Le Treizième Conte

Bon, je viens de terminer péniblement ma lecture et je me dis que je dois être passée à côté de quelque chose.
La plupart des critiques pour ce roman sont bonnes, voir très bonnes…partout on vante les talents d'écriture, les rebondissements, l'ambiance oppressante. ..Pour ma part, je n'en retiendrai qu'un ennui profond.
Bon, j'exagère sans doute un peu mais mis à part quelques passages, j'ai trouvé ça peu convainquant, très répétitif et poussif. Les informations sont tellement données au compte goutte que je n'ai même pas essayé de percer le mystère.
L'auteur se revendique des classiques anglais comme Jane Eyre ou les Hauts de Hurlevent et on sent qu'elle les connait sur le bout des doigts. Mon conseil : lisez plutôt Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent.
Challenge ABC 2016-2017
Challenge Pavés 2016-2017

Margaret Lea est bouquiniste et travaille dans la librairie de son père. Elle écrit également des biographies d'auteurs du 19è siècle, comme celle des frères Goncourt.

Vida Winter est une romancière culte en Angleterre, auteure de dizaines de best-sellers. Aujourd'hui, âgée et malade, elle veut livrer sa vie à une biographe et fait appel à Margaret.

La jeune femme, très surprise, se décide à lire les romans que la papesse des lettres a écrit et accepte le job en prévenant Vida qu'elle vérifiera tout ce qu'elle lui racontera.

La romancière, très malade, commence à raconter son enfance à Angelfield auprès de sa soeur jumelle…

Le treizième conte était dans ma PAL depuis près de six ans et faisait même partie de mon premier book haul ! J'avais tenté de lire le roman de Diane Setterfield il y a trois ou quatre ans et l'avais abandonné, lassée par la lenteur du récit.

Belette m'ayant proposé de le lire avec elle, j'ai donné une seconde chance à ce récit, qui une fois encore, m'a profondément ennuyé. Il avait pourtant sur le papier tout pour me plaire : une atmosphère gothique, de nombreuses références à la littérature anglaise du 19è siècle (Jane Eyre en tête), un manoir imposant en ruines, la brume permanente, les fantômes omni présents, les histoires à tiroirs qui se mélangent et s'imbriquent, des secrets de famille en veux-tu en voilà.

Et pourtant, je n'ai pas du tout aimé ce roman, lent, bourré de longueurs, de détails et de digressions qui n'en finissent plus. J'ai été incapable de m'intéresser réellement à l'histoire que nous propose Diane Setterfield et encore à m'attacher aux deux héroïnes qui m'ont laissé de marbre.

Difficile de vous donner un avis éclairé sur ce roman, d'autant plus que passé la page 100, je l'ai surtout lu en diagonale, poussée par ma copinaute de lecture, qui voulait que j'aille jusqu'au bout de cette pavasse de près de 600 pages !

Pour moi, le treizième conte est trop long et j'ai vraiment calé au milieu du roman, me sentant incapable d'aller plus loin, tellement l'histoire n'avançait pas. Je n'ai pas non plus aimé les histoires qui s'imbriquent entre l'histoire de la narratrice et celle de la romancière et de cette gémellité miroir entre l'une et l'autre.

Quant au dénouement final, je n'y ai pas cru et ai été encore plus déçue, si c'était encore possible de l'être davantage. Je ne garderai donc pas un souvenir impérissable de ce roman !
Lien : https://deslivresdeslivres.w..

Je rejoins Julie dans sa critique Moi aussi, j'ai été déçue par l'atmosphère , selon moi, pas assez sombre, pas assez gothique (je pense à ce que Sarah Waters, par exemple, aurait fait de cette histoire). La lecture des cent premières pages a été très laborieuse : j'avais l'impression de lire le journal intime d'une ado écrit par une ado. le parallèle avec l'histoire de Margaret, c'est a dire avec le présent, est quasi- inutile et alourdit le roman; et le dénouement .......!!! ampoulé, pseudo psycho-tout-ce-qu'on-veut. Bref la déception totale

Une lecture sympathique mais qui ne me marquera pas durablement. En 4e de couverture, l'éditeur prend soin de rapprocher le Treizième Conte de Rebecca de Daphné du Maurier. Je me méfie toujours de ce genre de comparaison, quand bien même j'y succombe (car tel est leur but). J'adore Rebecca, et je dois dire que j'ai vite été déçue. Dès les premières pages, j'ai compris que la plume de Diane Setterfield n'était pas à la hauteur et ne pouvait se réclamer de du Maurier. Ni des soeurs Brontë, d'ailleurs, dont il est question au cours du roman...

