Shades of magic, tome 1

Après tout le tapage soulevé par ce roman, je m'attendais à quelque chose de grandiose. Avant de débuter ma lecture, je me suis toutefois conditionnée à entrer dans le roman en faisant abstraction de tous les éloges qu'il a reçus.
Eh bien même en revoyant mes attentes à la baisse, j'ai été déçue.

On suit Kell, un magicien de sang capable de contrôler les éléments et de voyager à travers des mondes parallèles. le point commun entre ces univers ? Une ville : Londres. Mais la ressemblance s'arrête là. Chaque Londres a ses propres caractéristiques : le Londres rouge, d'où vient Kell, est prospère et la magie coule à flots, le Londres gris correspond à notre monde à nous, sans magie, le Londres noir a été corrompu et détruit par la magie, et enfin le Londres blanc est peuplé de psychopathes assoiffés de sang (au sens propre comme au sens figuré) et de pouvoir.
En tant qu'arme magique, Kell appartient à la famille royale et joue le rôle d'ambassadeur entre les différents Londres. Il aime s'adonner à la contrebande de "reliques" (des objets anodins et courants d'un Londres, mais totalement inédits dans un autre), activité bien entendu interdite pour éviter de créer des ponts entre les différents univers et ainsi maintenir un certain équilibre.
Mais bien sûr, tout va déraper quand Kell va se voir remettre contre son gré (il était bourré, le pauvre) une relique du Londres blanc, qu'on lui demande de faire passer dans le Londres rouge, soi-disant un cadeau à offrir à un frère perdu de vue (c'est ça, on me la fait pas à moi, les derniers portails ont été fermés il y a des siècles !).
Vous le sentez venir le coup fourré ? Pas Kell, malheureusement, et il rentre donc dans son monde avec l'artefact mystérieux.
Grave erreur...
Au cours des galères qui vont lui tomber dessus, il va rencontrer Lila, une voleuse orpheline du Londres gris, et ils vont finir par former une équipe pour réparer leurs bêtises.

L'idée de cet univers est plutôt alléchante, bien que je trouve dommage qu'il se borne à Londres, et pas au reste du monde (l'histoire se passe, quoi, au 19ème siècle ? Ils ont eu le temps d'explorer les terres et les mers au-delà de leurs frontières, les p'tits magiciens). Malheureusement pour moi, j'ai eu un sentiment de trop peu : l'autrice a tracé les grandes lignes des différents Londres, mais j'aurais aimé en apprendre davantage du Londres rouge, du système magique, des artefacts enchantés, etc... J'avais envie qu'on me vende du rêve !

L'intrigue est somme toute très banale, et l'écriture est telle que les décisions que prennent les personnages sont toutes prévisibles, du moins ça l'a été pour moi. Par conséquent, je n'ai pas du tout été happée par la lecture, et je me suis profondément ennuyée. J'ai souvent lu en diagonale, sans que ça m'ait dérangée dans la compréhension de l'histoire (zéro suspense, vous dis-je).
A plusieurs reprises, l'autrice met en scène ses personnages "comme dans des films" : les méchants débitent des tirades de méchants ("Tu m'appartiens, [mouahahahahaha]", "Je vais te faire ci et ça [mouahahahahaha"], le méchant à deux balles quoi), les "gentils" qui se comportent en héros et reviennent sur leurs pas pour sauver l'autre au péril de sa vie (sans se connaître plus que ça), les répliques de demeuré de Kell ("S'il te plaît", ben voyons on le saurait s'il suffisait d'être poli et suppliant vis-à-vis de ses ennemis cruels et maléfiques pour obtenir ce qu'on veut et rester sain et sauf).

Parlons-en, de Kell, d'ailleurs. J'ai trouvé ce personnage d'une platitude exaspérante, mou du genou, inconséquent et irréfléchi. Mais enfin, c'est le plus puissant magicien de son univers, il représente la famille royale, et il est même pas fichu de débusquer un piège indiqué par des enseignes néon clignotant dans la nuit ? le pire, c'est qu'il s'est fait piéger à de multiples reprises au cours du roman, donc franchement au bout d'un moment, stop, merci bien ! Et avec ça il nous développe un syndrome du héros ("Toi tu restes ici, hors de danger, et moi je vais me jeter dans la gueule du grand méchant loup"). Très énervant.
Et comme je l'ai dit précédemment, il se comporte de manière complètement ridicule face à ses monstrueux ennemis, il agit comme un enfant qui a peur de se faire gronder. Eh oh, on se bouge si on veut sauver sa peau !

Heureusement que Lila est beaucoup plus brute et pétillante. Une femme forte, ça on aime. J'ai été toutefois déçue quand mon soupçon s'est confirmé : que Lila est porteuse d'une magie ancienne (ouuuuh ça sent l'Elue à plein nez, berk). Elle ne pouvait pas être une "simple" humaine badass, qui excelle dans l'art du vol et qui n'a pas froid au yeux ?
Certes parfois son caractère était trop exacerbé, et ses répliques trop typées "film", mais ça passait.

