Citations sur Donjon Potron-Minet, Tome -99 : La Chemise de la nuit (11)
- Le doyen de l'Université m'a demandé de venir afin d'empêcher ces andouilles de brûler une arbolesse.
- Une quoi ?
- Une créature gigantesque venue de la vieille forêt. Ces sauvages veulent la brûler à la fin du Carnaval... Le doyen compte sur mes connaissances en sociologie pour les faire changer d'avis.
- Et vous pensez pouvoir y parvenir ?
- Franchement non. La science, ils s'en foutent.
Les gens de ce monde moderne considèrent leurs semblables comme des outils, l'homme est pour eux un moyen, non une fin en soi. Cela laisse bien peu de place pour l'honneur, l'élégance et le panache.
"- Ainsi, tu n'as rien, tu arrives à la ville les mains vides et les bottes pleines de merde, et tu t'imagines que je vais t'accueillir les bras ouverts. Comme si quelqu'un m'avait aidé, moi."
-Et les femmes ,mon fils, parle-moi des femmes de la ville..ton bras exercé et tes yeux de braise ont dû te valoir d'innombrables succès .
-.........
-Hum ... Tu es discret ...c'est bien.
Une tour grise visible à trois heures de marche où les courants d'air empêchent les rats d'indisposer les cafards. C'est la maison de mon père.
Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès.
On ne peut pas transgresser toutes les lois, Jean-Michel ! Bafouer les lois du sol, c'est rouvrir la porte à la barbarie, allons-nous-en.
- Appelez-moi : "la rose nocturne".
- Ça fait roman érotique comme nom.
Les femmes sont si bizarres en ville ... A la campagne aussi, d'ailleurs.
Moi, tout ce que je sais c'est que je ne sais rien.