, vocabulaire riche et soigné, phrasé travaillé et poétique, la forme est belle et plaisante à lire.
Pour le fond, l'histoire est multiple, par vraiment complexe mais tirée par les cheveux et les personnages, voilà où pour moi le bas blesse, sont trop dans la caricature du traumatisme du lien mère-fille !
Une personne maltraitée physiquement ou psychologiquement par ses parents et sa mère en particulier, je veux bien, mais quatre…
Une éducation faite de rigueur pour coller au tableau de la famille parfaite d'accord, mais au point d'annihiler l'enfant, la jeune femme, l'adulte ; un rêve de parents qui se concrétise dans l'enfant d'accord, mais au point de tuer la jeune femme, l'adulte qui n'en peut plus; une erreur de parcours qui détruit une histoire d'amour et se poursuit dans la maltraitance de l'enfant qui n'y est pour rien d'accord encore une fois, mais pas au point de vider de sa substance la jeune femme, l'adulte qui n'est alors plus rien ; une adulte enfin qui rêve d'enfant mais qui ne connaît rien à l'amour maternel d'accord une fois de plus, mais qui se laisse manipuler jusqu'à n'être plus qu'une déesse vide de sens, j'ai beaucoup de mal !
C'est un récit qui manque d'amour pour être une grande histoire. C'est un roman qui table sur l'exotisme de l'Inde et son pouvoir charismatique mais qui manque trop de réalisme pour être un coup de coeur...
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tout comme Faura j'ai moins aimé ce roman ;
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Appréciant l'auteur, j'ai bien aimé La dame au sari bleu même si je trouve le résumé trompeur.
On a certes des passages sur la fille, Zelda.
Mais on découvre surtout tout au long du roman la vie de la maman : Ellen.
Malgré tout, j'ai bien aimé l'histoire, les personnages. L'ensemble m'a bien plu.
Je mets avec plaisir 4 étoiles.
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On se laisse embarquer dans cette histoire qui commence en Tasmanie et qui se termine 20 ans plus tard en Inde du Nord.
Histoire de famille, de secrets qui passent les générations et qui ressurgissent ... Et peu à peu le jour se lève sur les non dits, sur les blessures, au fur et à mesure de la quête de la mere puis de la fille. Bien construit, bouleversant. Je recommande !
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La première remarque à faire concernant La dame au Sari bleu est l'inexactitude de son synopsis. le sujet annoncé est celui d'une fille à la recherche de sa mère. Et en effet, les premiers chapitres sont consacrés à Zelda et au début de sa quête. Mais bien vite, les mots se tournent vers sa mère, Ellen : son passé, son cheminement, ses doutes et ses questions, son présent. Zelda n'était qu'un prétexte et ne réapparait pas avant la conclusion.
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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Après quelques difficultés à rentrer dans l'histoire, j'ai été prise par la vie d'Ellen, mouvementée et tortueuse. C'est l'histoire d'une femme qui a dû se construire malgré sa mère puis qui a eu peur de reproduire ce qu'elle a vécu avec sa propre fille. L'importance de la filiation et des secrets de famille pèsent sur l'avenir de ces femmes, sur plusieurs générations... Une belle leçon sur l'importance des parents et leur impact sur la vie de leurs enfants.
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Après avoir été enchantée par La Reine des pluies, Leopard Hall et Les fleurs sauvages des Bougainvilliers, j'ai un peu moins aimé ce livre. Peut-être parce que ce n'est pas l'histoire à laquelle je m'attendais.
Zelda vit avec son père pêcheur sur une petite île de Tasmanie. Elle sait très peu de choses sur sa mère Ellen, qui est décédée alors qu'elle avait 4 ans. A la mort soudaine de son père, elle découvre qu'en fait sa mère est bien vivante, et comme elle n'a aucune attache, elle va partir pour essayer de la retrouver et comprendre pourquoi on lui a menti.
L'histoire racontée est en fait celle d'Ellen, depuis son enfance, sa vie de danseuse célèbre qui a tout plaqué avec son mari pour échapper aux contraintes médiatiques, mais qui au contact de sa fille Zelda, va avoir peur de reproduire les mauvais traitements qu'elle a elle-même subis de la part de sa mère. Ellen a donc préféré s'enfuir plutôt que de faire du mal à son enfant. Mais elle a souhaité garder un lien avec Zelda, ce que son mari lui a dénié.
Alors, avec l'aide de deux amies, riches et anorexiques, elle décide d'aller en Inde se ressourcer et tenter de les sauver. Là elle découvre des gens affamés, et le contraste est saisissant entre celles qui se privent sciemment de manger et la population qui mendie pour quelques miettes.
Ellen va ouvrir une distribution de repas pour ces pauvres, et peu à peu, elle va devenir une sorte de sainte pour tous ces gens, la dame au sari bleu.
Les descriptions de Katherine Scholes sont toujours aussi belles.
Les rapports mère-fille sont très largement exposés dans cet ouvrage, violents et avec des résultats catastrophiques parfois, ainsi que le contraste entre la richesse des jeunes américaines habituées à être servies et la pauvreté du monde qu'elles vont découvrir.
Des destins de femmes tourmentées par leurs origines.

lirelanuitoupas.wordpress.com
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Zelda, 20 ans, est née sur une côte sauvage de Tasmanie, élevé par son père James, homme dur et austère. Sa mère Ellen est morte lorsqu'elle était encore bébé. Après le décès soudain de son père, Zelda trouve un article de presse lui révélant que sa mère est vivante ! Quelque part en Inde elle décide de la retrouver.
Très belle leçon d'amour de la part de Zelda qui parcoure des millions de kilomètres pour retrouver sa mère.
Les 3 parties du livre sont interessantes, le reste de la lecture tire en longueur... mais beau livre pour les amateurs d'amour familial et curieux de connaitre l'Inde.
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Roman de facture ultra standard qui se laisse lire sans problème. L'histoire est pas mal, c'est surtout un univers de femme. On reste malheureusement assez extérieur aux affres de ces personnages. Ce n'est certainement pas un lecture inoubliable mais elle reste néanmoins agréable si l'on veut se laisser porter.
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