Big Easy

Je remercie sincèrement les éditions Gallimard Jeunesse pour ce roman qui m'a directement attirée. Après lecture, je confirme, c'est un très bon moment passé dans les années 50 en compagnie de personnages extraordinaires et humains avec une histoire touchante et riche.

La couverture est splendide, je me dois de le noter, elle indique directement dans quelle époque l'on va se situer avec ce récit. Je la trouve jolie et elle m'a de suite donné envie d'en connaître davantage, d'autant plus que le résumé m'intriguait.

L'histoire est prenante. Dès les premières lignes on se retrouve dans les pensées du personnage principal, Josie Moraine, on s'attache très facilement à elle en raison de l'emploi du « je ». Durant tout le récit, nous suivons une sordide affaire de meurtre, le quotidien de Josie ainsi qu'un frémissement de romance, le tout sans jamais s'ennuyer. Sincèrement, le récit est truffé d'humour, de suspens, d'action, de réflexions, toute une palette d'émotion nous submerge à travers les pensées de Josie.

Loin de s'apitoyer sur son sort, elle va tenter de mettre toutes les chances de son côté pour s'en sortir. Josie est un personnage féminin fort, elle est intelligente, maligne, elle reste digne, elle ne perd pas son sang-froid. J'ai adoré ce protagoniste, Josie est géniale, même impliquée dans une affaire de meurtre, même mal-aimée et dépouillée par sa mère... Quels que soient les problèmes, elle cherche à s'en sortir sans s'en plaindre, ce qui peut lui jouer des tours. Malgré cette force, elle reste humaine, elle pleure, elle tremble de peur, elle doute, l'auteure a su créer une femme incroyable, j'applaudis.

Les autres personnages, même ceux qui sont secondaires, sont tout aussi bien travaillés. Qu'on les aime ou pas, ils sont humains, ils sont très colorés dans leurs personnalités, c'est un réel atout pour le récit. Cockie est attachant et sympathique, on aime Charlie Marlowe qui se bat contre sa maladie, on rit avec Willie, une femme caractérielle et inoubliable et l'on aime l'intelligence de Patrick. On crie de rage devant Lockwell et ses manières déplorables, on s'amuse devant les « nièces » de Willie, on déteste Cincinnati et la mafia ou on se retrouve entre deux feux concernant la mère de Josie. Pour ma part, je ne l'apprécie guère, ce n'est pas une bonne mère, pourtant sa folie pour Hollywood et pour Cincinnati me fait ressentir de la pitié à son égard.

Quoi qu'il en soit, les personnages sont réalistes, tout comme leurs échanges et leurs relations. J'aime la complicité de Josie avec certaines personnes, comme Jesse, Cockie ou encore Patrick, mais je crois que la relation qui m'aura le plus touchée est celle surprenante et belle entre Josie et Willie. Franchement, les relations humaines de ce récit sont prenantes et travaillées avec un soin incroyable.

Le style de l'auteure, il est soigné, précis et agréable à la lecture. On commence et d'emblée, on se retrouve dans les années 50, les descriptions nous plongent au coeur de cette époque. Surtout, une fois commencé, on ne peut que poursuivre la lecture afin de savoir où vont nous mener les aventures de Josie, et l'on s'aperçoit que c'est addictif. Il est bien difficile de lâcher le livre, je ne pouvais pas m'arrêter et une fois finie, j'aurais aimé qu'il dure plus longtemps ! le style de Ruta Sepetys est plein d'esprit, simple et poussé, j'aime cette force dans le récit. On lui doit « Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre » que je me suis promis de lire, car j'adhère à l'auteure.

