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Le Chat du Rabbin tome 3 sur 12
EAN : 9782205161557
48 pages
Dargaud (13/09/2013)
3.92/5   625 notes
Résumé :
Ça y est, la fille du Rabbin se marie. Inutile de dire que le Rabbin n’est pas très content à l’idée de la voir partir ; quant au chat, n’en parlons pas, il comprend vite qu’il devra faire une croix sur les caresses et les confidences. Du coup, pour se venger, les deux compères décident d’accompagner la belle et son mari pendant leur voyage de noces à Paris.
La dernière merveille de Joann Sfar.
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Bon, ça y est.. je suis tout triste... Ma maîtresse Zlabya a épousé cet abruti de Jules. le pire, c'est qu'il a l'air de la rendre heureuse et moi, maintenant, je n'ai plus le droit d'aller dormir avec elle. Je me demande bien pourquoi...
Mon maître le rabbin n'a pas l'air non plus d'apprécier cette union et encore moins le voyage de noces qu'ils veulent faire: l'emmener avec eux à Paris pour aller passer quelques jours chez les parents de Jules. Et, apparemment, ces derniers n'ont pas l'air très accros à la religion et à ses rites, ce qui commence sérieusement à énerver mon maitre...
C'est dans Paris que je vais vivre des aventures extraordinaires comme dormir dans une église, manger non cachère, me lier d'amitié avec un chien.... Abandonnant les mariés, je suis allé visiter cette ville si grise et pluvieuse avec mon maitre, à la recherche du neveu de celui-ci, apparemment devenu un chanteur très célèbre...

Changement de décor: nous quittons l'Algérie pour la France, et plus précisément Paris, sa pluie et ses rues si ternes, ses gens qui ont l'air de s'ennuyer...
Avec un scénario toujours aussi habile et maîtrisé, Sfar nous entraine avec le chat et son maitre dans les rues de Paris et nous invite à un véritable voyage initiatique qu'il nous offre au travers du regard du chat. Des dialogues toujours aussi raffinés et instructifs, puisqu'il est également question du christianisme, cet album est terriblement vivant et empli d'entrain. le graphisme vif et bien pensé aux couleurs si présentes et éclatantes, malgré la grisaille parisienne, donne une ambiance captivante et riche.

Le Chat du Rabbin, L'exode... קבלת פנים לפריז!
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Troisième opus des aventures du chat et de son maître le rabbin qui, cette fois, vont visiter Paris.

La fille du rabbin algérien a épousé un Français. Elle va donc en voyage de noces à Paris pour rencontrer sa belle-famille. le rabbin a décidé de les accompagner, mais il ronchonne continuellement sur les travers de la ville. le chat est aussi du voyage et il n'hésite pas à commenter les contradictions des moeurs humaines.

Une BD pleine d'humour et de critique sociale dans un contexte religieux de la première partie du vingtième siècle.
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J'ai trouvé cet album moins drôle que les précédents, moins léger, en tout cas.

Il est vrai que le thème est plus triste : le Rabbin est grognon, a du mal à trouver sa place maintenant que sa fille est mariée, alors il décide d'accompagner le couple à Paris, tant pis pour leur intimité, sous prétexte de rencontre la famille de son gendre. On a vraiment l'impression que le voyage sera sans retour.

On quitte Alger sous le soleil, et l'arrivée à Paris se fait sous la pluie, donc les planches deviennent plus sombres, notre Rabbin qui s'est habillé en hiver dès son arrivée à Marseille sue à grosses gouttes et s'enrhume.

On assiste à des rencontres improbables, à la recherche d'un lointain cousin artiste, notamment un chien qui va devenir ami.

Ce matou me plaît toujours autant, surtout quand il tente de perturber la nuit de noces de Zlabya, avec ses démonstrations de jalousie effrénée et que sa maîtresse le laisse dehors.

On retrouve les interrogations sur la religion, les règles du Shabbat, les possibilités de dérive, si on prend tout au pied de la lettre.

Deux situations m'ont plu : le Rabbin et son chat qui dorment dans une église, car il pleut et il n'a pas d'argent. Et le dialogue qu'il a avec le père de son gendre athée.

Encore une belle leçon sur la sagesse, les doutes, la tolérance et une très jolie préface de Georges Moustaki.

Note : 8/10


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Cette fois ça y'est, Zlabya s'est mariée ! Pauvre rabbin ! Et pauvre Chat !

Il est donc temps d'aller rendre visite à la belle-famille du jeune homme. Une famille aux antipodes de ce pauvre rabbin algérois.
Mais avant de le découvrir : direction Paris ! Et là, c'est le drame ... Choc des cultures droit devant !!!

Tout d'abord, il y a l'urbanisme à apprivoiser et surtout, le pire : le temps !
Et après de nouvelles aventures, le rabbin rencontre enfin la famille de son gendre.

Dans ce troisième album, on retrouve l'humour grinçant du Chat, l'ironie so Jewish (!) et la sagesse du rabbin, mais avec une réflexion plus poussée cette fois.

Ici, Joann Sfar montre que la sacro sainte religion n'uni pas tous les juifs. Il nous dit bien que l'endroit où l'on vit nous influence plus que la religion elle-même. Ainsi, il y a plusieurs personnages qui confrontent leur compréhension de la religion et la manière dont ils la vivent.

