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C'est une bd typiquement années 70 où l'on ressent une certaine atmosphère dans ce Japon qui s'américanise. Chaque chapitre correspond à une nouvelle affaire que notre détective devra résoudre en faisant face aux côtés sombres de l'être humain. Il est question de drogue, d'alcool, de femmes fatales. C'est un vrai polar avec tous les codes du genre.

Notre détective est du genre décontracté qui n'a pas perdu le sens de l'humour. Il faut dire que l'auteur ne nous avait pas habitué à des polars sombres. C'est une nouvelle facette de son talent que l'on découvre. ¨

Pour autant, cette oeuvre n'est pas à l'abri des maladresses commises en tombant dans la vulgarité et de son gros manque d'originalité. Ce seinen des années 80 pourra apparaître comme démodé et faire grattage de fonds de tiroir. Cependant, les fans de l'auteur pourront apprécier un côté qu'on ne lui connaissait pas.
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Taniguchi en 1979 réalisait ce genre de polar, dans une ambiance à la Chandler, ce premier tome rassemble neuf histoires de Jotaro, détective privé, un peu loser. le dessin est dynamique, en noir et blanc, avec des plans cinématographiques efficaces, mais le style est très classique, à la façon des polars mis en bande dessinée pour des revues à bas prix dans les années 70, efficace mais sans grande personnalité. Je n'ai pas trop aimé le ton des histoires, une tentative de décalage ou d'humour, voire d'érotisme, tout ça tombe un peu à plat, le ton scatologique dans l'épisode “Le principe de compensation” est même franchement lourdingue, et il y a un aspect asiatique mal assumé, ça se passe au japon mais la majorité des personnages on des traits très européens, le mélange culture japonaise et culture américaine ne prend pas et me mets presque mal à l'aise tant il est maladroit.
Je sais que beaucoup de monde met Jiro Taniguchi sur un piédestal, je pensais qu'en allant chercher dans les racines de son art j'y comprendrais quelque chose, mais c'est plutôt l'inverse qui s'est produit : cette bande dessinée n'a pas le moindre intérêt et je n'ai encore rien lu de lui à ce jour qui mérite mon admiration.
Bref, sans intérêt.
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Les courts récits de Natsuo Sekikawa s'enchaînent et se ressemblent beaucoup. le détective Jotaro Fukamachi, il est bon dans son domaine. Mais il arrive toujours avec ces gros sabots. Il se prend des coups de crosse sur le crâne, des balles, des bourres pifs... Par chance, il s'en sort vivant et sans impact à son égo. Ce qui le turlupine, c'est que son ex-femme ne veut plus entendre parler de lui. Les enquêtes sont ce qu'elles sont, sans réelles prétentions de rien du tout. Un joueur compulsif qui va donner de l'argent pour une rançon contre sa fille. C'est sa femme qui était derrière afin d'éviter qu'il gaspille tout son argent. Une vieille femme n'arrête pas de se faire agresser sans raison. Derrière, ça ce cachait une personne en quête d'une oeuvre de Picasso. On sent l'influence des classiques du cinéma et les romans américains. Les personnages ne font pas trop japonais. Il y a quelques éléments du scénario qui sont assez amusants. On pourrait même dire qu'il y a de l'économie de la fonctionnalité. Notre héros loue son arme à feu et paie chaque balle. Par conséquent, quand il est question de riposter, il faut bien réfléchir.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Jirô caché sur vos tomes

Après le décevant "Enemigo", Kana est monté au grenier où sont entreposées les oeuvres de jeunesse de celui qui est devenu une poule aux oeufs d'or et il en a ramené cette série des années 70. Voici donc le 1er tome de "Trouble is my Business".

Le héros de l'histoire est un détective dans la lignée classique des "hard boiled" américains, éternel fauché, acceptant toutes les petites affaires, mais doué pour les enquêtes. Il est plutôt cynique et non dénué d'humour.

Vous cherchez une référence ? Il en est une qui saute aux yeux : en 1939, Raymond Chandler a écrit une nouvelle intitulée "Trouble is my business" avec bien sûr, son détective fétiche, Philip Marlowe.

Quelle déception !
Ce 1er tome de "Trouble is my business", n'est pas mauvais : il est insignifiant à l'échelle de Jirô Taniguchi.
Le dessin est à des années lumière de ce que Taniguchi nous offre aujourd'hui et son principal intérêt est de nous démontrer que le génie a aussi connu une phase d'apprentissage...
Bien sûr, le trait est estimable, mais commun, sans talent distinctif.
La préface un peu pompeuse de Dionnet essaye de noyer le poisson en multipliant les références, mais elle n'y parvient pas. Ce Taniguchi seventies est un mangaka parmi d'autres.

Pour autant, l'ensemble se lit sans difficultés ou réticence. le scénario est simple mais souvent assez drôle.

Mais nous sommes tellement loin de "L'Orme du Caucase", "Le sommet des Dieux", "Le journal de mon père"...
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J'aime beaucoup Taniguchi, par contre j'aime également qu'il y ait une histoire à suivre tout au long du livre : ça n'est pas le cas et le résultat me laisse un goût amer. Une série de petites histoires sans consistance !
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Une idee originale de Taniguchi
Plusieurs nouvelles relatant les aventures d'un détective privé, plein d'humour, aimant les belles femmes
C'est sympathique mais il manque le petit plus pour accrocher.
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Une surprise puisque c'est le grand Jirô Taniguchi qui se met au polar ...
On se souvient du mangaka Taniguchi pour son Sommet des dieux ou encore son Quartier lointain.
Mais le voici aux commandes d'une histoire de privé à la Marlowe puisque Trouble is my business est la devise du détective Jôtarô Fukamachi, tout un programme !
Et au travers des différents chapitres (à la manière des mangas et des séries télé : l'héritage, l'adultère, l'enlèvement, ...), tous les codes du polar noir américain sont passés au crible : fric, drogue, sexe, castagnes, femmes fatales et yakuzas patibulaires, ... tout le monde est là.
Ce premier album nous a quand même laissé sur notre faim, peut-être une re-lecture avec le tome suivant ?
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/2..
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