Tuer le fils

Une intrigue un peu convenue mais des personnages bien campés.

Ce roman est pour moi un bon roman policier, c'est un fait...
Il aborde subtilement les relations père-fils, la culpabilité, la violence parentale c'est certain.
Mais je trouve que le tout est de facture assez classique, l'enquête et la façon dont elle est menée peu originale, qui ne m'ont pas « emporté » comme je m'attendais à l'être après avoir lu certaines critiques.
J'en attendais peut-être trop? Il faudra sans doute que je le relises un jour pour voir si j'ai un avis moins sévère.

La mère de Matthieu est morte accidentellement quand il n'était qu'un gamin en culotte courte et c'est son père qui va l'élever.

Le père n'a pas la fibre paternelle et son fils devient vite un boulet. Matthieu est affecté par le rejet de son père qui le considère comme un sous homme, une chochotte comme il dit.

Matthieu a tué un homme et est condamné à 18 ans de prison.

En prison il écrit son journal intime et explique le pourquoi et le comment de son geste meurtrier.
Il s'est même inscrit à un atelier littéraire animé par un écrivain et se passionne pour l'écriture.

13 ans plus tard, Matthieu sort de prison mais son père refuse de le voir, son fils n'existe plus.

Peu de temps après la libération de Matthieu, son père est retrouvé mort, au premier abord ce serait un suicide, mais un objet retrouvé sur les lieux pose quelques questions aux enquêteurs.

Si c'est un meurtre, le coupable est vite désigné …. C'est Matthieu ….

Alors meurtre ou suicide ?

Des relations père / fils malsaines ont entraîné un meurtre idiot. le roman policier musarde, il s'arrête beaucoup sur les enquêteurs, et l'aspect policier est très simple. le style est agréable à lire.

Mathieu Fabas a tué parce qu'il voulait prouver qu'il était un homme. Un meurtre inutile, juste pour que son père arrête de le traiter comme un moins que rien. Verdict, 15 ans de prison. le lendemain de sa libération, c'est le père de Mathieu qui est assassiné et le coupable semble tout désigné. Mais pourquoi Mathieu sacrifierai-t-il encore sa vie ? Pour l'inspecteur chargé de l'enquête et pour ses hommes, cela ne colle pas. Reste à plonger dans l'histoire de ces deux hommes père et fils, pour comprendre leur terrible relation.

J'ai adoré, l'auteur écrit très très bien, on se demande si parfois ce n'est pas autobiographique !

J'ai adoré les personnages du commandant et de Mathieu, malgré son crime gratuit, il m'a fait de la de la peine… Histoire très touchante !

Matthieu Fabas a tué un homme homosexuel parce qu'il voulait prouver à son père que c'était un « vrai mec ».
Arrêté dès le lendemain, il n'aura pas réussi à impressionner son père qui lui dira. Résultat : 15 ans de prison.
Tout au long de sa peine de prison, il rédige un cahier, tel un journal intime, dans lequel il se confie sur ses relations avec son père.
Au lendemain de sa libération, son père est retrouvé mort, le tueur a essayé de faire croire à un suicide. Tout laisse penser que Matthieu Fabas s'est vengé. Pour l'inspecteur Cérisol et ses coéquipiers, le fils semble être en effet le coupable idéal, mais le doute subsiste.

Un roman que j'ai beaucoup aimé lire. le trio de flics est drôle et surtout attachant. J'ai trouvé les personnages de ce livre très authentiques. Un vrai travail à été fait à ce niveau selon moi, ils sont tous crédibles.
L'enquête est très intéressante à suivre et les extraits du journal intime de Matthieu Fabas, éparpillés tout au long du roman, nous projettent dans la relation père/fils destructrice qui est la clef de l'enquête...

