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4,06

sur 1780 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas de culture théâtrale, genre avec lequel j'ai un peu de mal, si bien que j'étais ravie de pouvoir découvrir la tragédie de Shakespeare, Macbeth !

Dans cette histoire, le général Macbeth voit apparaître trois sorcières qui lui prédisent qu'il deviendra roi. Par la suite, il se retrouve embarqué (et s'embarque lui-même) dans un complot avec Lady Macbeth, sa femme, pour commettre un régicide.

Malgré une intrigue assez simple, j'ai rapidement été perdue dans le récit que j'ai trouvé parfois un peu brouillon et qui mériterait sans doute une relecture. En effet, j'avais du mal à entrer dans l'histoire, bien que j'ai fourni un devoir durant lequel je parle des relations entre femmes et hommes dans cette pièce - et notamment entre Lady Macbeth et son époux - et j'espère avoir envie de la relire un jour afin de mieux comprendre.

C'était une lecture intéressante mais qui me paraissait parfois un peu complexe à suivre !
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J'ai beaucoup de mal à critiquer une oeuvre de théâtre car pour moi le théâtre se voit plus qu'il ne se lit. Ma perception d'une pièce de théâtre est vraiment différente si je la lis et si je la vois.

Je dois dire d'emblée que la langue m'a tout de suite freinée dans mon plaisir. Je sais bien que la langue anglaise sous Elisabeth 1ère n'est pas la même qu'aujourd'hui, et qu'il est certainement difficile de traduire des vers de cette époque de manière très claire pour le lecteur du XXIème siècle sans trahir Shakespeare. J'avoue que la faute est entièrement la mienne ! Mais le résultat est le même...

J'ai cependant beaucoup aimé cette histoire de trahison, de rébellion et de folie. Je reste persuadée que, sur scène, l'émotion doit être continue et que la représentation doit être grandiose. Voyez plutôt : les décors changent tout le temps, les personnages sont nombreux, les acteurs alternent scènes d'assassinat, de folie, de bataille, d'incantation (j'aimerais beaucoup voir les soeurs fatales à l'oeuvre) !

Je n'en resterai donc pas là et continuerai au plus vite ma découverte de ce grand auteur et n'hésiterai pas une seule seconde, si l'occasion vient jusque dans ma région perdue, de découvrir ses pièces directement sur scène.

Challenge Théâtre 2016/2017
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Il y avait des lustres que mon exemplaire de Macbeth traînait dans ma PàL sans que je me décide à franchir le pas. Je ne sais pas pourquoi, peut-être une petite crainte de ne pas avoir la culture nécessaire pour l'appréhender à sa juste valeur.
Toujours est-il que je me suis enfin lancée et que je ressors de cette lecture avec une sensation d'inachevée.

Si j'ai beaucoup aimé l'histoire, les différents thèmes (la moralité, le goût du pouvoir, l'inanité de l'existence humaine...) ainsi que le suspense de la pièce, je suis tout de même restée sur ma faim concernant le style. Je m'attendais à plus de panache et de poésie. Là c'est un peu lourd, limité alambiqué.

Loin de moi l'idée d'en vouloir à ce bon vieux Bill qui avait le génie des mots, mais plutôt à son traducteur. En l'occurrence François-Victor Hugo qui semble-t-il n'avait pas le talent de son père.
Il me faudra me procurer une autre traduction - voire même une version bilingue, ça sera encore mieux.

En attendant, j'ai très envie de voir le film d'Orson Welles. J'ai déjà beaucoup aimé sa version d'Othello, je suis certaine de me régaler avec son Macbeth.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE DES 50 OBJETS
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Comment l'ambition peut aveugler au point d'oublier les bienfaits de celui que l'on tue pour prendre sa place.

McBeth rencontre trois sorcières qui lui annoncent qu'il obtiendra une récompense du roi pour avoir gagné une bataille et qu'il deviendra roi lui-même. Comme il obtient la récompense, il est persuadé que le reste va suivre. Il va tuer le roi pour obtenir plus vite la couronne, sur insistance de sa femme. Ah les femmes mauvaises conseillères, cela vient de loin tout cela.

