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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tsubame / Aki Shimazaki /Le poids des secrets. Tome III
Lors du tremblement de terre du 1er septembre 1923 qui dévasta la région de Tokyo et de Yokohama et entraina plus de 140 000 morts, la jeune Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa grâce à l'intervention d'un prêtre catholique, surnommé Tsubame (hirondelle) en raison de sa grande robe noire qui vole au vent. Ce prêtre a recueilli Yonhi alors que sa mère est partie à la recherche de son frère, l'oncle de Yonhi. Tous deux ne reviendront jamais. Question de survie ce changement de nom pour Yonhi, car à la suite du tremblement de terre, profitant du désordre et de la panique, le gouvernement japonais fait massacrer plus de 6000 Coréens par l'armée et la police.
Mariko, autrefois Yonhi, raconte : native de Corée, sa mère avant d'arriver au Japon était professeur et son oncle journaliste. Tous deux ont fui car ils avaient pris part au mouvement d'indépendance. Il faut savoir qu'au début du XXe siècle, le Japon a plus ou moins colonisé la Corée. Une fois au Japon la mère de Yonhi a survécu en faisant des ménages. Plus tard, malgré les questions à sa mère, Yonhi n'a jamais pu savoir qui était son père qui selon sa mère aurait fui avant sa naissance.
Devenue une vieille dame, 59 ans après le tremblement de terre, veuve de M.Takahashi, Mariko habite chez son fils Yukio devenu chimiste et marié à Shizuko. Elle est aussi grand-mère de trois petits-enfants. Il faut se rappeler que sa mère avant de partir à la recherche de son frère, l'oncle de Mariko, confia le journal qu'elle tenait au prêtre qui plus tard le rétrocéda à Mariko. C'est en retrouvant maintenant ce journal oublié qu'elle va voir s'élucider le mystère de sa naissance. Elle a toujours ignoré qui était son père. Écrit en coréen, langue de son enfance qu'elle a perdue, ce journal qu'elle mettra longtemps à se décider à faire lire par une certaine Madame Kim qui jure de garder le secret de ce qu'elle va lire, lui révèle la vérité sur sa filiation.
Troisième tome de la pentalogie « le poids des secrets, ce récit raconte l'histoire passée de Mariko, la mère de Yukio que l'on a connu dans les tomes précédents.
Un petit roman passionnant et émouvant, écrit dans style épuré et poétique où les secrets de filiation se dénouent de façon imprévue.










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En 1982, Mariko, grand-mère de trois petits-enfants, vit chez son fils Yukio et sa femme Shizuko. Elle se remémore son enfance, lorsqu'elle a échappé au tremblement de terre ayant ravagé Tokyo en 1923 et causé la mort de centaines de milliers de personnes. Grâce à la prévoyance de sa mère, originaire de Corée, alors occupée par les troupes japonaises, Mariko a échappé au massacre des coréens, accusés de tous les maux dans la furie xénophobe ayant suivi le séisme. Personne de sa famille, elle qui a épousé le digne représentant d'une des lignées les plus "respectables" du Japon, ne connaît ses origines, le prêtre qui l'avait recueillie l'ayant habilement dotée d'un nom et d'un prénom typiquement japonais. Un roman sur le déracinement et la quête des origines, mettant en scène des personnages que l'on retrouve à divers âges au long des cinq tomes qui forment la saga familiale du "Temps des secrets". Comme dans les autres volumes de la série, on apprend au passage beaucoup de choses sur l'histoire du Japon au vingtième siècle, ce siècle tourmenté qui a vu basculer ce pays de la féodalité à l'ère du numérique.
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Difficile d'amener une critique parce que l'histoire est simple et vue par les différents protagonistes au travers des 5 tomes.
Dans ce 3ème tome, nous continuons à découvrir l'histoire de la famille de Yukio avec la véritable identité de sa mère, Mariko.
Toujours une plume magnifique qui ne donne aucune envie de s'arrêter ...
Je vous conseille à tous la lecture de cette pentalogie et je m'empresse de commencer le 4ème tome.
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« le poids des secrets » d'Aki Shimazaki . Cinq courts romans autour d'un même groupe de personnages marqués à la fois par les tragédies de l'histoire du Japon (le séisme de 1923, les pogroms contre les coréens, la bombe de Nagasaki) et les drames familiaux ,centrés autour de la filiation et de l'énigme des origines . Comme les ravages de la radioactivité les effets mortifères du mensonge passent d'une génération à l'autre et ,au fil des révélations bouleversent leur destin. La narration dans chaque roman nous fait découvrir le point de vue de chacun des personnages . L'omniprésence d'objets symboles ( fleurs , oiseau ,insectes ,coquillage) apportent une touche de grâce et de poésie très japonaise.
