L' historiquement correct, c'est le politiquement correct appliqué à l'histoire : une interprétation idéologique et politique du monde d'hier, visant à lui faire dire quelque chose à nos contemporains, avec les mots et les concepts d'aujourd'hui notamment en matière de séparation du bien et du mal. Bref, l' historiquement correct un anachronisme assumé…
De plus, l' historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger du passé : au café du Commerce ou à la télévision, pire encore, à l'école, l' historiquement correct règne en maître… proposant une histoire tronquée, falsifiée, manipulée. C'est ainsi que l'on voit l' historiquement correct traquer l'obscurantisme, l'impérialisme, le colonialisme, le racisme, l'antisémitisme, le fascisme ou le sexisme à travers les siècles, même si ces mots n'ont de sens que dans un contexte précis. L' historiquement correct n'en a cure : son but n'est pas la connaissance mais la propagande.
du Moyen Age à la guerre d'Algérie, « Historiquement correct » étudie dix-huit points chauds de l'histoire française et européenne, dont plusieurs concernent directement l'histoire du catholicisme : les croisades, les cathares et l'Inquisition médiévale, l'Espagne des Rois Catholiques, les guerres de Religion, l'Ancien Régime, les Lumières et la tolérance, la Révolution et la Terreur, les catholiques sociaux au XIXe siècle, l'abolition de l'esclavage, la colonisation, l'antisémitisme et l'anticléricalisme des années 1900, l'affaire
Pie XII. Exposant les événements en les replaçant dans leur contexte, cet ouvrage rappelle des faits oubliés, volontairement ou non, qui font voler en éclats les idées reçues et les jugements préconçus. Une démonstration aussi passionnante que convaincante ; ce livre s'emploie à réfuter, preuves à l'appui, les versions dites officielles de l'Histoire, dont les programmes scolaires n'offrent trop souvent qu'une saisissante caricature.
Salutaire, rafraîchissant et même réjouissant… Parfois.