Willy

Man a dix enfants, Louis-Philippe, Jean-Benjamin, Willy, le héros, Destiny-Jeanne, Claire-Leocadie, Laurent-Ignace, Jacques-Chrysanthe, Damien-Pierre, et enfin Rose-Calixte et Anne-Angelique. Elle meurt brutalement et elle est remplacée par sa cousine Fatou à la maison, celle-ci s'occupe de la maison, des enfants et elle prend aussi vite la place de Man auprès de son mari. Elle a rapidement un enfant, Marie-Caroline. Willy est alors confié à l'oncle Adama à Diaglo, le chef-lieu du canton après des années dans le village de Saroyou. Il va au collège ou il rencontre un jeune blanc, Armand qui lui vante la vie à Paris et lui donne des conseils pour émigrer clandestinement.

Il s'agit d'un court texte pour dénoncer les conditions d'immigration. Marie Sellier donne corps et coeur à un fait divers effroyable. le drame est inévitable, nous le savons dès la rencontre entre le jeune héros et le Français et les événements s'enchaînent malgré tout sous la plume sèche de Marie Sellier.

Marie Sellier signe ici un roman court, qui se lit d'une traite, mettant son lecteur en apnée jusqu'à l'estocade finale. Car Willy, le personnage principal éponyme, est un petit garçon Africain, qui a des rêves bien plus grands que lui. Mais quand on naît, pauvre, en Afrique, et qu'on rêve de devenir médecin en Europe, une seule solution : l'immigration clandestine et ses écueils .

« de tous les enfants, Willy était celui qui, à l'école, travaillait avec le plus d'ardeur. Physiquement moins solide que ses frères, il avait toujours aimé étudier et avait très tôt fait sienne la maxime inscrite sur le panneau rouillé financé par le ministère de l'Education et l'Unicef, qui se trouvait planté devant l'entrée du collège :
"Je veux aller et réussir à l'école." »
Orphelin de mère, et de faible constitution, Willy, qui a de bons résultats scolaires, s'imagine déjà sauver des vies, plutôt que de travailler aux champs comme les hommes robustes de sa famille. Mais son envie de bien faire et sa naïveté ne vont pas lui permettre de reconnaître les faux- amis qui se dressent sur son chemin.

Un récit qui se clôt par une dépêche de l'A.F.P. si proche de la réalité que c'en est malaisant.
Une lecture à mettre entre toutes les mains des adolescents qui ne se rendent pas compte qu'ils ont bien de la chance de vivre et d'étudier en France.

Merci à Babelio pour la Masse critique et aux éditions Thierry Magnier pour l'envoi du roman.

Une lecture émouvante !

Lorsque j'ai emprunté ce livre, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, je n'avais même pas lu la 4eme de couverture.

Au début de ma lecture, je ne comprenais pas tout (ce qui était de ma faute car je n'étais pas concentré). Mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je comprenais et était touché par le personnage principal, Willy.

J'ai été touché par l'histoire de Willy. C'est une histoire triste.

C'est un livre qui permet aux lecteurs adolescents français de comprendre ou de prendre conscience de la chance qu'ils ont de pouvoir vivre en France et d'avoir de bonnes écoles.

C'est un livre à lire au plus vite !

" Sur le monde pèse maintenant le souvenir d'un enfant aux rêves trop grands".

A l'heure où aujourd'hui encore des hommes, des femmes et des enfants meurent en tentant de rejoindre un monde meilleur, ce roman est uppercut.. Lu d'une traite, dans un souffle, en apnée...

Un très court roman au style concis et incisif qui bouleverse et nous rappelle - s'il le faut encore - que derrière le terme "migrant", il y a des personnes, des espoirs, des histoires de vie, des destins... et malheureusement, il y a aussi, les passeurs, ces personnes font fi de toute humanité au profit de leur propre enrichissement...

Dans ce roman, nous rencontrons Willy, orphelin de mère, frère de dix autres frères et soeurs qui fait la connaissance de son camarade de classe, un "ami" qui lui promet de l'aider à s'envoler vers une vie meilleure...
Mon coeur s'est serré tout au long de ma lecture pour se glacer avec ce dernier chapitre, dépêche AFP des plus tragiques...

De la littérature jeunesse à mettre entre toutes les mains !

Reçu par le biais de la Masse Critique Roman Jeunesse – Merci aux Editions Thierry Magnier et également à Babelio.

Petit Roman de 90 pages dont la calligraphie de la 1ere de couverture et des titres des chapitres est originale.

C'est l'histoire de Willy, jeune garçon de 10 ans d'une fratrie de 10 frères et soeurs. A la mort de sa mère, Willy part s'installer chez son oncle et rentre au collège. Car pour lui, l'école est source d'avenir ; son projet devenir médecin.
Seulement une rencontre d'un soi-disant ami va venir le détourner de son but. Cet ami malfaisant lui promettra monts et merveilles. de part sa naïveté d'enfant et son isolement, il s'orientera sur un chemin sans issue.

Je ne dévoilerai pas l'histoire. Ce qui se joue dans ce roman est une triste réalité.
Le roman se termine par une dépêche AFP, on ne peut plus cruel.

J'ai apprécié la lecture de ce roman, son déroulé malgré la fin fatidique.

Ce texte court est magnifiquement écrit, profond, et d'une sourde tristesse...

"Willy" parle des rêves brisés d'un enfant de 10 ans, abusé par sa naïveté. Willy pourrait être tous ces enfants aux rêves infinis, nés au mauvais endroit, et à qui la vie sourit difficilement... Willy est un rêve désabusé, une peine insondable.

Un petit dernier pour la route … J'avais déjà beaucoup aimé l'album « l'Afrique, petit Chaka » de la même autrice et la couverture de « Willy » m'attirait. Willy est un jeune garçon de 10 ans qui vit dans son village en Afrique avec sa mère Man, son père et ses 9 frères et soeurs. Après la mort de Man, Willy est envoyé chez son oncle pour poursuivre ses études en ville. Il y rencontre Armand, un français expatrié, collégien comme lui. Ce dernier l'encourage à partir vers Paris et lui propose de l'aider à s'insérer sous un avion, au coeur du train d'atterrissage. Willy, la tête pleine de rêves de futur et d'innocence, ne voit pas le piège se refermer sur lui. A travers des chapitres courts et puissants, Marie Sellier nous propose de vivre l'expérience de Willy, ses émotions, ses sensations et ses rêves d'espoir. On aimerait pouvoir empêcher le destin de cet enfant aux rêves trop grands de s'accomplir. Une belle et triste lecture.

Ce petit livre m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Willy, jeune Africain, raconte son quotidien. Il évoque ses 8 frères et soeurs, la mort de sa mère cachée pendant plusieurs jours par son père, son amour pour les études et la devise de son école et de l'Unicef "Je veux aller et réussir à l'école", son envoi chez son oncle, sa rencontre avec un adolescent français qui lui donne envie d'aller en France jusqu'à la chute finale, glaçante. Un roman coup de poing, bouleversant, sur les migrants. Et sur l'inhumanité ou l'inconscience de ceux qui s'enrichissent et envoient à la mort d'autres êtres humains. La plume de Marie Seller ne laisse pas indemne. Je suis ressortie bouleversée de ma lecture.