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4ème de couverture : "C'est le dernier jour,mais je ne le sais pas encore. Exactement comme au moment où a été pris ce polaroïd. Je dois avoir dix ans, mes yeux sont plissés de fureur parce qu'on me force à me tenir face au soleil ou parce qu'on me force à me tenir face au soleil ou parce que je n'existe qu'en photo; le tee shirt bleu ciel des "dents de la mer" ne me rappelle rien, le banc de sable qu'on devine flou derrière non plus, et du jour où cette photo a été prise, je ne sais que ce qu'on m'en a dit : qu'après l'avoir éventée pou la faire sécher, au lieu de l'empocher comme n'importe quel parent, ma mère me l'a tendue comme si elle ne voyait vraiment pas quoi en faire. Maintenant je la regarde sans me reconnaître tant je n'ai aucun souvenir d'avoir été aussi déterminée, aussi certaine, a cet âge de ce que j'étais et de ce que je refuserais de devenir, et je finis par penser que si je dois quelque chose à quelqu'un c'est à cette gamine énervée qui ne fixait pas sa mère mais un point déjà bien au-delà.

Dès le départ, Ann Scott nous prévient, elle calquera le début de son livre sur celui de Bret Easton Ellis "Lunar park" c'est a dire que son livre sera une autobiographie romancée et que ce sera au lecteur de clarifier ce qui est vrai de ce qui l'ai moins (ou pas). Car comme Bret Easton Ellis, Ann scott a connu la gloire après son roman "Superstars". du statut de rmiste elle est passée a celui d'auteur culte. Dans ce roman elle nous raconte comment ça vie a basculé avec ce succès et comment peu a peu elle a perdu contact avec la réalité . Elle nous explique le malentendu sur l'héroïne de "superstars" que les lecteurs et les critique pensaient autobiographique alors qu'elle n'était qu'un personnage de roman. A la différence de son ami Beigbeider, cette biographie romancée nous parle d'elle mais c'est pour mieux parler des autres, elle nous offre de très beaux portraits des personnes qu'elle a connu sans aucun voyeurisme. Elle nous parle des ses amours, de ses parents avec une certaine pudeur . En gardant toujours en mémoire qu'il ne faut pas croire tout ce que l'on lit. le style est d'une grande fluidité et d'une grande qualité littéraire.

Ma note 8/10.

« ce livre a été chroniqué dans le cadre d'un partenariat avec Chroniquesdelarentreelitteraire.com et Ulike »
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Un pas de côté qui est un faux pas. Des qualités d'écriture indéniables, mais la plupart de ses références me sont plus étrangères que le serbo-croate. Et les tribulations d'une gosse de riches qui a eu son quart d'heure de gloire m'indiffèrent. Pire encore, les junkies larmoyants m'inspirent le même mépris que les poivrots pleurnicheurs. Pas pour ma pomme.
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Encore un roman que j'ai acheté "par hasard", et que j'ai lu, au cours d'une de ses journées où le froid, la neige, le gel ne me donnait guère envie de sortir de chez moi. Il m'importe peu de savoir quelle part est inventée, et quelle part est imaginaire : ce livre est appelé "roman" et je vais donc le considérer comme tel. L'Ann Scott du livre est un personnage, tout ce qu'elle fait dans le livre est vrai - dans les limites du livre. du faux pour de vrai.
Ann, l'héroïne, a quarante ans, et est amenée à dresser le bilan de sa vie, parce qu'elle a quarante ans, parce que cela se fait. Elle a deux amies, très proches, peut-être plus que des amies, Marie et Stella, une amante aussi, Shannon, avec laquelle elle vient de rompre. Elle a connu un gros succès littéraire dix ans plus tôt. Elle égraine les souvenirs de cette décennie, de ce tourbillon plutôt qui les ont emportés, elle et ses proches. Elle m'a parue touchante, cette jeune quarantenaire. Que lui reste-t-il ? Des souvenirs de fêtes, des rituels mis en place avec ses amies, des amours fugaces et évanouis, des livres, ceux qu'elle a écrit et dont elle n'est pas entièrement satisfaite, sur les attentes qu'elle a suscitées et qu'elle n'a pu ni su satisfaire. Posture de l'écrivain ? Peu me chaut. J'ai été sensible à la fragile lucidité de son personnage.
Ann Scott cite Brent Easton Ellis, et A la folle jeunesse n'est pas sans me rappeler Suite(s) impérial(e) et son héros, Clay, qui constate l‘évolution (ou l'absence d'évolution) des personnes qui faisaient partie de son univers. Ann constate surtout les morts. Violentes la plupart du temps. Mourir avant quarante ans est souvent mourir de façon brutale, et sa génération n'a pas été épargnée.
Curieusement, j'ai aussi pensé à Plage de Marie Sizun, non parce que les deux héroïnes portent le même prénom, mais parce qu'elles sont amenées à reconsidérer leurs relations avec leurs parents maintenant qu'elles ont mûri. D'ailleurs, A la folle jeunesse se ferme sur une renaissance inattendue et sur un bonheur, possible.
Quarante ans, l'âge adulte ?
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Ce livre est un ovni. Il faut s'accrocher au début pour comprendre un peu et suivre les différents personnages. Je l'ai lu jusqu'au bout... peut-être par curiosité malsaine, le monde décrit étant tellement éloigné de moi. J'ai donc apprécié moyennement, me demandant si le personnage n'en avait pas marre de se plaindre de son succès, de sa vie, de tout... Seule la dernière rencontre avec son père est attendrissante.
Je m'aperçois en me connectant à Babelio que les livres cités sont vraiment les précédents livres de l'auteur. de là on y voir une autobiographie, il n'y a qu'un pas. Voire une thérapie, étant donné le ton très "règlement de compte" de l'ensemble.
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Mes mains, mues par une attraction irrésistible, ont saisi ce livre, mes yeux en ont parcouru la 4ème de couv. C'est décidé, A la folle Jeunesse sera MON achat grand format de cette rentrée littéraire. Je ne connais pas l'auteure. Ce n'est qu'un peu plus tard que ces premiers titres évoqués ici me rappelleront vaguement quelque chose. Je lis et ne trouve pas ce que je pensais y trouver. Et pourtant, ce livre est pour moi un coup de coeur et prouve une nouvelle fois la magie des livres.

