Voilà ce que promettait le résumé :
Un thriller d'horreur déstabilisant, troublant et percutant raconté à travers le journal intime d'une fillette de 8 ans, Florence.
😈 Mon avis : 🤷
Alors mon entrée dans le roman a été gênée par :
- les expressions québécoises.
Je ne vais pas vous raconter de menteries : c'était pas trop fun, ça m'a même un peu tanné (agacé).
- plus de 3/4 du livre sont sous la forme d'un journal intime d'où une syntaxe maladroite, de nombreuses répétitions et un manque de vocabulaire, bien que Florence essaye de l'enrichir.
😈 Elle ne doit certainement pas connaître le mot "empathie" car elle n'en éprouve aucune : ni regret, ni compassion.
Par contre pour le mot trahison, là 😱. Je ne connaissais pas
Patrick Senécal, le maître de l'horreur canadien ! 🇨
😈 Surtout ne trahissez jamais la confiance de Flo.
Biberonnée aux films d'horreur visionnée avec sa maman alcoolo (qui ne semblent pas la déranger), Florence est une petite fille assez singulière qui vit dans un environnement familial violent. (père parano, complotiste ayant la main leste...).
😈 Prosaïque, naïve et brutale, elle est "toute mêlée". Un faux pas étant perçu comme une trahison, elle entend alors un grondement dans sa tête, souvent annonciateur d'horreurs à venir.
😈 Méchante pour ses copines, un monstre pour son père, Flo a tout de la psychopathe.
😈 Pourtant, tout est prévisible. (sauf la toute fin).
😈 Il est vrai que
Patrick Senécal parvient à insuffler à son roman une ambiance malsaine, glauque. Mais ça m'a semblé un peu trop trash. J'ai préféré Eulalie (dans #commeuneimage de @magalicollet.auteure : elle est plus subtile, plus machiavélique et l'ambiance est tout aussi pesante).
😈 Alors comme dirait Flo : "Là j'ai écrit ma chronique. Et là, j'ai fini. Ok. Bye" 👋