En définitive, malgré les bonnes idées, ce roman m'a ennuyée la plupart du temps.

Un univers intéressant, des personnages haut en couleurs, une intrigue prenante...malgré tout j'en ressors mitigée.
Je n'ai pas vraiment réussi a me passionner pour les aventures de Kell et Lila.
Étant donné que ce 1er tome nous offre une fin satisfaisante, je ne lirai probablement pas la suite

Un univers atypique et des personnages originaux. Un début et une plume un peu compliqués à appréhender fait d'aller/retour entre les mondes et les différentes magies. J'ai passé un bon moment mais sans plus et vu la hype autour de ce roman j'en attendais peut être trop. Je lirai la suite car je suis curieuse et les personnage de Kell et Lila m'intriguent mais ce ne sera clairement pas une priorité.
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L'histoire tourne autour de Kell, l'un des derniers Antari, des magiciens avec une capacité rare et convoitée de voyager entre des Londres parallèles. Il existe quatre mondes, chacun avec Londres comme coeur et âme.
Le Londres Gris, sans magie d'aucune sorte.
Le Londres Rouge respire le merveilleux de fou !
Le Londres Blanc est un lieu où les sortilèges sont si rares qu'on y tranche la gorge pour une simple incantation...
Le Londres Noir est noir comme la mort qui l'a envahi...
Officiellement, Kell est un ambassadeur, mais officieusement, il est un contrebandier. Après qu'un échange a mal tourné, Kell s'échappe vers le Londres Gris et rencontre Delilah Bard, une voleuse à la tire avec de grandes aspirations...

On le sait, V.E.Schwab est connue pour ces univers de fou et celui-ci ne fait pas exception ! On est complètement plongé dans ces 4 Londres et ces histoires de magie et de mystères !

V.E. Schwab explore le thème de la magie de manière très originale ici. Elle est présentée comme une force omniprésente mais diversement accessible dans les quatre versions parallèles de Londres, super intéressant ! D'autant plus que cela amène à des situations et des évènements qui vont changer la vie de nos personnages...

Ainsi, la magie est non seulement un élément central de l'intrigue, mais elle façonne aussi les personnages, leurs actions et leurs motivations. Elle est à la fois une bénédiction et une malédiction, une source de pouvoir et de conflit. C'est cette exploration complexe et nuancée de la magie qui fait de “Shades of Magic” une série de fantasy si captivante selon moi !

Les personnages sont bien décrits, j'ai adoré Kell et sa manière d'être, un peu à la Peaky Blinders version magie ! Néanmoins, j'ai trouvé la relation entre lui et Lila un peu trop rapide et bizarrement peu cohérente, j'avais un peu du mal à y croire....

Verdict : Un bon premier tome d'une fantasy avec un univers bien construit et prenant.

Malgré tous les points positifs, je ressors quand même de ma lecture plutôt mitigée.

Je pense que j'en attendais beaucoup trop et la relation entre les personnages un peu bancale a terni ma lecture... dommage !

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le coeur et l'âme. le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui…
Malgré les promesses alléchantes du résumé, j'ai trouvé ce 1er tome moyen. Il ne m'a pas autant captivé que je ne l'aurais cru ! L'univers est original et sympathique mais pas assez exploité. L'intrigue est bien trop prévisible et manque cruellement d'émotions, les « méchants sont clichés …
Problème de personnages : Kell n'est pas très charismatique, pour un personnage principale, tandis que Lilas à l'air plus intéressante mais est trop stéréotypé pour être crédible.
De plus, lorsque l'autrice décrit un lieu elle va non seulement donné des éléments d'ordre architectural mais aussi des éléments sur « l'atmosphère » du lieux, détruisant l'effet de surprise de certaines scènes…Sa plume est un peu brouillonne et maladroite : au lieu d'aller à l'essentiel, elle va paraphraser à l'excès, affaiblissant le rythme de l'histoire.
En bref, je ne lirais pas la suite !

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Je suis un peu perdue après cette lecture. Ce livre me donnait très envie mais malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à rester dedans. C'est vraiment un gros pavé qui met en place tout un univers assez complexe.
Il est compliqué de rentrer dans l'histoire. L'auteure est assez minutieuse dans son texte et par conséquent, c'est très long pour le lecteur. L'univers est plutôt intriguant et stimulant mais, c'est aussi cela qui m'a largué. Les descriptions sont denses et l'auteure prend vraiment son temps pour mettre l'intrigue en place.
Pour moi, on est sur un tome qui se veut introductif. Il met en place tout un univers et son fonctionnement. L'intrigue arrive un peu tard, ce qui peut perdre les lecteurs moins téméraires. Je penses que j'en attendais un peu trop. Ce titre a tellement été encensé sur la blogosphère que je m'en étais déjà fait un avis avant même sa lecture.
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J'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire. Je ne sais pas si ça vient de la traduction, du rythme, de la plume (ou des 3) mais le début est extrêmement brouillon. L'univers annoncé est intéressant et plutôt original il faut bien le reconnaître mais il manquait vraiment quelque chose; je n'ai pas été transporté comme je l'aurais cru.
La seconde moitié, voire le tiers, est mieux mais le tout trop lisse, trop facile.
Par rapport aux avis j'ai été plutôt déçue. Je m'attendais à quelque chose de plus travaillé, de plus complexe et d'approfondi tant au niveau des personnages, des émotions, de l'intrigue et de l'action (bien qu'il y en ait).