Celui ci est il un roman ? Une autofiction ? Une autobiographie ? Peu importe, cela ne nous regarde pas et Ann Scott brouille brillamment les pistes. Ce qui nous importe, c'est la vérité que les mots portent en eux et l'écho que ceux ci trouvent en nous. Et chez moi, dans mon intérieur, il y avait un puit qui n'attendait que cette résonnance.

Il n'y a pas vraiment d'histoire ici et la chronologie des faits n'était pas toujours limpide à mes yeux. Ann Scott revient sur sa vie, sa famille, l'énorme succès de son premier roman et l'image médiatique qui lui colle à la peau. Je n'ai jamais été mannequin (et ne le serais jamais rhooo, j'suis pas équipée pour !), ni accro aux paradis artificiels. Je ne suis pas homosexuelle ni bi. Je n'ai jamais fréquenté la jet set plus ou moins intellectuelle. Mais je me suis souvent retrouvée dans les propos d'Ann Scott. Car Ann Scott écrit un amour asexué, universel : les doutes, le manque, l'absence, la rupture, l'obession, l'erreur. Celui aussi qu'on laisse passer sans le retenir, parce que parfois, on n'ose pas. Comme l'auteur, j'approche la quarantaine. Un âge charnière où l'on regarde derrière parce que le devant se raccourcit. le bilan... Qu'ai-je fait de ma vie ?... Un vide et pourtant, je suis débordante de vie d'après tout le monde. J'ai fait plus de choses que la plupart des personnes qui ont fait ce que j'aurais aimé faire. Comme l'auteur, je regarde mon nombril, les gens que j'aime, et le monde... A travers un polaroide, des souvenirs, mes faits et gestes, la presse,internet, la TV, la foule, les autres. Et ce que je vois, de près comme de loin : contradictions intimes, universelles, sociales, écologiques... Toutes ces contradictions me paralysent. Ann Scott a su prendre un stylo et écrire tout cela avec une émotion intense, une sincérité indiscutable et touchante. Un style intimiste, lucide, très juste. Une oeuvre qui peut donner des réponses à ceux qui peinent à trouver leur place dans leur environnement, qui dit qu'il faut s'accepter et grandir pour avancer. Il faut renoncer. Ca parait réducteur mais ce n'est pas toujours simple. Un roman réussi qui ébranlera la réputation "sex et rock & roll " de l'auteure pour lui donner l'image d'un talent qui dépasse le phénomène de mode.

Lien : http://cdcoeurs.over-blog.ne..
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Mes mains, mues par une attraction irrésistible, ont saisi ce livre, mes yeux en ont parcouru la 4ème de couv. C'est décidé, A la folle Jeunesse sera MON achat grand format de cette rentrée littéraire. Je ne connais pas l'auteure. Ce n'est qu'un peu plus tard que ces premiers titres évoqués ici me rappelleront vaguement quelque chose. Je lis et ne trouve pas ce que je pensais y trouver. Et pourtant, ce livre est pour moi un coup de coeur et prouve une nouvelle fois la magie des livres.

Celui ci est il un roman ? Une autofiction ? Une autobiographie ? Peu importe, cela ne nous regarde pas et Ann Scott brouille brillamment les pistes. Ce qui nous importe, c'est la vérité que les mots portent en eux et l'écho que ceux ci trouvent en nous. Et chez moi, dans mon intérieur, il y avait un puit qui n'attendait que cette résonnance.

