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Dans la suite logique du premier tome, je me suis plongée dans Hamaguri, et n'en suis ressortie qu'une fois la lecture terminée. C'est un avantage de ce découpage en 5 petits livres: on termine chaque tome rapidement et on peut les lire d'une traite. Ici, l'histoire est racontée par Yukio, le demi-frère que nous avons rencontré dans le tome 1. J'aime les histoires vues de plusieurs points de vue narratifs, et avec le poids des secrets, je suis servie!
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Mon regret est de ne pas avoir lu ce roman à la suite du merveilleux "Tsubaki". Il a fallu que je me remémore cette histoire. Ceci-dit, il y a toujours cette écriture limpide, cette émotion à fleur de peau. Il n'est pas besoin d'en faire bcp pour toucher l'âme, mais il faut le faire bien et avec justesse. Une prouesse de la part de cette romancière.
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Hamaguri /Aki Shimazaki (Tome II : le poids des secrets)
Yukio est un enfant adultérin et il est très attaché à une petite fille avec qui il joue au parc quand elle vient avec son père. Mariko, la mère de Yukio, maîtresse d'un homme marié, avait dix-huit ans lorsqu'elle a accouché. Plus tard elle se marie avec un certain M. Takahashi qui adopte Yukio. Ils quittent Tokyo pour Nagasaki. Une nouvelle vie commence pour Yukio qui a alors quatre ans et qui n'a pas oublié la petite fille qui alors l'avait demandé en mariage en lui offrant une coquille de palourde (Hamaguri) close avec un ruban et à l'intérieur de laquelle deux billes émettaient un bruit particulier lorsque Yukio l'agitait.
Les années ont passé, et pendant la Seconde guerre mondiale, Yukio devenu adolescent tombe amoureux de sa nouvelle voisine mais ne peut oublier sa promesse d'enfant. Après l'explosion de la bombe atomique, les cartes sont redistribuées…
Cinquante ans plus tard, Yukio le narrateur vit à Nagasaki avec sa femme Shizuko et sa mère Mariko. Leurs trois enfants ont réussi et vivent leur vie à Tokyo. Yukio se demande ce qu'est devenu son père biologique ainsi que Yukiko et entame des recherches. Des photos et des mots et des conversations entre Yukio et sa mère nous révèlent le poids d'étonnants secrets de famille… quand la coquille de palourde révèle son propre secret…
Dans style épuré et concis fait de petites phrases courtes, Aki Shimazaki nous offre un magnifique récit de vies de familles avec ses non-dits et ses faces cachées.
Aki Shimazaki vit au Canada depuis 1981 et à Montréal depuis 1991. Naturalisée canadienne, elle écrit en français.
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Après le premier volet "Tsubaki", on retrouve avec plaisir le récit de cette famille et de ses secrets.
Cette fois, c'est Tukio, le petit garçon devenu père qui témoigne.
C'est un bonheur simple, parfois poétique, qui émane de ce récit, même si le lourd secret familial n'est jamais loin.
L'auteure arrive à nous transmettre aussi bien la douceur et le paisible que la dureté des évènements de Nagasaki.

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Hamaguri, ces palourdes japonaises géantes, ces creux de mains offertes par l'océan pour y cacher mille secrets. A commencer par ceux de deux enfants, Yukiko, petite fille de quatre ans qui se promet en mariage à Yukio, petit garçon aux yeux tristes et splendides. Hamaguri, ou le souvenir miroir de Tsubaki, le premier roman de la serie "Le Poids des secrets", qui se déployait dans la tête de Yukiko.

"- Je ne pense pas à la vie après la mort. Je crois que la mémoire disparait au moment de la mort.
Elle demande :
- Comment peut-on savoir que la mémoire disparaît ? On sait que le corps, incinéré ou enterré se décompose, parce qu'il possède une forme matérielle. Mais la mémoire, qui n'a pas de forme, comment peut-on savoir qu' elle disparaît ?
Je ne sais que répondre. Je demeure silencieux. Elle a peut-être raison. Nous continuons à marcher. Elle a toujours lair de se perdre dans ses pensées :
- Je crois que notre mémoire, à moi et à toi, se perpétuera dans le bois, éternellement."

Une histoire de douce mélancolie autour de l'incompréhension de l'abandon d'un père dans un Japon traditionaliste, et de l'attachement viscéral aux premières amours. Une histoire d'incompréhension des brutalités d'une guerre dans laquelle les civils n'ont pas leur place, sauf à y trouver le moyen de tyranniser ses compatriotes en fouettant l'air de leur pouvoir. Et glissée sous la porte de ces vies bousculées, l'énumération de ce qui fait la respiration, de ce qui nous attache au vivant.

