AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jcjc352


du steampunk ? ah bon donc ce livre aurait quelques atomes crochus avec par exemple Frankia de Jean-Luc Marcastel ? de la SF et donc Franck Herbert?...
Pas vraiment ! On serait plutôt du coté de Charles Dickens et « Le mystère d'Edwin Drood » ou plus récemment « Drood » de Dan Simmons de la SF spirite et comme il l'est dit en aparté proche de Shelley avec son Frankenstein du moins pour les machines «steampunk» machines électriques à rivets en cuivre qui grésillent sur les toits dans la nuit londonienne encore que maintenant on soit plus habitué aux ectoplasmes des hologrammes (surtout depuis la campagne électorale de Mélenchon)
Pourquoi on n'est pas dans de la SF mais dans du fantastique du XIX siècle Parce que l'histoire se passe dans l'Angleterre industrielle du XIX Siècle dans un London sordide les quartiers pauvres et très mal famés et c'est rien de le dire près de la Tamise insécurité, pollution, prostitution, criminalité. Parce que les deux gentlemans appartiennent à une société d'inventeurs, commerciale et philanthropique (le commerce et la philanthropie vont de paire Chez Albion la philanthropie à doses homéopathique mais très discutée socialement parlant permettant de faire passer l'exploitation de la classe ouvrière ) qui fleure bon l'Angleterre victorienne. Mais aussi quelques références à Austen pour la partie littéraire une valeur sûre et un spiritisme scientifiquement de bon ton
Donc rien de nouveau du convenu du fantôme qui revient titiller les vivants et qu'étudie pendant… des semaines, l'aliéniste qui n'y comprend goutte. Mais il a la chance d'être entouré par des servantes ex prostituée mises à disposition par son client Et ce qui devait arrivé arriva !
A la décharge de Lucius ces fantômes, surtout Christine, ne se contentent pas de perturber le quotidien des vivants mais ont la prétention de vouloir revenir à la vie mais en bon état pas comme des zombies
Pour corser le tout un petit goût d'inceste, d'amour interdit et diabolique qui n'est pas abouti et donc une fantôme en guêpière hard style « Suivez-moi-jeune-homme » et après tout ce temps « revenez-y jeune homme »
Lucius ne s'est pas trop fatigué et comme c'est le premier livre que je lis de celui qui encensé de partout dans le monde SF je me tâte pour la suite « Faudra faire mieux mon p'tit gars» comme disait un tonton flingueur!
Allez on a tout dit

- My god (Bon Dieu), y a une fantôme dans ma room (chambre).
- Dans ma room (chambre)!
- No (Non), dans la mienne!
- Dans la mienne! Oh what a horror! (Oh quelle horreur!)
- Oh l'andouille! (hot dog?)
- Alerte! Alerte!
- Alerte, y a une fantôme dans ma chambre!
- Miss, Christine était avec nous! Vous lui avez fait peur...
(Savoureux petit échange entre Louis de Funès et Max Montavon dans Fantômas contre Scotland Yard)
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}