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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci aux éditions Buchet .Chastel et babélio pour cette lecture .

Ouille !
J'ai su dès le premier chapitre que ce roman n'était pas fait pour moi ... Certains des thèmes évoqués me "parlaient", mais la façon d'en parler ne m'a pas séduite ...
Ce n'est pas le style (Monsieur Ségur écrit bien ), non, c'est plutôt dans la psychologie des personnages ... Rarement croisé un couple de naïfs pareils ...( j'avais envie d'en prendre un pour taper sur l'autre ! Pourtant , j'entretiens de très bonnes relations avec certains naïfs de la littérature (Le Schpountz de Pagnol, pour n'en citer qu'un ).
Alors voilà : Don Dechine (c'est un pseudo qu'il s'est choisi pour quand il sera célèbre) et sa femme Betty (idem) sont profs. Lui voudrait devenir écrivain, elle doit bosser sur son doctorat . Et ils sont à 2 doigts d'y parvenir , si seulement ils décidaient d'arrêter de se la raconter et qu'ils se mettaient au boulot ! Mais tout est bon, pour détourner leur attention, la série télé "Les Sopranos", leur voisin, des SMS, etc...et même une invasion de cloportes qui menacent la vue de notre Don .
Le salut viendra de la campagne, car là-bas , c'est sûr, l'inspiration les guettera , ils y croient ...
Bon, les aventures de Don et Betty, c'est pas celles de Bonnie and Clyde , et je n'ai pas tremblé...
Je suis toujours sceptique quand un écrivain écrit des histoires d'écrivains qui n'en finissent plus de chercher l'inspiration du coté de leur nombril .
Je suis toujours agacée quand des écrivains me racontent sur 283 pages la vie ordinaire de gens ordinaires, surtout quand j'ai l'impression que ma vie à moi est plus funky, plus technicolor que celles des héros du roman , cherchez l'erreur !
J'ai été exaspérée par Don, le personnage principal qui passe son temps à chercher un sujet de roman et un titre .
Exaspérée aussi, par le deuxième personnage : l'épouse, une cruchasse en totale admiration devant son mari , une gourde de première catégorie , "une poupée qui fait oui , oui , oui , oui, oui " . [Euh, "personne ne lui jamais appris qu'on pouvait dire non" ?]
Bref ,je me suis copieusement ennuyée (l'histoire & les personnages ), et si ce n'avait pas été pour une masse critique , j'aurais abandonné Don et Betty en cours de route ...
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Un couple de bobos attachants et sympathiques confrontés à moult problèmes du quotidien, le pitch avait de quoi être alléchant. En ces temps troublés, l'idée de lire un simili vaudeville m'a tout de suite conquise et c'est pourquoi j'ai accepté avec enthousiasme la proposition de Babelio de m'envoyer ce roman.
Mais le problème avec la littérature et l'humour, c'est que ça passe ou ça casse et que la demi-mesure est rarement tolérée. Échecs et mat les amis, je n'ai pas franchement rigolé ni même souri ou même ébauché l'once d'un rictus comique.
Don et Betty sont des poissards de 1er ordre : lui prof de français, elle doctorante en histoire, essuient galère sur galère. Bien qu'amoureux et liés par un attachement profond et sincère (virant à l'idolâtrie mièvre en ce qui concerne Betty, franchement qui peut le croire ;)), ils traînent de belles casseroles : procrastination professionnelle à la limite du maladif, un appartement "atypique" (comprenez insalubre) qui leur cause de sacrés soucis, un voisin tatillon et casse-bonbons comme par permis qui aime bien leur pourrir l'existence et pour couronner le tout, une maladie dégénérescente de l'oeil qui va rendre Don aveugle d'ici peu (les fameux cloportes qui lui gâchent la vue). Face à l'inéluctable, une seule solution : déménager et écrire le bestseller dont a toujours rêvé Don. Oui mais est-ce aussi simple ? Vous l'avez compris, il n'en est rien.

Dommage que ce roman n'ait pas fonctionné sur moi. Honnêtement, je n'ai adhéré ni au style ni au fond. J'ai tourné les pages en espérant la fin, gavée par Betty si aimante et si mièvre et par Don, si chiant et de si mauvaise foi.
L'humour et la littérature ce n'est jamais simple, que voulez-vous. Ce sera sans moi la prochaine fois.

