Le Chat du Rabbin, tome 2 : Le Malka des Lions

Je ne me sens pas très apte à faire une chronique, n'étant absolument pas fan de BD.
Mais depuis le temps que j'entends parler du chat du rabbin, ma curiosité était aiguisée et je voulais savoir de quoi ça parlait.
Et bien ça parle essentiellement de religion, avec beaucoup de sagesse, de philosophie et d'humour.
Les dessins eux me semblent inégaux.
D'abord, le chat n'est pas beau, avec son grand museau de chien.
Dommage ! Heureusement qu'il est sympathique.
Certain portraits sont magnifiques, d'autres approximatifs.
Le tout est bien coloré.
Donc oui, c'est intéressant, amusant, mais mon ressenti est en demi-teintes.

Les aventures du chat qui parle, de son maître le rabbin et de sa fille continuent. Cette fois, le rabbin reçoit une lettre de France dans laquelle on lui propose de l'ordonner officiellement rabbin s'il prouve qu'il a le niveau grâce à une dictée. L'homme a peu d'espoir, son orthographe est loin d'être irréprochable. le chat fait donc tout ce qu'il peut pour l'aider, au risque de perdre la parole. Pendant ce temps, le cousin du rabbin arrive en ville...

Ce tome n'est pas relié directement au premier, on assiste à une histoire unique, ce qui est un peu dommage vu que le premier tome ne finissait pas du tout l'histoire de la Bar-Mitsva. Ceci dit, Joann Sfar poursuit sa réflexion, ses critiques et ses interrogations sur le monde religieux, et ses remarques sont souvent plus subtiles que dans le premier tome tout en restant très profondes. La trame principale est, contrairement au premier tome, développée jusqu'au bout, ou plutôt tout du long, ce qui devrait vraiment être la norme. Toutefois, le titre de Malka des lions ne fait pas justice à l'histoire qui se concentre sur le devenir du rabbin et son épreuve, plus que sur le cousin qui floue les gens avec ses manoeuvres "lionnesques".
On passe un moment de lecture agréable, mais après le deuxième tome je n'en suis toujours pas au point de dire que c'est génialissime, comme la critique globale semble avoir coutume de dire. Il ne faut quand même pas oublier que Sfar a encore laissé une histoire de côté sans lui apporter de dénouement (je pense à la perte de parole du chat)...
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La vie continue pour la chat, le rabbin et sa fille. le rabbin doit passer un examen de français et le chat va l'aider jusqu'à ce qu'il perde le dont de la parole.
On voit arriver dans ce tome de nouveaux personnages comme le charismatique Malka des lions ou encore Jacques Nahoum, nouveau rabbin venant de France et qui ne laissera pas Zabbya indifférente.
On continue a travers les monologues ou pensées du chat à s'interroger sur des tas de choses gravitant autour de la religion. C'est intelligent et intéressant. Assez différent de ce que l'on peut lire habituellement.

Le chat qui parle, m'avait beaucoup amusé dans le premier tome : ce rôle de contradicteur face aux discourt de son maître m'amusait.
Alors forcément, cette fois il m'a vite manqué un petit truc pour prendre pleinement plaisir à cette lecture.
L'exposition des rites et coutumes juifs dans l'algérie colonisée, les relations entre les différentes communautés, ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas, mais c'est que je trouve le support pas du tout approprié.
Donc je poursuit sagement ma lecture de la série, mais je suis de moins en moins convaincue.

Notre papa ultra protecteur doit passer une épreuve de dictée pour être officiellement le rabbin du coin. C'est très compliqué pour lui et à peur d'échouer. Après l'examen, il voit un beau jeune homme arrivé chez lui. de crainte, il fuit. En cours de route, il rencontre un ami arabe et font la bamboche ensemble. C'est d'autant plus festif que le courrier reçu de Paris lui annonce sa réussite. Au retour chez lui, le garçon remplace un de ces collègue c'est tout. Malheureusement, il a conquis le coeur de sa fille et veut l'épouser. Comment laisser partir sa fille? Il veut garder son bien à lui. C'est un objet de troc de valeur après tout. Il doit consentir surtout que sa fille est tombée amoureuse.