La pièce est emplie de sentences morales et le crime ne restera pas impuni.

Lu en version bilingue, j'ai découvert la très belle langue de Shakespeare. Ceci dit, il m'est resté un goût de trop peu dans le fond de l'histoire qui justifie mon impression mitigée sur cette oeuvre.
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Je dois trop aimer lire le théâtre classique français du XVIIème siècle, avec ses règles et grâce à ses règles, pour pouvoir apprécier pleinement Shakespeare, en tout cas cette pièce-ci. Ou peut-être que la représentation théâtrale sur scène me manque tellement dans le contexte actuel où la culture et le spectacle vivant ont été déclarés non essentiels, que j'ai eu peut-être un peu de mal à imaginer cette pièce jouée. Comment mettre en scène tous ces combats, ces corps d'armées en mouvement, ces batailles, sans tomber dans le ridicule du manque de budget et de figurants ? comment montrer les sorcières sans que cela apparaisse cliché ? et comment se confronter à la violence directe, à l'assassinat sur scène, notamment le meurtre des enfants, sans tomber dans la surenchère macabre, la violence pour la violence ?
Mais cette pièce est une pièce de violence, de "bruit, de fureur". le désir initial de tuer va déclencher la spirale infernale, où chaque meurtre appelle le suivant. Les thématiques du destin, de la famille, de l'honneur, de la vengeance se mêlent donc, ainsi que la destinée plus générale de l'Ecosse et de l'Angleterre, présentée comme contre-modèle de paix, de stabilité, de respect des règles religieuses aussi.
Dommage cependant qu'à côté du couple principal, les personnages secondaires soient peu caractérisés - encore une fois en lisant Shakespeare, j'ai eu l'impression que tous les nobles se ressemblent et sont à peu près interchangeables dans leurs fonctions dramaturgiques. McDuff est intéressant cependant pour son amour paternel, il se distingue en insistant sur sa famille, ses enfants - et pas seulement sur l'Ecosse, la vengeance, l'honneur, le droit... J'ai apprécié ce certain renversement des genres, de McDuff faisant preuve de sensibilité, à Lady McBeth, ambitieuse, déterminée, violente, virile. Dommage qu'elle ne soit pas plus présente et plus développée.
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Encore du théâtre ! J'avais mentionné le désir d'en lire plus, alors quoi de mieux que des challenges pour nous y forcer. Dans cette histoire, Shakespeare nous raconte l'histoire de Macbeth. Un jour, il voit apparaître trois sorcières ; elles lui mentionnent, toutes trois, qu'il deviendra roi. Il est ravi. Il convainc donc sa femme de comploter avec lui contre le roi en règne, afin de commettre un régicide. Bien évidemment, c'est une tragédie. Nous nous doutons donc que tout ne déroulera pas comme prévu. Bien que l'écriture soit sublime, j'ai eu le sentiment de rester un peu à côté de l'histoire. Elle est simple sur le fond, mais c'est la forme, quelques fois, qui me perdait. Et j'aurais aimé sentir un peu plus l'ambiance… Bref, une lecture mitigée… Ce n'était peut-être pas le bon moment de la lire, après tout ! Je me ferais un devoir de la relire un de ces quatre, question de voir si c'est le bon moment, ou si mon impression se confirmera.
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Shakespeare est un monstre sacré de la littérature anglaise. Les éléments biographiques sur lui sont maigres, mais on le connait universellement par ses nombreuses oeuvres. Sa production s'étale entre la fin du XVIème siècle et le début du XVIIème siècle, c'est-à-dire bien avant "nos" tragédiens les plus célèbres, y compris Corneille. La pièce "Macbeth" - inspirée par un récit antérieur, concernant un roi éponyme d'Ecosse - est relativement courte, mais a acquis une renommée de premier plan.

L'histoire est très célèbre: trois sorcières ont prédit au général Macbeth qu'il deviendrait roi, à la place de Duncan. A la fois ambitieux et velléitaire, il hésite et a besoin d'être poussé au crime par sa femme. Les fils du roi assassiné ayant fui, ils deviennent suspects; Macbeth devient roi. Puis il fait tuer le général Banquo, qui avait été concerné par les prophéties des trois sorcières. Mais Macbeth est sujet à des hallucinations (il voit le fantôme de Banquo) et sa femme somnambule devient presque folle. Leur châtiment final arrivera, sans que les prédictions soient finalement contredites.

