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Le Chat du Rabbin tome 1 sur 12
EAN : 9782205062533
148 pages
Dargaud (14/11/2008)
3.98/5   1407 notes
Résumé :
Le Chat du Rabbin, c'est Alger et le quartier juif au début du siècle. Celui qui regarde ce monde et qui raconte, c'est "Le Chat du Rabbin." Tout de suite, il explique pourquoi le Rabbin n'a pas plutôt un chien : "ça fait tellement longtemps que les juifs se font mordre, courir après ou aboyer dessus que, finalement, ils préfèrent les chats." Le chat mange le perroquet de Zlabya, la fille du Rabbin, et du coup, le voilà doté de la parole et exigeant de faire sa bar-... >Voir plus
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3,98

sur 1407 notes
♫On critique ma vie
Mais on aime ma compagnie
À tout instant mon coeur s'attache
Mon coeur joue à cache-cache [...]
On m'a surnommé l'oriental
Car moi je suis sentimental♫
Enrico Macias - 1964 -
----♪----♫---😺---🕍---😺----♫---♪----
(émoticône 'chat qui sourit'
Shakira, c'était bien aussi !?)
La nuit tous les chats sont gris
Et quand le chat d'or dansent les souris
Un chat qui passe ses nuits sur les toits
pour réviser sa bar-Mitsva
a de quoi vous laisser coi
car un chat on ne le circoncit pas
Quoi que !? Circoncit, si !!?
♪Elle m'appelle l'oriental♪ serait de Lili Labassi (1959)
son nom est écrit page 6 en tout petit
Labassi(1897-1967) pratiquait le cha âbi
musique arabo-andalouse populaire en Algérie
Enrico lui, version adaptation BD (2011) est bien sur la B.O.
La vérité si je mens, la parole est au chat-mots
Eternelle question : une ou deux bosses !?
Toujours père turban avec Nino c'est rosse !
Synagogue et sexualité, Joann ne mâche pas ses mots
C'est peut être pourquoi je m'astique à Sion !!!!
------------Conclusion------------
Cette BD restera comme Unique à Sion
------------La Religion---------
-------une con Passion------
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Ce ne sont que mes nombreuses réticences personnelles envers le genre de la B.D, qui m'a fait retarder cette lecture, dont j'avais abondamment entendu parler... Il a fallu que mon "patron", pourtant largement mon "aîné" , se montre plus ouvert et curieux que moi-même, me sollicite pour lui commander le 7ème tome des aventures du "Chat du rabbin" [ qui vient de paraître] pour me lancer enfin dans cette lecture, en effet irrésistible, aussi drôle qu'instructive...

Eliette Abécassis exprime fort bien dans sa préface, tout l'intérêt et le plaisir de cette BD, qui par un humour décoiffant, nous offre parallèlement des tas d'éléments sur le judaïsme, et une réflexion pleine de bon sens sur les religions...


"Joann Sfar, dans "le chat du rabbin", a fait oeuvre unique en son genre.C'est à la fois une poésie, un conte pour adulte, et une discussion intelligente, pondérée, et drôle, du judaïsme Joann Sfar a un don unique pour aller à l'essentiel, dans la plus grande simplicité et la plus grande
ironie. Car l'essentiel du judaïsme est là, à travers cette histoire d'un chat qui veut faire sa bar-mitsva, un chat très juif, puisqu'il ne cesse de questionner son rabbin et de remettre en question le texte.
J'ai été séduite par la beauté des dessins et par leur force expressive. Ils mettent en valeur une réalité humaine et sociale peu connue, celle d'un milieu d'étudiants juifs sépharades, en même temps qu'ils illustrent de grandes idées de la kabbale et de la pensée juive, tout en les contestant, selon un procédé très talmudique .
C'est brillant"


Il me reste à lire les six autres aventures du chat du Rabbin ! des moments
réjouissants en perspective !

"Il veut me faire étudier la Torah, le Talmud - la Mishna, la Gemara. Il veut
me remettre dans le droit chemin.
Il me dit que je dois être un bon juif, et qu'un bon juif ne ment pas. Je lui
réponds que je ne suis qu'un chat.
J'ajoute que j'ignore si je suis un chat juif ou pas."
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Il y a longtemps que cette BD attendait dans un coin de PAL, la dernière pile en bas à gauche à moins que ce ne soit à droite, entre un manga pas encore lu de Fuyumi Soryo, un livre d'Herman Hesse, une biographie de Stefan Zweig… plus éclectique que moi, tu meurs. J'étais prête et ce premier tome était disponible à la médiathèque.