La partie spirituelle est moins présente même si on quelques références de pratiques religieuses. On apprend à plus connaître le père très protecteur. le chat est toujours omniprésent. Seulement voilà qu'il a perdu l'aptitude d'être compris de ces humains. Dorénavant, ils entendent juste des miaulements. Zut de zut. Johann Sfar donne des aptitudes à un âne, même si ce n'est pas très beau quand il chante. On apprécie ces petites pépites drolatiques par-ci et par-là. C'est plaisant de tourner les pages pour un voyage dans un ailleurs. On continuera la série juste pour se satisfaire d'un bon moment de lecture et c'est déjà beaucoup.
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Toujours narrateur de l'histoire, le chat continue de parler au rabbin et à sa fille, jusqu'à ce que, suite à un événement, il perde l'usage de la parole... Il devint alors spectateur de ce qui se passe, et voyant le rabbin s'entraîner pour une dictée en français afin d'être le rabbin officiel... Pendant ce temps, son cousin arrive en ville...

Ce second tome est chouette, même si la "punition" que le chat reçoit m'a un peu dérangée... En tous cas, j'ai pu en apprendre beaucoup sur la religion juive et les relations entre les différentes communautés et c'était intéressant.

Encore une fois, Joann Sfar offre une critique sur la religion, tout en permettant à son lectorat d'en apprendre plus. Les injustices dues à la colonisation sont également évoquées, de manière intelligente.

Un second tome dans la même veine que le précédent, que j'ai aimé, et qui me donne envie de lire la suite !
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Ah, là, je dois dire que j'ai mieux aimé. En effet, le premier tome de cette bande dessinée ne m'avait pas séduite totalement, mais ici, j'ai vraiment souri, je me suis davantage amusée, et j'ai aussi trouvé que le chat avait plus d'épaisseur en tant que personnage. J'ai adoré la scène où le chat dicte une fable de la Fontaine à son maître car c'était drôle, mais j'ai aussi aimé la fin, où le chat est amer parce qu'il a peur d'être délaissé par sa maîtresse. Il est aussi particulièrement bougon car depuis qu'il ne parle plus, on semble moins s'intéresser à lui... Enfin, le chat a vraiment une tronche gratinée qui le rend attachant, et qui force le regard à se fixer sur lui. J'ai donc préféré ce deuxième tome, ce qui m'encourage à continuer.
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Lire un deuxième tome d'une BD est toujours moins exaltant que la lecture du premier tome puisqu'il n'y a plus la découverte des personnages, d'un style de narration ainsi que du dessin. Mais c'est tout même un vrai plaisir de suivre les pérégrinations de ce chat, toujours aussi curieux, si proche de son maître, le vieux rabbin. Cette histoire s'apparente, par instants, à un documentaire sur les rites, les traditions des communautés juives en Algérie, avec une réflexion sur les difficultés à vivre ensemble dans un pays où cohabitaient colons européens, Juifs, Arabes et Berbères. Les injustices de la colonisation y sont mises en lumière, mais toujours de manière anodine, donnant toute sa force à cette histoire.

J'ai préféré le 1er, j'ai trouvé le 2ème un peu décousu. J'ai aimé les passages sur les juifs d'Afrique, les Falashas.
Des clins d'oeil au petit prince (peintre blond avec son écharpe qui vole), ainsi qu'à tintin et milou qu'on retrouve au Congo qui, eux, ne sont pas valorisés dans le contexte de la bd.
J'aurais aimé que Zlabya, la fille du Rabbin soit plus présente, elle a sa place et là elle s'efface. Il n'y a quasiment que des Messieurs (hormis la femme du peintre), alors que cette touche féminine spécifique apportait de la fraîcheur.
De l'érotisme dans cet ouvrage, pourquoi pas, mais je trouve que ce n'est pas toujours approprié.

Le malka des lions est le tome 2 de la série le chat du rabbin.

Dans cet opus, le chat perd malheureusement la parole. Il redevient, à son grand désarrois, le témoin passif des événements touchant son maître, le rabbin, et sa fille...

J'ai bien apprécié ce deuxième tome même si je le trouve moins philosophique que le premier. A la fin, l'histoire reste en suspens et cela donne bien sûr envie de découvrir l'opus suivant. Et surtout, est-ce que le chat du rabbin va retrouver la parole ?

Vite, à la découverte de la suite !