Le passé, c'est le fond de tableau de mon présent, il lui donne sa profondeur, il éclaire et met en relief ce que je suis devenu.
Jusqu'ici nous vivions dans la crainte, désormais nous vivrons dans l'espoir. Quitte à ne pas avoir de prise sur la situation, mieux vaudrait donc se raconter une histoire positive que d'endurer lucidement le tragique du réel.
Chaque jour gagné sur la mort peut alors devenir un précieux cadeau. Oublier le plus possible ce que l'on a été, ne pas trop penser à ce vers quoi on va, juste assez pour mettre en pleine lumière que je suis bien vivant, ici et maintenant. Alors, la simple dégustation d'une tasse de thé devient un exercice bien être.
Toute relation avec l'autre, y compris avec mes plus proches [...] ne peut donc jamais être simple. Mieux vaut alors se dire que cette complexité même enrichit notre vie, ne serait-ce que de complications.
Plus jeune, j'étais imbu de ma singularité. Avec le temps, je mesure ma banalité.
La vie est comme le wagon d'un train. On y monte seul et on en descend seul, mais, pendant le trajet, on voyage ensemble.
Espérer n'est pas vivre, c'est attendre de vivre.
Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?
On croit que ne plus avoir d'espoir, c'est le pire le fond du trou, la perte de l'envie de vivre. Mais est-ce la faute des circonstances, des mauvais tours que me joue l'existence, de mon incapacité à faire face ?
On croit que de ne plus avoir d'espoir, c'est le pire, le fond du trou, la perte de l'envie de vivre.
Mais est-ce la faute des circonstances, des mauvais tours que me joue l'existence, de mon incapacité à faire face ?
Et si c'était la faute de l'espoir ?