Un ouvrage qui a notamment inspiré, selon ses propres dires,
Jorge Luis Borges (L'
histoire universelle de l'infamie) - et après lui,
Pierre Michon - on pense notamment à ses "
Vies minuscules" ou à "
Vie de Joseph Roulin". Citons également la "Synagogue des iconoclastes", de
J. Rodolfo Wilcock, les "Portraits réels et imaginaires" d'
Alfonso Reyes, et Roberto Bolaño, avec "La Littérature nazie en Amérique".
On lit dans l'article de
Philippe Lançon, publié dans Libé le 26-6-2003 (https://www.liberation.fr/livres/2003/06/26/69-raisons-de-danser-avec-bolano_437936/)
Bolaño aime
Schwob : son humour, son élégance désespérée, son extrême curiosité. «Un jour, explique-t-il,
Jules Renard et lui décident d'aller voir
Verlaine, sorte de vagabond en phase terminale. Nul ne sait où il erre, sauf
Schwob, qui le trouve immédiatement. Il fréquente les salons, il sait où vivent les clochards.»
C'est dire la puissance motrice de création littéraire de ces écrits, au-delà de leur modeste apparence !