J'ai lu Tsubame, le poids des secrets, sans m'être renseigné sur le livre ou l'auteur. En conséquence, j'ignorais qu'il faisait parti d'une série, je ne l'ai découvert qu'en souhaitant rentrer mon avis sur le site. Grâce à cette expérience, je peux d'ores et déjà affirmer que la lecture de ce roman est tout à fait possible sans avoir lu les deux précédents.
Tsubame, c'est l'histoire de Yonhi. Yonhi est une fillette coréenne installée au Japon à l'époque de la colonisation japonaise en Corée.
Sa seule famille est composée de sa mère et de son oncle, des coréens qui ont dû fuir leur pays. Elle ne connaît rien sur son père, étant enfant illégitime.
Au Japon, les Coréens sont persecutés et souvent excétués, alors Yonhi et sa famille vivent discrètement, sans faire de vagues ni de bruit.
Mais leur vie bascule, le jour où une explosion survint dans leur ville et que les flammes et le souffle de l'explosion emportent tout sur leur passage.
Pour assurer sa sécurité, la mère de Yonhi la confie à un prêtre étranger, la cachant sous un pseudonyme japonais : Mariko. Elle lui laisse son journal intime ainsi que de l'argent, puis disparaît à jamais.
Dans Tsubame,
Aki Shimazaki nous raconte la vie de Mariko. Coréenne de naissance, Japonaise pour sa survie : personne ou presque ne connaîtra sa véritable identité.
La vie de Mariko est pleine de secrets, secrets auxquels personne n'est capable de répondre. Personne, à part le journal de sa mère et des ressortissants coréens qui croisreont son chemin.
C'est une très belle histoire et leçon de vie. Mariko est un personnage très touchant. L'auteure nous rend sensible à sa cause et par le regard enfantin de Mariko, nous explique une partie du conflit entre la Corée et le Japon au début des années 1900.