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Citations sur Ivanhoé (57)

— Prends ce sac d'or et va à Ashby, tâche de trouver Isaac le Juif d'York, et dis-lui de prélever la valeur du cheval et des armes que son crédit m'a fait obtenir.
— Ah non, par Saint Dunstan, protesta Gurth, cela, je ne le ferai pas.
— Comment, coquin, répliqua son maître, n'obéiras-tu pas à mes ordres ?
— A condition que ce soient des ordres honnêtes, raisonnables et chrétiens, répondit Gurth ; mais celui que vous me donnez n'est rien de tout cela. Souffrir que le Juif se paie lui-même serait malhonnête, car ce serait escroquer mon maître ; et déraisonnable, car ce serait agir comme un sot ; et impie, car ce serait dépouiller un croyant pour enrichir un infidèle.
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Éveille brusquement le tigre des déserts d’Hyrcanie,
Dispute sa proie au lion à demi affamé ;
Moins grand est le risque de ranimer le feu ensommeillé
Du féroce fanatisme.
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— Je n'aperçois rien qui permette de l'identifier plus précisément, mais l'ayant vu une seule fois déployer sa force dans une bataille, il me semble que je pourrais le reconnaître au milieu de mille guerriers. Il se rue vers le combat comme si on l'invitait à un banquet. Il y a en lui plus que de la pure force, c'est comme si toute l'âme et toute l'énergie du champion étaient contenues dans chacun des coups qu'il porte contre ses ennemis. Que Dieu l'absolve du péché de tuerie ! C'est effrayant, et pourtant magnifique, de voir comment le bras et le cœur d'un seul homme peuvent triompher d'une multitude.
— Rébecca, dit Ivanhoé, tu viens de dépeindre un héros.
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- Vois-tu, Isaac, continua Front-de-Bœuf, cette rangée de barres de fer au-dessus de ces charbons ardents ? Sur cette couche brûlante, tu seras étendu, dépouillé de tes vêtements, comme si tu allais te reposer sur un lit de duvet. Un de ces esclaves entretiendra le feu sous toi, tandis que l’autre arrosera tes misérables membres avec de l’huile, de peur que ta chair frémissante ne brûle trop vite. Maintenant, choisis entre ce lit ardent et le paiement de mille livres d’argent ; car, par la tête de mon père ! tu n’as pas d’autre alternative !
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Allons, Fitzurze, nous nous connaissons : l'ambition, voilà ton motif ; le plaisir, voilà le mien, et il s'adaptent à nos âges respectifs. Tu penses du prince Jean, comme moi, qu'il est trop faible pour faire un monarque résolu, et trop despote pour faire un monarque faible ; trop insolent et trop présomptueux pour devenir populaire, et trop inconstant et trop timide pour être longtemps un monarque quelconque. Cependant c'est un prince par lequel Fitzurze et de Bracy comptent s'élever et faire fortune ; c'est pourquoi nous l'appuyons, vous de votre politique, et moi des lances de mes libres compagnons.
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Le carme est sorti, et partout où il est allé
Il a trouvé bon accueil et bon gîte.
Il peut errer où il veut, il peut s’arrêter quand il est las,
Car la maison de chacun est ouverte au carme déchaussé.
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J’ai entendu des hommes parler des bienfaits de la liberté, se dit-il, mais j’aimerais bien qu’un sage m’explique ce que je dois en faire maintenant que je l’ai.
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Je ne connais aucune règle de chevalerie, dit-il, plus précieuse ni plus intangible que celle qu’à tout chevalier libre de choisir la dame de son cœur selon son jugement personnel.
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Les barrières s'ouvrirent enfin, et cinq chevaliers choisis par le sort s'avancèrent lentement dans l'arène, un seul champion à leur tête, et les quatre autres le suivant deux à deux. Tous étaient magnifiquement armés ; et mon autorité saxonne, le manuscrit de Wardour, rapporte en détail leurs devises, leurs couleurs et les broderies des harnais de leurs chevaux ; mais il est inutile de nous appesantir sur ce sujet, car, pour emprunter quelques vers à un poète, notre contemporain, qui n'en a composé que trop peu,

Ces braves chevaliers ne sont plus que poussières ;
La rouille a dévoré leur lance meurtrière ;
Et sans doute du ciel remplissant les desseins,
Leurs âmes ont trouvé la demeure des saints.

Leurs écussons, depuis longtemps couverts de rouille, ont disparu des murs de leurs châteaux, qui eux-mêmes ne sont plus que des tertres verts et des ruines dispersées ; la place où s'élevaient jadis ces demeures orgueilleuses est à peine connue aujourd'hui, et une longue suite de générations a passé sur ces lieux où ils exerçaient la despotique autorité de seigneurs féodaux.
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Quand Vaillance et Folie voyagent de compagnie, Folie doit porter le cor car c'est elle qui souffle le mieux.
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