« – Parce que je ne veux être avec personne d’autre que toi. Je ne voulais pas d’elle. Je ne veux que toi. Je ne veux que toi, Bree. »
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Peut-être que, s’agissant de la douleur et de ce que chacun de nous s’estimait coupable d’avoir fait, le bien et le mal, le noir et le blanc n’existaient pas. Peut-être qu’il n’existait que des milliers de nuances de gris.
- Elle m’a demandé comment on signait le mot « amour », et j’ai épelé ton nom.
-J’aimerais que tu puisses te voir à travers mes yeux. J’aimerais que tu puisses lire dans mes pensées pour comprendre à quel point je te veux, et personne d’autre. Il pourrait y avoir trois cents types qui me courent après, je n’en aurais rien à faire. Parce que aucun d’eux ne serait toi, Archer Hale.
quand nous avons ouvert les yeux, il m’a regardée en lissant mes cheveux doucement. Ses yeux me disaient tout ce que sa voix ne pouvait dire. Nous nous sommes dit des milliers de mots, sans en prononcer aucun.
Mon cœur en morceaux pesait des tonnes. Je retenais mes larmes en permanence.
Il me manquait tellement que, la plupart du temps, j’avais l’impression d’être submergée, je regardais autour de moi sans comprendre pourquoi tout le monde me semblait si lointain, si flou, comme inaccessible.
Il ne m’avait pas dit qu’il m’aimait, et je ne lui avais pas dit non plus. Mais à cet instant, j’ai réalisé que c’était le cas. Je l’aimais si profondément que mes lèvres ont failli prononcer ces mots, et j’ai dû me retenir pour ne pas les crier.
Je souffrais. Il me manquait. Et, étrangement, j’avais envie de le consoler.
Je suis tombée sur un pissenlit, dont la fleur était pleine de duvet. Je me suis penchée pour le cueillir et l’approcher de mes lèvres. J’ai fermé les yeux en me remémorant les mots prononcés par Anne.
Au bout d’une minute, j’ai chuchoté « la paix » et j’ai soufflé. J’ai observé le vol du fin duvet, en espérant que d’une façon ou d’une autre, une de ces graines qui transportaient mon vœu atteigne quelque chose ou quelqu’un ayant le pouvoir de le réaliser.