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Citations sur Une vie de passions formidables (12)

Un jour, un recueil de poèmes de Pablo Neruda tomba entre mes mains: -Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée- (...)
Je me suis alors transformé en un fervent lecteur de poèmes. De Garcia Lorca à Antonio Machado, de Gabriela Mistral à Léon Felipe, de Neruda à de Rokha et, au fil du temps, l'amour des mots m'est apparu comme un amour fidèle qui ne me trahirait jamais. (p. 36)
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Donner la parole aux sans voix

Il m'est particulièrement difficile d'imaginer une littérature où le conflit entre l'homme et ce qui l'empêche d'être heureux serait absent. Je ne pourrais m'attaquer à la littérature, à l'écriture, sans la conscience d'être la mémoire de mon pays, de mon continent et de l'humanité. (p. 22)
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Chaque jour j'aime davantage la vie, la rue, les faits sociaux car je trouve que c'est là que les mots remplissent encore une fonction nécessaire. (p. 43)
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Don Nica, par contre, n'a jamais dit qu' il était poète mais s' est plutôt défini comme un antipoète.
Et "Qu'est-ce qu' un antipoète : un marchand d'urnes et de cercueils ? Un prêtre qui ne croit en rien ? Un général qui doute de lui-même ? Un vagabond qui rit de tout, même de la vieillesse et de la mort ? Un interlocuteur grincheux ? Un danseur au bord de l'abîme ?..."(p.75)
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Narrer...résister

Parfois les mots manquent de sens ou, s'ils en ont eu, l'ont perdu en chemin mais moi je continue de croire à la force des mots pour mettre à plat les choses, les faits et, ensuite, mesurer s'ils doivent ou non être changés. (...)
Chaque jour j'aime davantage la vie, la rue, les faits sociaux car je trouve que c'est là que les mots remplissent encore une fonction nécessaire. (p. 43)
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Donner la parole aux sans voix

La manifestation littéraire la plus connue pour avoir donné la parole à ceux qui ne l'ont pas ou ne peuvent faire entendre leur voix est peut-être -J'accuse- d'Emile Zola car, en effet, le capitaine Dreyfus n'avait pas la possibilité de faire connaître sa vérité. Pourtant, malgré l'immense courage de l'article de Zola, la vérité ne réussit pas à s'imposer dans toute sa splendeur.

Dans la littérature latino-américaine, à partir du XVIIIe siècle, nombreux sont les écrivains qui donnent la parole à ceux qui n'avaient aucune possibilité de dire "J'existe", "je vis et je ne suis pas invisible" (p. 20)
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Les trolls ne comprennent pas l'importance de la bouche et il ne serait peut-être pas mauvais, par simple souci de santé sociale, qu'ils se cousent les lèvres en laissant seulement un petit orifice indispensable à leur alimentation.
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Non. Je ne pourrais pas car la valeur que je donne aux mots m'a appris qu'ils ont un sens profond du respect humain et souffrent quand on les utilise mal. (p. 44)
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Parfois les mots manquent de sens ou, s'ils en ont eu, l'ont perdu en chemin mais moi je continue de croire à la force des mots pour mettre à plat les choses, les faits et, ensuite, mesurer s'ils doivent ou non être changés. (p. 43)
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Don Nica s'est toujours trouvé et se trouve là où il faut. Il a été le premier à parler d'écologie quand tout le monde croyait que ça se mangeait en salade, de droits civils quand beaucoup pensaient que c'était dans la Bible ou encore d'éducation laïque et gratuite quand le Chili troquait l'avenir contre une carte de crédit. Don Nica était là pour nous rappeler que nous étions un jour sortis d'une caverne, avions découvert le feu, inventé la flèche et la bombe atomique, la géométrie et la pénicilline, étions passés du code romain au réchauffement climatique et que, faute de réfléchir sérieusement avec humour à tous ces sujets, nous retournerions très probablement à la caverne. (p. 76-77)
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