Ce chat gris facétieux avait tout pour me plaire, avec ses oreilles immenses, qui fait penser à un croisement chartreux – sacré de Birmanie ! Et lorsqu'il se met à parler après avoir avalé le perroquet du Rabbin, ce qu'il nie avec une totale mauvaise foi et demande qu'on lui enseigne le Judaïsme, les grands Livres (par amour pour sa maîtresse plus que par quête spirituelle), je me suis sentie en phase.

Il est beau ce chat, il a du caractère et surtout, il n'a pas la langue de bois et il est plein de bon sens, mais peut-on apprendre la Torah à un chat, même s'il sait parler. peut-il comprendre l'enseignement?

L'auteur est sans complaisance, il aborde tous les thèmes, liberté, libre arbitre, mensonge, et sa façon de parler des « intégristes » de tout poil me plaît beaucoup.

Une scène très drôle : l'entretien avec le Rabbin du Rabbin…

Les dessins, riches en couleurs, me plaisent aussi beaucoup, on se promène avec plaisir avec ce chat donc je continue l'aventure.
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Le Chat du Rabbin, avec ce tome 1 : La Bar-Mitsva, est pour moi une première incursion dans l'imaginaire de Joann Sfar.
« Chez les juifs, on n'aime pas trop les chiens, Un chien, ça vous mord ; ça vous court après, ça aboie ». C'est en quelque sorte les premières bulles qui introduisent le propos pour montrer une inclination des juifs aux chats. Ainsi ce chat du rabbin se satisfait de ce constat, partageant son quotidien entre un maître érudit et la fille du maître, Zlabya, qui le couve de son affection. Mais il y a ce bavard de perroquet qui gâche tout, bruyant, qui parle sans cesse pour ne rien dire. Un jour, crac ! le chat ne fait qu'une bouchée de l'horripilant volatile, et voilà que le greffier se met à parler...
Passé l'étonnement, le rabbin décide de faire l'éducation de son animal de compagnie, puisqu'il parle, c'est peut-être l'occasion d'en faire "un bon juif", le remettre dans le droit chemin. Mais, pour le coup, ce chat n'a pas sa langue dans sa poche et se met à dire ce qu'il pense, non pas à tort et à travers, mais avec infiniment d'esprit et beaucoup d'impertinence au regard de l'ordre établi, c'est-à-dire ce qu'il faut dire et ne pas dire sous le toit d'un rabbin...
Voici un chat qui ne cesse de poser des questions, à tel point que les contradictions et incohérences des textes sacrés deviennent aussi énormes qu'un museau au milieu de la frimousse.
Le procédé littéraire est bien vu, certes vieux comme le monde, une sorte de prosopopée, faire parler un animal pour jeter un regard à la fois détaché, candide et satirique sur le monde qui l'entoure, ici cela fait mouche, d'autant plus que l'intention est servie par une grande ironie et un dessin à propos. Qui plus est, l'allure graphique d'un chat métamorphosé selon les situations, tantôt félin fin séducteur et délicat, tantôt hypocrite et roublard, tantôt chat de gouttière réduit à la physionomie d'une serpillière... m'a fait bien rire.
Il y a en effet dans cette BD un humour décoiffant. Et cet humour sert avec intelligence le dessein de son auteur.
C'est l'esprit des Lumières, c'est Voltaire en terre judaïque. Il y a un esprit philosophique qui se faufile dans ces planches. Je me suis alors engouffré avec jubilation parmi les rues d'Alger l'ancienne, dans les pérégrinations de ce matou irrévérencieux.
Le propos de Joann Sfar, son coup de crayon, vont à l'essentiel. La réflexion va bien au-delà du simple regard posé sur le judaïsme.
Lisez un peu ceci, quelques propos du chat du rabbin vers la fin de la BD : "Je n'aime pas trop les jeunes hommes. Surtout quand ils se passionnent pour la religion. Ils la manipulent comme un instrument de pouvoir. L'érudition leur sert à prendre la parole à table". Bon, c'est un chat qui le dit...
Voici une BD aux accents universels, qui fait du bien par les temps qui courent !
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Je suis un chat, mais pas n'importe lequel puisque je suis le chat du Rabbin. Je suis libre de faire tout ce que je veux.
Je suis très heureux auprès de sa fille, Zlabya, qui s'occupe bien de moi et me fait tout plein de câlins.
Je suis entouré d'un perroquet qui jacasse sans arrêt, et ça, ça commence sérieusement à m'agacer. Alors, pour lui fermer le clapet, je l'ai mangé. Et depuis, je parle.
Mon maître dit que je ne raconte que des mensonges ou des bêtises et que je ferais mieux de me taire! le Rabbin décide alors de me remettre dans le droit chemin et de faire de moi un bon Juif.
Et comme je veux bien obéir à mon maître, je lui demande de m'enseigner la kabbale et la Torah et surtout je lui réclame de pouvoir fêter ma bar-mitsva.
Je fais de drôles de découvertes, maintenant que je parle, qui pourraient bien bouleverser ma vie et celle de ma maîtresse...

