J'ai repoussé la couverture qui me recouvrait. C'était Archer qui avait dû la mettre. Mon cœur s'est serré. Archer. Il avait pris soin de moi. Il m'avait sauvée.
- Tu vas te remettre, Bree. Tu es forte et tu vas être heureuse à nouveau. Tu m'entends ? Cet endroit est chargé de bonne ondes, tu les sens ?
- Oui, Conno, emmène-nous loin d'ici. Partons loin, loin d'ici, toi, moi et Archer. Essayons d'être heureux. C'est ce que je désire. Je te veux. Tu es le seul que j'aie jamais désiré.
- Lys... Lys... ma Lys... ai-je entendu Oncle Connor chuchoter en respirant fort.
(...)Je crois que l’amour, c’est un concept et que chaque personne a un mot pour le définir. (...)chap27
Je suppose que nous ressentons tous les choses différemment - la douleur et la guérison sont des sentiments uniques, tout comme ceux qui en font l'expérience.
Il m’a souri. Je n’y étais pas encore habituée, du coup, mon cœur s’est mis à battre un peu plus fort. Ses sourires étaient comme des cadeaux très rares qu’il m’offrait. Je m’en suis emparée et je les ai enfouis en moi.
– Ils ne savent pas qui tu es, Archer. Ils n’en ont pas la moindre idée. Et ils ne méritent pas de le savoir. Ne te laisse pas blesser par leur jugement.
En traversant la cour pour aller chercher mon sac à la maison, je suis tombée sur un pissenlit, dont la fleur était pleine de duvet. Je me suis penchée pour le cueillir et l’approcher de mes lèvres. J’ai fermé les yeux en me remémorant les mots prononcés par Anne. Au bout d’une minute, j’ai chuchoté « la paix » et j’ai soufflé. J’ai observé le vol du fin duvet, en espérant que d’une façon ou d’une autre, une de ces graines qui transportaient mon vœu atteigne quelque chose ou quelqu’un ayant le pouvoir de le réaliser.