Je remercie tout de même les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour cette opération masse critique.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Hum ... Comment écrire un avis sans tergiverser ... Bon, je me lance et ce ne sera pas une bonne critique... Sorry

Pourtant avouons, intriguée par ce titre énigmatique j'ai répondu avec élan à l'appel Masse critique particulière de chez Babelio. Je m'étais dit "Pourquoi pas " !

Lecture ultra rapide, de ces lectures qui ne laissent pas de traces dans une mémoire de lecteur...

Ni détesté, je l'ai lu entièrement sans difficultés, ni aimé, j'ai trouvé cette histoire un soupçon légère et sans conséquences...

Les deux personnages de ce couple Betty et Don Déchine sont des personnages sans grand intérêt majeur. Deux professeurs dans leur quotidien banal, outre l'envahissement du champs de vision de Don Déchine par des cloportes.

Beaucoup de procrastination dans leurs projets respectifs : une thèse et un chef d'oeuvre littéraire c'est pas donné à tout le monde.

Ce couple est en prise avec la gestion du quotidien, ils auraient pu être plus attachants mais ils ne m'ont pas vraiment touchés...

Certaines scénettes m'ont fait sourire. le plombier streap teaser, l'agent immobilier, le banquier et le voisin envahissant dans la gestion d'une copropriété.

L'auteur Philippe Ségur s'est-il plus ou moins mis en scène ... Peut-être un peu ...

Il a choisit un bon titre qui a su attirer mon attention, mais attention ce livre ne m'a pas emballé...

Merci tout de même très sincèrement à Babelio et aux Editions Buchet - Chastel !

Quant à vous, si vous vous voulez en savoir plus sur
" L'extermination des cloportes " et bien ouvrez grands vos yeux avant qu'ils ne s'éteignent !
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Malgré un résumé prometteur, je n'ai pas du tout été convaincue par ce roman qui traîne en longueur, pas assez d'action, pas assez de piquant. Certains passages sont drôles oui, mais on se lasse vite. Dommage l'écriture de l'auteur était pourtant pleine de promesses...
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Imaginez donc, un couple, ici sans enfants mais je suis sûre qu'il en serait de même s'ils avaient une progéniture. Un couple qui rêve de réussites, dans ses études pour l'une et dans une hypothétique carrière d'écrivain pour l'autre. Seulement voilà, quand ce couple a du temps libre, le soir ou le dimanche, l'énergie est rarement au rendez-vous et ils se retrouvent confortablement installés devant la télé, à ingurgiter des épisodes de la série Les Soprano. le lendemain matin, au réveil, quelle déprime ! Quelle fatigue !!! Et l'engagement de ne pas recommencer le soir : "promis, ce soir, je me couche tôt".
Don et Betty sont aussi confrontés à des relations de voisinage plutôt particulières. Comme tous les heureux occupants d'un appartement, je me suis retrouvée dans les descriptions de ces difficiles relations entre copropriétaires (contente d'en être sortie), même si dans ce roman, Philippe Ségur pousse le bouchon vraiment très loin. Et c'est ce qui fait la réussite de cette lecture : partir de situations banales, ordinaires, et les grossir au point de les rendre totalement loufoques et surréalistes.
Le personnage de Don Dechine est particulièrement bien croqué, voulant donner l'illusion du mâle, virile et macho (je l'ai trouvé épouvantable de condescendance avec sa femme) alors qu'il est parfaitement incapable de prendre une vraie décision et d'affirmer ses choix. Don Déchine est aussi confronté à une maladie dégénérative des yeux qu'il ne prendra jamais en compte, refusant de se considérer comme malade et potentiellement diminué. Nous assistons dans ce livre à l'évolution de cette maladie, fortement invalidante pour un futur prix Nobel...
A me lire vous pouvez vous dire qu'il s'agit d'une bonne idée de lecture, pleine d'humour et de fantaisie. Et c'est vrai... mais seulement sur le premier tiers du livre (et encore, cela doit dépendre de l'humour de chacun). Après, les ressorts utilisés par l'auteur deviennent répétitifs, l'histoire se traîne, manque de dynamisme et de rythme. le récit, chronologique, est trop linéaire à mon goût, il m'a manqué des rebondissements. Même la fin n'apporte aucune surprise : le récit aurait pu continuer ainsi indéfiniment. J'ai fini par m'ennuyer. Et j'en suis très déçue puisque j'avais été enchantée par le début, partageant chaque bonne trouvaille avec mon conjoint. Peut-être que 100 pages de moins auraient été suffisantes.
Lien : http://itzamna-librairie.blo..
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C'est la première fois que je suis à ce point perplexe face à un livre. D'un côté, je l'ai lu en quelques jours, je suis rentrée dans l'histoire très rapidement et j'ai trouvé l'écriture fluide. D'un autre, j'ai eu le sentiment de lire un livre qui n'avait pas été réfléchi, anticipé par son auteur. Comme s'il nous racontait sa vie au jour le jour, comme on la raconte à son ami ou à ses collègues à la pause café. Ainsi, tous les sujets ont la même importance, et Philippe Ségur passe autant de temps à expliquer une fuite dans la salle de bains que la maladie du personnage principal.
C'est cela qui m'a le plus déstabilisée et déçue: alors que le résumé fait envie, je n'ai pas retrouvé de vraie matière dans le livre. Au final, l'impression la plus forte qui me reste est celle d'un enchainement de scénettes, parfois cocasses, parfois tragiques mais pas un véritable roman. J'ai parfois pensé que c'était de l'humour, mais pour ma part cela m'a plus exaspérée que fait rire. En effet, l'égo démesuré de Don Dechine, la niaiserie de sa femme m'ont plutôt fait pitié.
L'histoire de ce couple avait du potentiel pourtant, mais selon moi il n'a pas été exploité.
Un point positif tout de même: la fin! Oui, la fin du livre est fine et très bien vue...
Je tiens tout de même à remercier les éditions Buchet- Chastel de m'avoir envoyé ce livre, car dans la vie d'un lecteur, je pense qu'il faut lire de tout et surtout le plus possible!
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Le livre fait 285 pages mais il est vite lu. Marges généreuses, grosse taille de la police, et entre chaque chapitre une page blanche. Bref l'éditeur a épaissi artificiellement ce court roman.