Quelle idée farfelue que de faire parler ce chat! On boirait presque ses paroles comme du petit lait tellement il est intéressant, amusant et sympathique, tout autant que ses maitres, personnages haut en couleurs pour qui on ne peut éprouver qu'une certaine empathie. ...
Joann Sfar, issu d'une famille juive, met ici en valeur les traditions de sa communauté. Sans tomber dans la caricature, on en apprend un peu plus sur les coutumes Juives ce qui ne peut être que bénéfique pour tout un chacun.
Cet album, à l'allure d'un véritable conte, nous fait voyager dans des décors somptueux. Les dessins aux palettes de couleurs très riches et vivantes sont magnifiques. Les cadres sont subtilement imprécis, les dialogues et les monologues d'une grande saveur.
Un conte magique et drôle alliant tendresse et réflexion...

Le Chat du Rabbin, La Bar Mitsva...בשלכם !
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Il me dit qu'Adam et Eve étaient les premiers hommes. Je lui demande si Adam et Eve sont un symbole. Il me dit que non ; que c'est la vérité. Qu'ils sont notre père et notre mère à tous. Je lui dis que c'est une jolie idée, d'imaginer que toute l'humanité est une grande famille, mais que tout de même, c'est juste un symbole.
Il me dit que chez les juifs, les symboles, les allégories, ça n'existe pas. Il me dit que l'enseignement juif procède par analogie. Il me dit que je refuse d'y entrer car j'ai la vue embrouillée par le logos occidental.
La pensée Occidentale est une machine préhensible, prédatrice et en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
- Oui, mais enfin, maître, est-ce que le judaisme lui aussi ne cherche pas à faire de l'un avec du multiple ?
- Oui. Mais pas de la même manière.
Le Logos, c'est thèse, antithèse, synthèse. Alors que le judaisme,c'est thèse, antithèse, antithèse, antithèse...
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La pensée Occidentale est une machine préhensile, prédatrice et, en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude, et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. Faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
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La pensée Occidentale est une machine préhensile, prédatrice et, en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude, et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. Faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
Oui, mais enfin, maître, est-ce que le judaïsme lui aussi ne cherche pas à faire de l'un avec du multiple?
Oui. Mais pas de la même manière.
Le Logos, c'est thèse, antithèse, synthèse. Alors que le judaïsme, c'est thèse, antithèse, antithèse, antithèse... (p. 27)
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Je lui dis que je veux me convertir au judaïsme.
Je lui dis que si je suis un bon juif, le Rabbin acceptera que je fréquente sa fille. Je lui explique que la fille du rabbin est ma maitresse.
Que sans elle je ne puis vivre, car elle est ma joie et que c'est une belle chose que l'amour.
Il me dit que mes motivations pour me convertir au judaïsme ne sont pas bonnes, que mon amour de Dieu n'est pas sincère.
Je ne lui ai jamais parlé d'amour de Dieu, moi.
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Il veut me faire étudier la Torah, le Talmud - la Mishna, la Gemara. Il veut me remettre dans le droit chemin. Il me dit que je dois être un bon juif, et qu'un bon juif ne ment pas. Je lui réponds que je ne suis qu'un chat. J'ajoute que j'ignore si je suis un chat juif ou pas.
Le rabbin me dit que bien sûr je suis juif, puisque mes maîtres sont juifs.
Je lui dis que je ne suis pas circoncis.
Il me dit que les chats, on ne les circoncit pas.
Je lui dis que je n'ai pas fait ma bar-mitsva.
Il me dit que la bar-mitsva, c'est à treize ans révolus. Oui mais moi je lui réponds que j'ai sept ans et que chez les chats les années sont septuples; donc c'est comme si j'avais sept fois sept ans, ce qui est bien plus que treize.
Je lui dis que si je suis un chat juif, je veux faire ma bar-mitsva.
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