A vrai dire, je ne me souviens plus des épisodes précédents. « Wasurenagusa », 4ème tome de la pentalogie. J'aime prendre mon temps pour lire la plume d'
Aki Shimazaki. Ses livres sont si petits que pour faire durer le plaisir, je me retiens. A quoi sert d'éjaculer tout de suite, si le bonheur t'attend encore un peu plus loin. Donc, j'attends et je le garde en moi. Un homme, une femme, chabadabada. Ça sent l'histoire d'amour, d'où ma précédente réflexion car il n'y a pas d'amour sans éjaculation, chabadabada. Oui, je lis des romans d‘amour, et même des romans d'amour sans fluide qui gicle ou qui coule. C'est mon côté fleur bleue, mon esprit myosotis. Et là, tu ne me crois peut-être pas ; mais sache que « wasurenagusa » signifie justement myosotis. CQFD.
J'avais déjà rencontré l'homme lors d'un précédent tome, je rappelle que c'est le principe de cette pentalogie, où l'acteur secondaire devient protagoniste principal lors de l'acte suivant. Même si je ne m'en souviens plus, j'espace mes relations avec l'auteure comme la rencontre avec une putain dont on a peur de tomber amoureux et peur surtout de ne plus s'en passer. Quoi que tomber amoureux de sa putain n'a rien de dramatique. Mais lire un autre roman d'amour après celui-là est nettement plus difficile. Parce que ce livre est beau, comme une fleur de myosotis. Il est bleu, comme la lune qui éclaire mes nuits. Et il y a cette femme, que la lune illumine à moins que cela soit son sourire, et qui lorsque les étoiles se réveillent, me donne envie de la caresser.
Lorsque j'ai lu les deux premiers tomes, que cela soit « Tsubaki » ou « Hamaguri », je me souviens m'être fait la réflexion que j'en attendais trop de ces courts romans. Ils étaient certes, bien écrits, mais ne méritaient pas l'engouement suscité, contrairement à la putain qui hantait mes nuits. Et puis, vint le troisième « Tsubame » qui pour le coup m'a convaincu totalement. Un petit bijou de tristesse et d'émotion. Et puis vint donc cette fleur de myosotis, et là je tomba encore plus sous le charme. Il fut si court, que cela en devint un plaisir d'éjaculer si vite. Il fut si beau, que cela en décupla même mon plaisir d'éjaculer tout l'amour et la passion que je lui portais (le livre !? la putain !?)
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