C'est un livre qui joue à fond deux axes. le premier, c'est celui de la mise en abime. En fait Philippe Ségur se raconte en train d'essayer d'écrire, sans y arriver, le livre que vous tenez pourtant entre les mains.

Le second axe, c'est celui d'un humour qui joue sur la versatilité du narrateur. Celui-ci passe son temps à dire « moi je suis comme ça... » et à faire immédiatement l'inverse de ce qu'il vient de proclamer. Un personnage assez poltron, qui change d'avis tout le temps, qui apparaît un peu fou. Je dois dire que si ce procédé m'a plutôt amusé dans les premières pages, à la fin c'était franchement agaçant. J'ai eu l'impression de lire cent fois la même blague dans des contextes différents.

Heureusement, les derniers chapitres ont un peu sauvé ma lecture. Sur fond de maladie irrémédiable, le récit se fait plus dramatique. On gagne en intensité, et cet humour jusqu'à là un peu débile devient une sorte de légèreté porté par le personnage principal : tout d'un coup ce qui aurait pu être pour lui comme une fin du monde devient presque un enchantement.

Je ne mets que 2/5 à ce roman. La fin sauve un peu les meubles mais la majorité du roman n'a eu pour moi, autant sur la forme que sur le fond, peu d'intérêt.
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La vie d'un couple ordinaire qui procrastine tous les jours en regardant des séries télés, mais en rêvant d'accomplir de grandes choses, qu'ils finissent néanmoins par remettre au lendemain. Ni le harcèlement de leur voisin envahissant, procédurier et tatillon, ni même la maladie grave de l'oeil qui affecte le héros ne suffit à faire évoluer ce couple vers l'action...
Même si l'auteur a su saisir quelque chose qui définit la vie de beaucoup de gens, et malgré un certain humour, ce livre ne m'a pas vraiment convaincu.
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