Au départ de l'intrigue policière qui va tenir le lecteur en haleine, le meurtre de Patrick Fabas déguisé en suicide. L'enquête policière menée par l'inspecteur Jean-Pierre Cerisol et ses 2 collègues Nicodemo, et Grospierre, va rapidement les amener à s'intéresser à Matthieu Fabas, le fils de la victime qui vient de sortir de prison après avoir purgé une peine de 13 ans d'emprisonnement pour un meurtre homophobe, commis pour plaire à son père. Un atelier d'écriture en milieu carcéral, va aider Matthieu à donner du sens à son incarcération et à révéler sur le papier son histoire, son enfance et ses blessures.
L'intérêt de ce roman ne réside pas uniquement sur l'intrigue par ailleurs très bien menée mais également sur le portrait psychologique assez approfondi de chacun des personnages.
Benoît Séverac dit d'ailleurs dans une interview : « En tant qu'écrivain, je crois davantage en la profondeur de mes personnages. Ce qui me marque, en tant que lecteur cette fois, ce sont les personnages et leur psychologie, pas les aventures qu'ils vivent. Pour moi, les grands succès de la littérature (je ne m'inclue évidemment pas dans la liste) sont toujours liés à des personnages principaux et secondaires forts. »

L'inspecteur Cérisol et son équipe enquêtent sur le meurtre de Patrick Fabas. Très vite, ils découvrent que son fils, Mathieu , est sorti de prison la veille du crime, après avoir purgé une peine de 15 ans. Un coupable tout désigné ?
Je découvre Benoît Séverac avec ce roman et ce ne sera certainement pas le dernier que je lirai de cet auteur
Dans ce livre, la relation père-fils occupe une place importante et éclaire sur ce qui a fondé le fils, Mathieu, en tant qu'homme, sur ce qui l'a amené en prison. Difficile de rester indifférent. J'ai beaucoup aimé découvrir le parcours de Mathieu au fil des pages du carnet de son atelier d'écriture.
L'auteur nous plonge aussi dans le vécu de chacun des enquêteurs.
Un des points forts de ce roman, ce sont ses personnages, leurs interactions, leurs états d'âme et la proximité du lecteur avec chacun d'eux.
L'enquête policière est cohérente, bien menée mais le dénouement ne m'a pas surprise. Qu'importe, la qualité du livre ne tient pas à cela.
Un polar qui tient aussi du roman psychologique, un roman noir émaillé de sensibilité et d'humain. Une très belle découverte !! ❤️ ❤️ ❤️

Au moment où commence l'histoire, Matthieu Fabas, 35 ans et sorti de prison se trouve menotté, sur le point d'être inculpé pour le meurtre de son père. Un crime pour lequel il ne cesse de plaider son innocence, malgré toutes les preuves qui semblent l'accabler. La haine qu'il éprouve à l'égard de son père et sa libération conditionnelle la veille du meurtre font en effet de lui le coupable idéal. Trop idéal. Un retour en arrière nous permet de revenir aux prémices de l'enquête et nous fait rencontrer le commandant Jean-Pierre Cérisol, en charge du dossier.
En parallèle, nous explorons les cahiers écrits par Matthieu en prison, dans le cadre d'un atelier d'écriture mensuel animé par un écrivain. On y découvre les raisons de son incarcération, mais également ses pensées les plus intimes, souvent tournées vers son père.
Matthieu est un personnage pour lequel je me suis prise d'affection. Maltraité par un géniteur aux idées et fréquentations peu recommandables, il n'a eu de cesse de chercher l'approbation et l'amour de celui-ci, sans jamais y parvenir. A cause d'une anomalie dont il souffre depuis qu'il est enfant, le jeune homme est sans arrêt dénigré et rejeté par Patrick loin de se montrer aidant et soutenant dans la construction de son identité. Dès lors, ce besoin de reconnaissance et d'une certaine admiration, cette recherche d'identification, il paraît presque les reporter sur l'écrivain qu'il côtoie, et qui semble représenter la figure paternelle bienveillante dont il a cruellement manqué. Matthieu a simplement envie d'être quelqu'un, d'exister aux yeux de son père. Qui peut lui en vouloir ?
"Tuer le fils" est un roman poignant, profond et parfois dérangeant mais bien construit, qui aborde les relations humaines et la notion de paternité sous diverses formes avec beaucoup de psychologie.
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Cette histoire commençait bien, le sujet etait meme intéressant et prometteur, mais à ce jour lorsque je repense à ce livre après quelques mois, il n'est pas resté dans ma mémoire. Je ne me souviens simplement vraiment plus de la fin. le style d'écriture était en tout cas approprié.