"Je marche quelques pas derrière ma mère pour aller à l'église. Je vois sa jupe évasée s'agitant au rythme de sa marche et de ses longs cheveux noirs. Les couleurs des fleurs d'hortensia. le bruit de la pluie, qui tombe sur le parapluie de papier huilé. Les escargots. La barbe noire de l'homme étranger. La silhouette de la petite fille s'éloignant avec son père. Et le bruit du coquillage."

Encore une fois, un texte doux et subtil, un vrai bonheur de lecture sur un roman court, et une irrésistible envie de découvrir la suite des secrets contés par Aki Shimazaki !
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Comme le précédent, la lecture était agréable, la plume légère, authentique et poétique même si, le court format nous laisse sur notre faim.

👉🏾L'autrice à travers son oeuvre « le poids des secrets » met l'accent sur les drames familiaux pouvant découler des secrets, des non-dits et des tabous. le tout dans un Japon très conservateur de certaines valeurs morales et dans lequel règne un climat d'avant-guerre.

⏳Yukio vit avec sa mère et ne connaît pas son père. Enfant, il va tisser un lien d'amitié fort avec une petite fille de son âge qui joue avec lui dans le parc. Les deux enfants vont se faire la promesse de se marier quand ils seront grands. Quelques années plus tard, yukio déménage et commence une nouvelle vie. Cette petite fille fait maintenant partie de son passé même si yukio ne l'a jamais oublié. D'ailleurs, sa nouvelle voisine ressemble beaucoup à cette amie d'enfance dont il ne connaît même pas le nom. Alors que yukio, croit avoir trouvé en cette voisine, sa future épouse, le Japon bascule dans le chaos, et leur chemin se sépare. le temps passe, yukio vieillit, mais n'abandonne pas l'idée de retrouver son père biologique, mais aussi sa voisine. Ce n'est qu'un jour, alors assit au chevet de sa mère mourante, que la vérité éclate. le grand secret qui lui avait été cacher. Mais il est peut-être déjà trop tard. le monde de yukio s'effondre.

🤌🏾Ce livre est écrit avec des mots simples, sans enjoliver, mais tellement émouvants. le fait d'avoir lu le premier volet m'a permis de mieux comprendre et de m'attacher encore plus aux personnages. Un véritable coup de ❤️
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On dit de ses romans qu'ils sont comme une bulle de neige qui passe de l'immobilité tranquille à la tempête, c'est vrai, mais j'y vois plus un Rubik'cube car c'est toujours articulé vers une unité qu'on a du mal à recréer. Dans ses derniers romans, Suzuban et Sémi, l'auteure Shimazaki est plus rigoureuse car ici dans la série « le poids des secrets », on passe de face en face mais il y a des différences, les faces ne sont pas uniformes, les manques troublent et on a hâte de passer au roman suivant pour tourner le cube et réussir la face. J'aime, l'ambiance, les points de vue, les éclairages, les questionnements. Ce Hamaguri est un coquillage, c'est la preuve d'un lien, comme une photo ou une lettre mais un coquillage c'est tellement plus poétique et japonais et en plus il fait du bruit quand on l'agite, il est la métaphore de l'âme soeur, c'est ravissant. La bombe sur Nagasaki, c'est la face horreur et dans les petits carrés, il y a des passions destructrices, des morts, des abandons, les persécutions des coréens. Ouf, passons vite à Tsubame.
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Ce livre suit le premier tome Tsubaki. On retrouve ici la jeunesse de Yukio, petit garçon élevé par sa mère qui tombera amoureux de son amie d'enfance Yukiko ( personnage centrale du premier volume). Je pense qu'il faut avoir lu le premier pour apprécier le deuxième. Hamaguri, coquillage en japonais, deux moitiés faites pour aller ensemble, mais le destin en décidera autrement.
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Petite lecture sympa je continue "Le poids des secrets" intéressant de continuer à connaitre la vie d'un autre personnage de ce roman.
Dans ce tome c'est le garçon qui parle
Ce tome est aussi savoureux que le premier je vais vite entreprendre la lecture du troisième
J'ai même été un peu plus émue que dans le premier
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Ce deuxième volet du "Poids des secrets" raconte la même histoire que le premier, sur la même période historique qui inclue l'invasion de la Corée, le bombardement sur Nagazaki et Pearl Harbour, mais du point de vue de Yukio, le petit garçon.
Il est intéressant de revoir les étapes de sa relation avec Yukiko par ses yeux , lui qui n'a appris le secret qui les lie qu'à la mort de sa mère.
Je trouve que cela rend sa vie particulièrement triste parce qu'il n'a pas compris ce qui avait éloigné Yukiko de lui...
Les couvertures des éditions Babel sont vraiment très belles et illustrent à chaque fois le titre du volume en japonais, ici "Hamaguri" qui est une palourde, coquillage symbolique qui joue un rôle dans l'histoire.
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