Il n'y a pas vraiment d'histoire ici et la chronologie des faits n'était pas toujours limpide à mes yeux. Ann Scott revient sur sa vie, sa famille, l'énorme succès de son premier roman et l'image médiatique qui lui colle à la peau. Je n'ai jamais été mannequin (et ne le serais jamais rhooo, j'suis pas équipée pour !), ni accro aux paradis artificiels. Je ne suis pas homosexuelle ni bi. Je n'ai jamais fréquenté la jet set plus ou moins intellectuelle. Mais je me suis souvent retrouvée dans les propos d'Ann Scott. Car Ann Scott écrit un amour asexué, universel : les doutes, le manque, l'absence, la rupture, l'obession, l'erreur. Celui aussi qu'on laisse passer sans le retenir, parce que parfois, on n'ose pas. Comme l'auteur, j'approche la quarantaine. Un âge charnière où l'on regarde derrière parce que le devant se raccourcit. le bilan... Qu'ai-je fait de ma vie ?... Un vide et pourtant, je suis débordante de vie d'après tout le monde. J'ai fait plus de choses que la plupart des personnes qui ont fait ce que j'aurais aimé faire. Comme l'auteur, je regarde mon nombril, les gens que j'aime, et le monde... A travers un polaroide, des souvenirs, mes faits et gestes, la presse,internet, la TV, la foule, les autres. Et ce que je vois, de près comme de loin : contradictions intimes, universelles, sociales, écologiques... Toutes ces contradictions me paralysent. Ann Scott a su prendre un stylo et écrire tout cela avec une émotion intense, une sincérité indiscutable et touchante. Un style intimiste, lucide, très juste. Une oeuvre qui peut donner des réponses à ceux qui peinent à trouver leur place dans leur environnement, qui dit qu'il faut s'accepter et grandir pour avancer. Il faut renoncer. Ca parait réducteur mais ce n'est pas toujours simple. Un roman réussi qui ébranlera la réputation "sex et rock & roll " de l'auteure pour lui donner l'image d'un talent qui dépasse le phénomène de mode.


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Il m'est littéralement tombé des mains. Je suis tout de même allée au bout.
Entre réalité et fiction, un roman trop foisonnant à mon goût.
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Il m'est littéralement tombé des mains. Je suis tout de même allée au bout.
Entre réalité et fiction, un roman trop foisonnant à mon goût.
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La quatrième de couverture m'a donné envie. Autant dire que j'ai été déçue. A la folle jeunesse a dès le début su m'agacer ; la narratrice parle de sa place en seconde classe dans un avion, parce que son amie "s'y était prise trop tard" pour la business class. Je ne compte pas le nombre de fois où le goût du luxe transparaît, et où l'habitude du faste se ressent. Les plaintes, plaintes, plaintes ont fait tourner ma tête. Ce qui m'a tenue tout le long du livre et m'a permis de continuer, c'était les passages où la narratrice parle de son enfance, de la douleur causée par un amour attendu qui ne vient pas, de la difficulté à se connecter dans la relation amoureuse. Criblée par ses peurs et ses angoisses, la narratrice vit chaque jour comme un combat. Ainsi, agacée par de nombreux monologues sur le ton de la doléance, j'ai pu apprécier cependant des fulgurances poétiques et saisissantes. Un extrait du livre résume bien mon ambivalence : "La malédiction, comme l'appelle Stella, consiste à naitre dans un environnement privilégié avec un coeur qui ne l'a pas été."
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A la folle jeunesse est une sorte de règlement de compte… On plante l'action : dans le rôle du cow-boy, vous mettez Ann Scott qui dans son livre va dégainer sur tout ce qui bouge pour se venger.

Je m'excuse de mon inculture mais j'ignorais qu'Ann Scott avait publié en 2000 un livre Superstars sacré « premier roman pop français crédible ». Un roman où la drogue, l'amour conjugué avec homme et femme, faisaient bon ménage sur un fond de techno. Un livre à succès donc cotillons et flonflons étaient de sortie.

Imaginez vous … vous écrivez le roman de l'année, les portes s'ouvrent facilement et on vous courtise.
Sauf que quand vous déclarez sur un plateau télé que vous trouvez l'homosexualité "infantile », c'est moins vendeur…
Provocation que l'auteur nomme « une situation embarrassante » dans son livre.

Avec « A la folle jeunesse » », Ann Scott règle ses comptes avec les journalistes, les médias, les lecteurs (crédules) en disant « mais pourquoi a-t-on cru que ce livre écrit à la 3ème personne était autobiographique » ?

Je veux bien... mais c'était peut-être lors de la parution du livre et avant d'être invitée un peu partout qu'il fallait mettre les points sur les i.
A part ses déboires, il n'y a rien ! du Linda de Suza revu et revisité que j'ai abandonné à la moitié...

Du livre people qui trouvera écho dans les revues people et à sensations « Ann Scott revient et nous confesse son douloureux parcours »…

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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