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3è tome. La famille continue de se profiler avec cette fois ci la vie de Mariko Kanazawa.
D'autres secrets vont être dévoilés, pesant lourd sur Mariko et éclairant l'histoire.
très belle écriture!
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Ici, lorsque l'on commence à lire le livre, on se demande qui est le narrateur. Dans les tomes précédents, on identifie assez facilement qui parle. Dans ce troisième tome, il faut attendre le deuxième chapitre pour finalement comprendre. C'est ce qui rend le livre particulièrement intéressant selon moi...
https://bookyboop.wordpress.com/2015/08/17/le-poids-des-secrets-aki-shimazaki/
Lien : https://bookyboop.wordpress...
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Une petite étoille supplémentaire pour ce tome 3, car il est pour moi nettement au- dessus du précédent. On recule dans le temps avec le Japon des années 20, et on sort de la seule question de l'illégitimité des enfants pour plonger dans la problématique de l'identité, de l'exil, fort bien illustré par l'hirondelle.
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Tsubame est le 3e tome de la pentalogie "le poids des secrets"et nous suivons Yonhi Kim coréenne et devenue, pour survivre, la Japonaise Mariko Kanazawa. A la fin de sa vie, elle s'autorise à revivre son passé pour comprendre pourquoi son oncle et sa mère ne sont jamais revenus la chercher, après l'avoir confiée à un orphelinat géré par un prêtre catholique, suite au tremblement de terre de 1923, qui a dévasté la région du Kanto et entraîné plus de cent quarante mille morts.
Ce tremblement de terre a été le prélude d'une autre catastrophe, un massacre sur ordre du gouvernement japonais des coréens exilés au Japon après l'annexion de leur pays. Un génocide dont je n'avais jamais entendu parler et pour lequel le Japon n'a pas fait acte de repentir. Cette tragédie rejoint celles de tous les massacres monstrueux du 20 ème siècle.
Être étranger au Japon c'est être exposé aux préjugés et à la discrimination de génération en génération. Il est peut être plus facile de voir la dimension inique de cette exclusion quand elle s'exerce dans ce pays policé qu'est le Japon, alors qu'elle est bien présente dans de nombreux lieux. Pour autant ce refus de l'étranger semble être très caractéristique de cette société figée dans laquelle les rôles semblent définis.
A l'échelle individuelle, c'est le sentiment d'abandon de la petite fille, le secret des origines qu'il faut a tout prix cacher pour être acceptée dans la société japonaise. Puis devenue mère de Yukio et grand-mère de trois petits-enfants, le mystère de sa naissance lui est dévoilé grâce au journal en coréen de sa mère qu'elle fera traduire. Elle s'interroge sur le secret de ses origines, qui a conditionné toute sa vie, faut-il le dévoiler en faisant peser un poids à toute sa famille ou bien le taire définitivement ?
Tsubame signifie hirondelle. Ce dont des oiseaux qui vivent en couple et reviennent à leur nid après la migration. Ils peuvent être le symbole de la fidélité et de la liberté.
Les myosotis (ne m'oubliez pas), que dépose Mariko sur la tombe de son mari, annoncent le prochain opus et expriment « la notion du souvenir éternel ».
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« Tsubame » qui signifie hirondelle en japonais, nous rencontrons Yonhi Kim, elle a 12 ans et vit avec sa mère qui a fui avec son frère la Corée parce qu'ils avaient pris part au mouvement d'indépendance.
Le 1er septembre 1923 a lieu le terrible tremblement de terre du Kanto, profitant de la panique, les japonais tentent de tuer les Coréens présent au Japon. Afin de sauver Yonhi, sa mère va la confier à un prêtre et elle part à la recherche de son frère, elle ne reviendra jamais. Yonhi Kim sera rebaptisée Mariko Kanazawa.
Cette fois, l'auteur est plus dans l'exil, la perte de l'identité, elle mêle toujours l'Histoire dramatique du Japon, toujours aussi remarquable.
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Il me semblait difficile de parler séparément des cinq tomes .. vous pouvez lire mon avis d'ensemble effectué après le lecture d'"Hotaru".
Lien : http://www.babelio.com/livre..
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