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Citations sur Ivanhoé (57)

Ivanhoé se distingua au service de Richard. Il fut honoré de
nouvelles preuves de la faveur royale ; il aurait pu s’élever encore
plus haut sans la mort prématurée de ce héros au coeur de
lion devant le château de Chalus, près de Limoges.
Avec la vie de ce monarque généreux, mais téméraire et
romanesque, s’évanouirent tous les projets que son ambition et
sa générosité avaient formés. On peut appliquer à Richard, avec
un léger changement, les vers composés par Johnson pour
Charles de Suède :
Son destin devait s’accomplir sur une terre étrangère. Il
reçut la mort au pied d’une humble forteresse, et d’une main
vulgaire. Son nom, qui fit trembler le monde, est resté comme
un exemple moral, et comme celui d’un héros propre à orner
les pa ges d’un roman.
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Malgré les exhortations prudentes et les réprimandes réitérées de son compagnon, au bruit que faisaient les pieds des chevaux continuant de se rapprocher, Wamba ne put s’empêcher de s’amuser sur la route à chaque occasion qui s’en présentait, tantôt arrachant aux noisetiers une poignée de noisettes à moitié mûres, et tantôt détournant la tête pour regarder quelque jeune paysanne qui traversait le sentier ; il en résulta qu’au bout d’un instant les cavaliers furent sur eux.
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La politique royale avait eu longtemps pour but d’affaiblir, par tous les moyens légaux ou illégaux, la force de cette partie de la population que l’on considérait, à juste titre, comme entretenant un sentiment de haine invétérée contre le vainqueur. Tous les souverains de la race normande avaient témoigné la partialité la plus marquée pour leurs sujets normands ; les lois de la chasse et beaucoup d’autres, que l’esprit plus doux et plus libre de la Constitution saxonne ignorait, avaient été fixées comme un joug sur le cou des habitants subjugués, surcroît féodal, des chaînes dont ils étaient chargés.
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Et voici la mienne en retour, dit le chevalier, et je la considère comme honorée d'être serrée par la vôtre. Car celui qui fait le bien, en ayant le pouvoir illimité de faire le mal, mérite des éloges, non seulement pour les bonnes actions qu'il accomplit, mais pour les mauvaises qu'il s'abstient de commettre. Adieu, vaillant hors-la-loi !

p.574
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Le prieur Aymer avait profité de l’occasion qu’on lui offrait pour changer son costume de cheval contre un autre d’une étoffe encore plus riche, par-dessus lequel il portait un mantelet de prêtre curieusement brodé. Outre le gros anneau abbatial d’or qui indiquait sa dignité cléricale, ses doigts, contrairement aux canons de l’Église, étaient chargés de joyaux précieux. Ses sandales étaient faites du plus beau cuir d’Espagne, sa barbe était réduite à d’aussi petites dimensions que son ordre le permettait, et son crâne rasé se cachait sous un bonnet écarlate richement brodé.
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... celui qui prend la défense d'un absent a droit au plus aimable accueil de quiconque aime la vérité et honore le courage...
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À peine les trompettes eurent-elles donné le signal, que les
champions quittèrent leur poste avec la rapidité de l’éclair, et se
rencontrèrent au centre de la lice, dans un choc semblable à un
coup de foudre. Leurs lances volèrent en éclats jusqu’au poignet,
et il sembla un moment que les deux chevaliers étaient à
terre ; car le choc avait obligé les deux coursiers à ployer sur le
jarret. L’habileté des cavaliers les fit redresser au moyen de la
bride et de l’éperon, et, après s’être regardés mutuellement un
instant avec des yeux qui semblaient lancer l’éclair à travers la
grille de leur visière, chacun d’eux fit une demi-volte et se retira
à l’extrémité de la lice, où il reçut une nouvelle lance de ses serviteurs.
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Lorsque les deux champions s'arrêtèrent en face l'un de l'autre, aux deux extrémités de la lice, l'impatience publique fut extrême; peu espéraient que la rencontre fût heureuse pour le chevalier déshérité, quoiqu'ils augurassent bien de son courage et de son adresse. Les trompettes n'eurent pas plus tôt donné le signal, que les champions partirent de leurs places avec la rapidité de l'éclair, et se rencontrèrent dans le centre de la lice, en se heurtant avec un bruit semblable à celui de la foudre. Leurs lances se brisèrent en éclats, et on les crut un moment tous les deux renversés, car le choc avait été si violent qu'il avait fait plier les chevaux sur leurs jarrets. L'adresse des cavaliers ramena les coursiers en usant de la bride et de l'éperon, et, se lançant mutuellement des regards qui semblaient de la flamme à travers leurs visières, chacun d'eux fit volte-face, et, se retirant à l'extrémité de la lice, reçut une nouvelle lance des écuyers. Une bruyante acclamation, le balancement des écharpes et des mouchoirs des dames, prouvèrent tout l'intérêt que les spectateurs prenaient à cette rencontre, la plus égale et la plus savante qu'ils eussent applaudie en ce jour. Mais les deux chevaliers n'eurent pas plus tôt repris leurs stations respectives que les applaudissements universels firent place à un silence tellement profond, que la foule semblait craindre de respirer.

Un répit de quelques minutes ayant été accordé aux deux champions afin que leurs coursiers reprissent haleine, le prince Jean, armé de son bâton de commandement, fit signe aux trompettes de sonner la charge. Les deux combattants s'élancèrent donc une seconde fois l'un vers l'autre dans le centre de la lice, avec la même vitesse, la même dextérité, la même violence, mais non avec la même fortune qu'auparavant. Dans cette deuxième rencontre, le templier visa le centre du bouclier de son antagoniste et le toucha si juste et avec tant de vigueur que sa lance se brisa et que le chevalier déshérité chancela sur sa selle. De son côté celui-ci avait, au commencement de sa course, dirigé la pointe de sa lance sur le bouclier de Bois-Guilbert; mais changeant cette direction au moment de la rencontre, il pointa le haubert, endroit plus difficile à toucher, mais qui, lorsqu'on l'atteignait, rendait le choc irrésistible. Cependant, malgré ce désavantage, le templier soutint sa haute réputation, et si la sangle de la selle ne se fût pas rompue, il ne fût pas tombé de cheval. Dans cet accident, la selle, le coursier et le chevalier roulèrent dans des flots de poussière.
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Nous arrêtons nos regards sur une femme seulement pour satisfaire le plaisir des yeux et pour contempler ce que les hommes appellent la beauté.
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Dans ce charmant district de la joyeuse Angleterre qu’arrose le Don, s’étendait, aux jours reculés, une vaste forêt qui couvrait la plus grande partie des montagnes pittoresques et des riches vallées qui se trouvent entre Sheffield et la gracieuse ville de Doncaster. Les restes de ces bois immenses sont encore visibles aux environs du beau château de Wentworth, du parc de Warncliffe et autour de Rotherham. Là, autrefois, revenait le dragon fabuleux de Wantley ; là, furent livrées plusieurs des batailles désespérées qui ensanglantèrent les guerres civiles des Deux- Roses ; là encore, fleurirent, aux anciens jours, ces troupes de vaillants outlaws dont les actions ont été popularisées par les ballades anglaises.
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