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Citations sur Nous vivrons (9)

En mettant la haine dans leurs cœurs, on condamne ses propres enfants.
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Je termine mes trois ans de service dans l'armée de terre.
J'ai déjà passé deux ans à Hebron et six mois à la frontière de Gaza. Mais le 7 octobre, on m'a incorporé dans une unité de réservistes.
On était quatre ou cinq jeunes, les autres étaient des pères de famille. Pendant les deux premiers jours, on a vécu des combats intenses. À Gévim, près de Sdérot. Tu écris à ta mère tu dis "tout va bien maman ". Mais en vrai non.
Ton téléphone, quand tu entres dans Gaza, on te l'enlève.
(Ben Boccara, appelé du contingent, page 334)
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J'essaie de ne pas devenir fou et de tenir sur mes principes : mon ennemi, ce n'est pas le Palestinien ! Mon allié, c'est le modéré des deux camps.
Mon allié c'est celui qui ne veut ni exterminer les Israéliens ni se débarrasser des Palestiniens. Mes ennemis, ce sont les extrémistes des deux camps.
Je ne renvoie pas deux camps dos à dos, ce serait de la paresse intellectuelle. Il faut connaître les deux histoires. Le Hamas est l'ennemi de tous. Les extrémistes à la Ben-Gvir sont les ennemis de tous. Les mettre dans le même sac, c'est s'interdire de penser à la façon de combattre les uns et les autres.
Je n'ai d'autres armes que les livres et je sais leur impact dérisoire.
Mais j'ai rien d'autre. (page 174)
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L'ennemi, ce n'est pas le Palestinien ou l'Israélien, ou le musulman ou le juif. L'ennemi, c'est celui qui décide que les enfants ou les civils sont des cibles. On reste assis et on subit les massacres. Les assassins de tous les camps sont des alliés objectifs.
(Incipit)
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Le 7 octobre c'est la journée la plus longue puisque nous y sommes tous encore. (Itzik Cohen, acteur, page 263)
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Nous allons d'abord sur les lieux du Nova Festival. Sur le chemin, une alerte. Ariel m'a expliqué qu'on n'était pas à Tel Aviv. Que près de Gaza on a que dix secondes pour réagir lors d'une alerte.
– Réagir ?
– Là ! Tu entends ?
Garer son véhicule sur le bas-côté, s'aplatir au sol et mettre les mains sur la tête. Il me dit "tu entends le chant des roquettes". Oui, j'entends, mais je n'aurais pas deviné de quoi il s'agissait. Il reçoit les alertes sur une appli de smartphone. On reprend la route.
– Quatre-vingt-dix pour cent des blessures lors de ces bombardements proviennent de gens qui se sont cassés la figure en courant ou en se plaquant au sol.
(Ariel, retraité chauffeur et guide bénévole dans le sud israélien, page 300)
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Aujourd'hui les Arabes [israéliens] ne parlent pas trop publiquement. Ils sont sur la pointe des pieds. Quoi qu'ils disent, ça leur sera reproché, soit par l'opinion israélienne, soit par les autres Arabes.
Ce n'est pas un silence sans compassion. On se comprend bien plus qu'on ne veut le dire. Et quand on parle, rappelle-toi que nous sommes en Orient.
Les gens peuvent appeler au massacre et prendre le thé ensemble. Dans chaque tête, nous sommes plusieurs. (Leora Kamietzki, scénariste, page 259)
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Dites que j’exagère et c’est ma main dans la gueule.
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Les assassins de tous les camps sont des alliés objectifs.
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