Et en filigrane, il est aussi question des espoirs déçus. Des rêves des immigrés maghrébins et de la réalité de leur vie en terre européenne.
Au thème important : le regard de l'autre. Un thème courant, mais que se passe-t-il quand cet Autre vient d'un autre "monde" ?

L'humour dans cet album est différent de celui des 2 précédents. Mais cela n'a pas été un obstacle pour que je trouve ce 3ème tome intéressant. Joann Sfar met en scène "l'étranger" de façon très juste , car dans les rencontres qu'il met en scène, qui est le plus étrange ? le rabbin ? Les juifs européens ? Les Européens ????
Ce qui est sûr, c'est que c'est toujours drôle de voir ce qu'un de ces "autres" pense de ce qu'il voit chez nous.
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Zlabya vient d'épouser Jules, ils se rendent alors à Paris pour rencontrer les parents de Jules, accompagnés du Rabbin et de son chat. Beaucoup de sujets profonds sont abordés dans une légèreté apparente, Joann Sfar évoque le dépaysement, dans la grisaille parisienne, les rapports aux dogmes dans un pays qui possède une culture différente, l'exotisme, le folklorisme, les traditions...
Le neveu musicien que le Rabbin n'est pas sans rappeler un grand guitariste séfarade qui à obtenu du succès avec des chansonnettes aux sonorités folkloriques, aux paroles niaises et consensuelles, abandonnant son savoir musical aux sirènes d'un exotisme de pacotille, il faut bien bouffer après tout. Oui, elles sont jolies les filles de ton pays, à commencer par la belle Zlabya aux yeux de biche et on se perd un peu dans un monde trop matérialiste.
Le chat du Rabbin, c'est la légèreté, des impressions fugaces, un scénario impromptu et une richesse universelle, magnifique.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
- Les Champs-Elysées ! c'est quelque chose, tout de même, hein.

- Ah oui, ça, c'est grand. Mais qu'est-ce que tu veux mon fils, c'est triste.
Quoi? Tu crois qu'ils mettraient, est-ce que je sais des palmiers ? quelque chose pour égayer ?
C'est-à-dire les pauvres, heureusement qu'ils sont tout le temps occupés parce que dans cette ville, si tu as deux minutes pour t'asseoir et regarder le ciel, tu pleures tellement c'est gris.
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Le reste de la journée a été occupé à trouver une darboukah et à laver le chien.

(Le marchand : )
- celle-là est superbe, voyez, il y a de la nacre, là, et si vous retirez la peau, ça fait un vase très original.

Le maître a opté pour un instrument plus modeste mais avec un joli son. Les marchands avaient énormément de mal à comprendre qu'on achète un tambour arabe pour en jouer et pas pour décorer dans son salon.
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PREFACE
Depuis mon enfance à Alexandrie où je dévorais, insatiable les comics à la librairie de mon père, je n'avais pas eu l'occasion de m'intéresser à la BD. C'est le hasard, sous les traits d'une jolie Laure, qui m'a fait connaître Joann Sfar en m'offrant "la Bar-mitsva". J'ignore les raisons de son choix. Savait-elle que j'y retrouverais les souvenirs de ma judéité orientale, avec son bon sens, sa subversion, son impertinence et sa verve? Nilda Fernandez me disait récemment : "Tu connais l'histoire du juif qui rencontre un autre Arabe?..." La coexistence, longtemps pacifique, des ethnies vivant autour de la Méditerranée les a enrichies, au long des siècles, de leur connivence et leur tolérance. L'hégémonie de l'humour Juif polonais avec l'accent de Popeck et le folklore de la carpe farcie qui fait autorité dans le monde occidental a renvoyé les Séfarades dans les poubelles de l'histoire du judaïsme rieur. Je me réjouis de constater que, dans l'oeuvre de Sfar, les valeurs philosophiques et l'art de vivre de la minorité judéo-méditerranéenne dans laquelle a baigné mon enfance ont gardé toutes leurs lettres de noblesse. Ce sont eux qui donnent le ton aux provocations savoureuses et aux imprécations sacrilèges du chat, du rabbin et de Joann Sfar.
Que je salue fraternellement.
GEORGES MOUSTAKI
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Pendant le retour, le rabbin était triste car Paris lui manquait.
Moraï verabotaï, chars amis, j'ai connu un juif qui mangeait tout le temps du porc. Et le Shabbat, il fumait et jamais il ne priait.
Kahal Hakadosh, je l'ai regardé et je me suis dit "toi, tu ne respectes pas la Torah qui est le mode d'emploi de l'existence. Tu ne le sais pas mais tu dois être moins heureux que moi." Je l'ai bien observé; et très honnêtement, je ne crois pas qu'il vivait moins bien que moi.
Alors, mes amis, si l'on peut être heureux sans respecter la Torah, pourquoi se fatiguer autant à appliquer tous ces préceptes qui nous compliquent tellement la vie?
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"Je ne suis pas un maquereau et ma fiancée n'est pas une pute. Par contre, elle est catholique.
- Tu...tu...et c'est sérieux, avec cette jeune personne ?
- Oh, écoute, tonton, sauf le respect, ta gueule. Non. Pardon. Alors voilà, on est entre hommes : je suis fou d'elle, mais comme c'est une chanteuse, elle s'envoie à peu près tout Paris en plus de moi. Alors quand elle ne rentre pas, la nuit, je me saoule et si ça continue, je vais me foutre en l'air."
Mon maître pousse un soupir de soulagement.
" Alors comme ça, il n'y a pas encore vraiment de projet de mariage, hein ?"
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