Encore un livre qui fait beaucoup de bruit sur la bookosphère et que je n'avais pas encore lu, c'est désormais chose faite ; une fois de plus, j'en sors assez mitigée. J'ai beaucoup aimé le contexte, l'univers de fantasy dévoilant plusieurs versions d'une même ville - Londres - dévorées à un degré différent par la magie. Je l'ai trouvé complexe et en même temps assez jeunesse, et si je pense que ça aurait pu être approfondi pour proposer quelque chose de vraiment fou, je reconnais que l'univers crée par l'autrice est tout de même agréable. Les personnages sont également intéressants mais j'espère en apprendre plus sur eux, et entre eux, dans la suite, car je reste clairement sur ma faim. L'histoire en elle-même se démarque sans que le trope soit novateur ; Kell fait de la contrebande au sein des différents Londres, acte expressément interdit, et se fait un jour piéger en amenant une relique dangereuse du monde noir dans son monde ; Lila, une jeune voleuse qui vit dans le Londres se rapprochant le plus de celui que l'on connaît, va d'abord empirer sa situation avant de se révéler d'une aide indispensable.
J'ai comme un sentiment de frustration envers ce roman ;j'ai vraiment souhaité apprécier et je suis... déçue ? Je pense qu'il y avait un réel potentiel mais que l'univers n'est pas assez complexe et creusé à mon goût, dans tous les cas je n'étais pas préparée à cet aspect jeunesse qui fait que ça reste encore simplet mais je pense que je finirai par lire la suite un jour ou l'autre, sans plus d'impatience que cela pour le moment.

Après d'excellents avis que j'ai pu voir sur ce livre vantant les mérites de l'histoire j'ai été pour ma part plutôt déçue.

Dans ce roman il existe quatre Londres. le nôtre est gris, il n'existe aucune sorte de magie, celui de Kell, le dernier magicien de sang est rouge, le troisième est blanc ici les sortilèges se font plutôt rares et enfin le dernier est noir comme la mort personne n'ose s'y rendre.

Seuls les sorciers peuvent passer d'un monde à l'autre.

Il est formellement interdit d'emporter des objets pour passer d'un monde à un autre. Mais Kell aime bien défier les règles...

Il va faire la rencontre de Lila qui décide de lui subtiliser un de ses objets de grande importance...

Bon alors...

J'ai vraiment eu du mal de rentrer dans l'histoire, en fait je n'y suis pas rentrée du tout 😑

Tout est trop long ! Trop de descriptions, le résumé Lumen spoile tout le tome, donc si vous voulez le lire ne lisez pas le résumé.

Certains moments étaient pas mal mais ils étaient trop peu nombreux pour que j'aime ce livre...

Si vous recherchez un roman avec beaucoup d'action je ne recommande pas forcément ! Il faut lire au moins les 250 premières pour commencer à rentrer dans quelque chose d'intéressant.

Après l'univers est plutôt sympa en soi.

Je ne pense donc pas lire la suite, jai vu qu'on gardait ce rythme sur les deux autres tomes...

Shades of magic fait parti des livre très plébiscité, dont la sortie vf était particulièrement attendue et comme souvent dans ces cas là malheureusement j'en sors mitigée.

J'aime l'idée de base avec des voyages entre différentes versions de Londres qui vont mal tourné mais je me suis ennuyée, il m'a manqué quelque chose. Je ne suis pas contre les récits contemplatifs mais quand il ne se passe pas grand chose j'ai besoin que le style m'accroche et là ça n'a pas été le cas. Je ne sais pas quelle est la part propre au récit et celle du à la traduction mais niveau style c'était assez insipide, il n'y avait rien de marquant. Ca se lit ce n'est pas mauvais et je suis allée au bout de ma lecture mais je ne participe pas à l'engouement général. Si vers la moitié de la lecture j'ai commencé à y croire, le soufflet est vite retombé. Ce qui m'a bien plu en revanche c'est le personnage de Lila qui est particulièrement bien construit, complexe et drôle. Autre point appréciable et que je ne pensais pas obtenir, on a une vrai fin et pas un cliffhanger comme trop souvent dans les séries récentes.