Shakespeare a inventé une intrigue très sombre et baroque, avec deux personnages principaux hideux, et en même temps dérisoires car dépassés par leurs forfaits. L'ambition criminelle n'est qu'un réflexe conditionné de Macbeth; elle finira par le perdre. Vengeance, fantastique, excès dans le mal, fatalité, désespoir sont quelques-uns des ingrédients de cette tragédie de l'extrême. Cette histoire, remarquable, semble à mille lieues de celles qu'on trouve chez les tragédiens français. Corneille, en particulier, a préféré valoriser des hauts personnages qui ont des nobles sentiments et font des actions héroïques.

Il me reste à commenter le texte lui-même. Et comme je dispose d'une édition bilingue, je suis en mesure de comparer l'original et sa traduction. Je le dis franchement: souvent je trouve presque insupportable le texte en français. Je peux évidemment accuser le traducteur. le problème, c'est que l'écriture de Shakespeare apparait déroutante, voire indigeste, pour autant que je puisse en juger; le traducteur avait donc une tâche particulièrement ardue. Il a voulu rester proche du texte original, semble-t-il. C'est pourquoi il m'a fallu lire des phrases qui, pour moi, sonnent souvent mal.
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Comme je le disais en introduction, je suis restée assez hermétique par rapport à la pièce, et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai eu du mal à entrer dans celle-ci, j'étais sans arrêt obligée de reprendre plus en avant car je ne comprenais pas la plupart des phrases. le style est trop complexe pour moi. Ensuite, j'ai également eu du mal avec les personnages dont les noms, souvent, étaient trop similaires (je ne parle pas de mr Macbeth et de lady Macbeth ;)). Enfin, l'histoire ne m'a guère semblée attrayante. Je me suis souvent forcée à continuer.

Loin de moi l'idée de critiquer cet auteur anglais qui a plus que fait ses preuves. Je crois plutôt que cela vient de moi, ou encore de la traduction de mon ouvrage. J'ai déjà remarqué qu'au théâtre, qui est souvent traduit, re-traduit et re-re-traduit, certaines traductions sont meilleures que d'autres. J'ai d'ailleurs remarqué que la traduction de la version gratuite que vous pourrez télécharger plus haut et meilleure, de mon point de vue que celle de mon exemplaire papier. Enfin, il me semble de plus en plus vrai que les pièces de théâtre sont plus faites pour être vues sur scène, plutôt qu'être lues en salle d'attente d'un cabinet médical.

Je suis tout de même contente d'avoir lu cette pièce car elle fait partie des pièces de théâtre les plus connues.
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Je voulais découvrir Shakespeare après tout ce que j'en avais entendu dire et lu les critiques.
Force m'est d'avouer, honteusement, que ce Macbeth ne m'a pas enthousiasmé outre mesure.
Est-ce dû au genre théâtral, qui ne laisse pas assez de temps pour décrire le lent déclin de Macbeth, héros qui devient régicide puis sanguinaire roi?
Est-ce dû à la traduction, mais là je ne sais pas assez bien apprécié l'anglais parlé?
Je m'attendais à des tragédies plus prenantes que le Cid, des sources plus ésotériques que 3 sorcières, des scènes sanglantes et déchirantes!
Mais non, personnellement je n'ai pas accroché.
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Macbeth est la vision la plus mûr et la plus profonde du mal chez Shakespeare. le mal ici est absolu : il est étranger à l'homme, et se révèle d'une essence inhumaine et surnaturelle. Il est extrêmement difficile de le situer dans un système philosophique.
« Macbeth est un univers noir et désolé où tout est embrumé, confondu, angoissé par le Mal. » (W. Knight).
Les actions s'enchaînent, avec les rumeurs, sans qu'on puisse les comprendre véritablement. « Nous aussi, nous tâtonnons dans les ténèbres étouffantes, en proie au doute et à l'insécurité. » (W. Knight).
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