En conclusion, c'est un récit haletant, mêlant avec brio romance et polar dans une Nouvelle-Orléans plus vraie que nature durant les années 50. le sujet et les genres sont bien choisis et sont traités avec intelligence et force, les émotions sont présentes et les mots sonnent juste. On entre dans l'histoire dès ses premiers mots et il est difficile – et dans mon cas, impossible – de refermer le livre sans en demander plus. Je ne pensais pas autant apprécier ce roman, mais c'est un vrai coup de coeur, je lui trouve du charme, de l'esprit, il a tout d'un grand roman et son auteure, Ruta Sepetys, a tout d'une grande conteuse. Je reste captivée et j'espère pouvoir lire d'autres romans d'elle. Merci Gallimard pour ce livre.
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La Nouvelle-Orléans, 1950. Josie Moraine a 17 ans et rêve d'entrer à l'université dans le Massachussetts. Pourquoi si loin de la Louisiane ? C'est que Josie veut mettre de la distance entre elle et sa mère, une femme futile, voire fatale, car prostituée de son état et pour qui sa fille a toujours été un boulet. Josie travaille à la fois dans la librairie de Patrick Marlowe, un charmant jeune homme, et chez Willie, la tenancière de la maison close où oeuvre sa mère (Josie y fait le ménage, pour rassurer les âmes sensibles). Une histoire de meurtre secoue le Vieux Carré : un ancien joueur de football, désormais riche, est assassiné. Josie est doublement affectée : l'homme était passé à la librairie et l'avait beaucoup impressionnée par sa gentillesse, mais surtout sa mère est accusée du meurtre. Et bientôt, Josie va elle aussi être dans le collimateur de la police... et de la mafia. La jeune fille parviendra-t-elle à se disculper, et quitter Big Easy pour commencer une nouvelle vie ?

Je n'ai pas lu Ce qu'ils nous ont pris, le premier roman de Ruta Sepetys, mais Big Easy m'a donné une forte envie de m'y mettre rapidement. le personnage de Josie est très attachant : la jeune fille a beau se trouver dans une situation délicate, elle attire tellement la sympathie de son entourage (et du lecteur) qu'on ne peut que souhaiter qu'elle s'en sorte. Forte et fragile à la fois, elle fait preuve d'une sacrée détermination pour lutter contre un destin qui semble au départ tout tracé : marcher dans les pas de sa mère, ignoble ersatz de star hollywoodienne. L'atmosphère de la ville est très bien évoquée : entraide, multiculturalité, violence, putes au grand coeur, petits voyous sympatoches, rites vaudous, familles aisées qui ne valent pas mieux que les plus démunies. Un bel hommage à l'amitié, à la solidarité... et à la littérature qui peut être un soutien et un guide de vie.

Un roman doux amer qui ne suit pas le schéma d'une romance à proprement parler mais l'évolution du personnage principal, Josie, pour s'émanciper de son passé, son milieu social et sa famille.

Ce roman nous montre le personnage de Louise vu par les yeux de sa fille : « Ma mère est une prostituée. Bon, il y a prostituée et prostituée. Disons qu'elle n'est pas du genre à faire le trottoir ; elle n'a rien d'une vulgaire fille des rues. ». Voilà comment débute l'histoire. Ce point de vue, nous offre une image à la fois sévère et bienveillante de Louise. Sévère, car Josie souffre cruellement des manquements de sa mère. En fait, elle est même si éloignée d'une mère que le lecteur se sent en empathie immédiate avec la narratrice de 17 ans qui lutte pour s'en sortir. Bienveillante, car malgré tout, Josie essaye de ne pas détester Louise et s'applique même jusqu'au bout à veiller sur elle. le personnage de Louise se trouve en filigrane du début à la fin du roman car Josie se construit en opposition à sa mère et ses efforts pour s'affranchir de son milieu constituent la trame de l'histoire.
Ce roman « young adult » se lit très facilement et l'auteur nous entraîne avec elle dans les bas-fonds du quartier français.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Je n'avais pas eu envie de lire d'avis avant de me plonger dans ses pages et j'ai pu apprécier pleinement ma lecture. le personnage de Josie m'a touché. Sa vie n'est pas banale et je pense qu'à l'époque, des dizaines de filles étaient dans le même cas qu'elle malgré tout.
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Ce livre parle de la mafia américaine, avec toutes ces choses cachées mais pourtant bien réelles à l'époque et encore maintenant...
Il montre la perversité des ces gens envers des personnes sensibles de devoir y participer pour pouvoir gagner leur vie.