En ce qui concerne maintenant l'intrigue, je suis partagée. J'ai apprécié l'histoire de Vida Winter, des soeurs jumelles Adeline et Emmeline (malgré un dénouement franchement peu convaincant). En revanche, j'ai trouvé l'alternance des narrations inutile. Il faut dire que je n'ai pas réussi à ressentir une once d'empathie pour Margaret Lea dont la soeur siamoise est décédée. le personnage manquait de profondeur ; un secret de famille ne suffit pas à lui donner de l'épaisseur. Par conséquent, le parallèle entre les deux personnages principaux, Vida et Margaret, m'a semblé extrêmement vide et artificiel.

Si le roman de Diane Setterfield, présenté comme un conte gothique des temps modernes, réunit brillamment à conjuguer mystère, imaginaire et magie des livres, il ne permet cependant pas facilement de s'attacher aux personnages unis entre eux par une passion des livres débordante. Leur histoire, parfois commune, ne réussit pas à réellement convaincre et fait de cette aventure un chemin plutôt froid malgré une pointe de sympathie.
Une vie en miroir non nécessaire à la compréhension de l'intrigue pèse par ailleurs sur les protagonistes comme autant de fantômes sur leur passé. Un roman sympathique pour passer un bon moment mais pour ma part assez vite oublié ...
Lien : http://art-enciel.over-blog...

Autant le dire tout de suite, je suis déçue par ce livre.

Au début, j'ai trouvé l'écriture agréable, fluide, ça se lisait tout seul. L'ambiance était envoûtante, au point d'avoir l'impression d'être au milieu des vieux livres, avec Margaret.

Puis, vers le premier tiers , j'ai trouvé que quelques passages étaient moins prenants. On se plonge dans une atmosphère le temps de quelques pages sans parvenir à y rester.

En arrivant vers la moitié du livre, les quelques passages moins intéressants sont devenus beaucoup plus fréquents. L'intrigue ne m'a pas tenue en haleine, n'est pas parvenue à m'emporter ailleurs qu'à l'endroit où je lisais. Alors qu'après avoir lu beaucoup de critiques positives, je m'attendais à quelque chose de "magique".

Je pense que cette baisse d'intérêt est due non seulement à l'histoire en elle-même, à laquelle je n'ai pas été particulièrement sensible, mais aussi au style de l'auteur. En effet, l'intrigue se partage entre deux périodes. La première se passe dans le présent, ces parties sont plutôt sympathiques à lire. La seconde est l'histoire racontée par Vida, le passé est conté. On trouve dans ces parties très peu de dialogues et du coup, j'ai trouvé que l'histoire manquait de rythme.

Apparemment, comme souvent, j'ai commencé ma lecture avec trop d'attentes. Dommage...
Lien : http://livresque.over-blog.net

Dans le début de ce roman, je me retrouvais dans chaque phrase. Mais ensuite, ce roman très bien écrit a pris un air très mystérieux et je n'ai pas réussi à m'attacher à l'histoire, malgré l'indéniable talent de conteuse de l'auteure. Il faut dire que dès qu'il y a l'ombre d'un fantôme, je me désintéresse de l'intrigue, malgré tous mes efforts. J'ai apprécié quelques traits humour, notamment quand le docteur prescrit sur son ordonnance la lecture de Sherlock Holmes pour contrer un esprit trop romanesque et imprégné de Jane Eyre ou Des Hauts de Hurlevent.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..

After two days of not really getting into the story, I got bored and read the end. I guess I could have read the book entirely, had I been in another mood. It would still not have made for an unforgettable read.

After two days of not really getting into the story, I got bored and read the end. I guess I could have read the book entirely, had I been in another mood. It would still not have made for an unforgettable read.