Cela faisait un moment que ce livre me faisait de l’œil dans les rayonnages... A Noël, j'ai fait un premier pas en l'offrant à ma sœur ( c'est chouette une sœur de 15 ans, ça permet de lire encore plus de littérature ado) Et le voilà enfin terminé... Voilà un livre qui donne envie de s'évader!

Josie, ou Jo, pour les intimes, fille de prostituée, femme de ménage dans un bordel et libraire dans le "Vieux carré", quartier populaire de New Orleans rêve d'un avenir meilleur... Les romans qu'elle dévore l'aident à s'échapper du quotidien et à s'imaginer se sortir du marasme social dans lequel elle est née, à l'instar de l'un de se personnages préférés, David Copperfield. Pas facile, quand tout semble la relier à la maison close du quartier.

Sa rencontre avec Charlotte, étudiante de la célèbre université Smith, dans le Massachusetts, va pourtant donner un but à ses aspirations... Si seulement sa mère, irresponsable à souhait; ne l'avait pas embarquée dans une sordide affaire!

Bien écrit et enlevé, le roman de Ruta Sepetys nous plonge dans la Nouvelle-Orléans des années 1950, et nous livre, dans une atmosphère vivante arrosée d'amour, de belle littérature, de musique, mais aussi de Mafia, histoires de mœurs, vols, meurtre... un véritable conte de fée des temps moderne, avec une ribambelle de personnages secondaires tous très réussis.

Un roman qui se déroule dans les années 50 et en plus à la Nouvelle Orléans? Je suis plus que partante ! Ici Josie, le personnage principal est une jeune femme comme je les aime. Elle a eu une vie difficile, sa mère est bien loin de la mère aimante (et c'est un euphémisme) mais elle ne laisse pas abattre et tente coute que coute de prendre son avenir en main. Forcément cela ne sera pas si simple...

Les personnages secondaires sont très intéressants et apportent tous, d'une manière ou d'une autre leur pierre à l'édifice, l'édifice étant l'avenir de Josie. Les évènements s'enchainent ce qui rend la lecture très fluide, en réalité il se passe toujours quelque chose, on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Je trouve que les thèmes abordés sont vraiment bien amenés, ils sont positifs et très inspirants, surtout pour un livre jeunesse : l'importance de réaliser ses rêves et de s'en donner les moyens, le fait que la famille ne soit pas forcément définie par les liens de sang, les différences sociales, les relations amoureuses et amicales, la maladie et ses contraintes au quotidien. La romance est aussi très bien traitée, elle n'est pas au premier plan mais elle n'est pas bâclée pour autant.

J'ai beaucoup aimé découvrir cet univers, le livre se lit très vite, un roman jeunesse fort sympathique.
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Une immersion dans la Nouvelle-Orléans des années 1950 aux côtés de personnages très attachants. le contexte historique aurait pu être un peu plus travaillé et aurait sans doute permis de mieux rentrer dans l'histoire. Malgré quelques longueurs, le roman reste captivant grâce à des personnages forts et hauts en couleurs !
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Belle mise en contexte de la Nouvelle-Orléan du milieu des années 1900, personnages attachants et histoire pleine de rebondissement.

On ne le dira jamais assez ; la littérature pour adolescents regorge de pépites ! Ruta Sepetys nous donne envie de voyager – aussi bien dans le temps que de l'autre côté de l'Atlantique – à la rencontre de ses personnages hauts en couleurs. La chaleur omniprésente même en plein mois de janvier, le Carnaval qui occupe la ville et ses habitants pendant plusieurs semaines, l'ambiance des quartiers dit infréquentables, la mafia qui rôde,… le dépaysement est total. A lire en ce printemps pour être en accord avec le climat dépeint.
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