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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore une fois, la tétralogie le poids des secrets d'Aki Shimazaki porte bien son nom. Dans ce quatrième tome, on suit Kenji Takahashi, on découvre son (petit) secret et surtout sa vision particulière et intéressante sur les secrets des autres protagonistes.

Kenji est l'héritier d'une longue lignée aristocratique mais il est surtout un homme doux et simple qui veut vivre sa vie selon son coeur. Pour cela, il va devoir se rebeller contre sa famille qui rejette les femmes 'aux origines douteuses', nounou ou petite amie tout autant.

Si le livre m'a semblé bien moins poétique et le secret bien moins bouleversant que les précédents, j'ai apprécié Kenji, ce personnage tranquille, généreux et doux. Il n'a pas de grandes ambitions, certes, mais il a un grand coeur et donne son amour sans conditions ni faux-semblants. Aussi bizarre que cela puisse paraitre pour un personnage de fiction, j'espère qu'il a été heureux dans sa vie...

Challenge Multi-Défis 2024 - item 22 Un tome d'une série hors premier opus
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Tome 4 commencé sans lire le 4eme de couverture un choix voulu depuis la fin du tome 2.
Je ne m'attendais pas à que ce soit le mari de Mariko qui devienne le sujet de l'histoire et pourtant c'est logique, il gravite autour des personnages principaux depuis 3 romans.
Il permet à l'auteure d'explorer la tradition familiale japonaise, elle nous livre une critique réaliste et acerbe de celle-ci. le poids de cette tradition est écrasant, étouffant et a peu de limite.
On a l'impression de vivre à un autre siecle, il n'est pas évident pour un européen de s'imaginer vivre une telle situation.
Le poids de la famille dans l'organisation d'un mariage et le choix d'une belle fille sont sans comparaison, la pression sur la belle fille pour perpétuer la filiation (si au bout de 3 ans elle n'est pas enceinte elle doit quitter sa belle famille... on marche sur la tête ). La place et le rôle de la femme dans la société japonaise sont hélas fort limités.
J'ai bien aimé aussi le " fais ce que je dis mais pas ce que je fais" des parents de Kenji que l'on avait déjà exploré avec le père de Yukiko dans les 2 premiers romans. Sous couvert d'un bon mariage, d'un enfant bien élevé et d'une bonne situation, il se permet de vivre une double vie sans se soucier des conséquences sur sa maîtresse et son fils illégitime. Ouf, les apparences sont sauves.
Le personnage de Kenji est attachant, écrasé par sa famille et dévoué par faiblesse. La fuite, grâce à son travail, loin de ses parents est son seul salut, puis sa rencontre avec Mariko fera ressortir ce qu'il y a de meilleur en lui en tant que père et mari. Hélas si sa naïveté est touchante, elle le rend aussi un peu aveugle.
La présentation de Mariko à ses parents est un passage terrible, d'une méchanceté rare par les quelques mots prononcés par la mère de Kenji.
Je retarde la lecture du dernier tome car tous ces personnages et leurs histoires vont me manquer
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Héritier d'une famille illustre, le poids des ancêtres pèse sur la destinée de Kenji Takahashi.
Il faut perpétuer la lignée...
Ses parents, sa mère plus particulièrement, tiennent à ce qu'il fasse un mariage digne de son rang et lui choisissent sa première épouse.
C'est un mariage qui lui convient pourtant mais, trois ans plus tard, il n'y a toujours aucun espoir de grossesse.

"Mariée à un héritier, la femme qui ne peut faire d'enfant en trois ans doit quitter la famille".

Ce n'est pas la volonté de Kenji mais son épouse, harcelée par sa belle-mère et déçue par le manque de caractère de son mari, demande le divorce.
C'est alors qu'il se rend compte qu'il est stérile et, craignant que ses parents veuillent rapidement le remarier, il choisit de les quitter et s'installe seul dans un appartement proche du laboratoire où il travaille.
Il rencontre Mariko en effectuant de petits travaux à l'orphelinat et en tombre tout de suite amoureux.
Voulant les présenter, elle et son fils, à ses parents, il se heurte à l'oppostion catégorique de sa mère et à son manque de respect.

"Vous êtes d'origine douteuse, n'est-ce pas ?".

Profondément blessé par leur réaction, il passe outre leur approbation et épouse Mariko qui le rendra heureux pendant plus de 46 ans.

Kenji garde pourtant en lui le remord de ne pas avoir rempli son rôle d'héritier.
C'est en retrouvant la trace de sa nurse, Sono, la seule qui ait adouci son enfance, qu'il découvre la vérité sur ses origines.

Même lecture-plaisir avec le fil rouge des camélias, des palourdes et des hirondelles, auquel vient s'ajouter le bleu délicat des myosotis.
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Et un tome de plus ! Tout aussi plaisant.

On poursuit l'aventure avec Kenji, le mari de Mariko, qui lui aussi porte un fardeau douloureux.

Kenji est un homme bien, c'est un beau personnage. Il est bienveillant et attentionné envers son entourage. Il entoure Mariko et Yuko d'un amour sincère et le cadre serein qu'il leur offre n'a pas de prix pour Mariko.

Ce n'est pourtant pas facile non plus pour Kenji. La pression familiale est énorme en tant qu'héritier. Au Japon (ici dans la première moitié du 20eme siècle), on n'est pas libre de choisir avec qui on veut se marier. C'est la famille qui décide, l'épouse doit justifier ses origines familiales, et il faut engendrer un héritier. Faut-il suivre avec soumission l'avis parental ou s'y opposer au risque de rompre toute relation ?

L'auteure aborde avec justesse et finesse les thèmes délicats de la stérilité et de l'adoption. Si ce sont des situations qui devraient plutôt inspirer la compassion, je découvre dans cet opus qu'au Japon, la stérilité était plutôt vécue comme une véritable honte, l'humiliation d'éteindre une lignée, de ne pouvoir offrir une descendance à l'héritage familial. de même, vont être qualifiées de « douteuses » les origines d'un enfant adopté ou ayant grandi dans un orphelinat, un dénigrement affiché violent qui peut malheureusement entraver ou empêcher un projet de vie.

Le couple formé par Mariko et Kenji est touchant. Ils sont un pilier l'un pour l'autre pour ne pas basculer dans la dépression, mais au contraire avancer sereinement avec des moments de bonheur malgré les intransigeantes coutumes et traditions ancestrales japonaises.
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Kenji Takahashi est un homme âgé, plein de sérénité.
Il retrace à son tour ses souvenirs, sa vie, dans le Japon des années 30. Fils unique et héritier d'une illustre famille, il divorce, poussé par ses parents, après 3 années de mariage sans aucune grossesse de sa femme. Il découvrira peu après qu'il est stérile. Sous la pression de ses parents toujours, il doit se remarier. Contrairement à ce que souhaite ses parents, il décide de demander sa main à Mariko, mère célibataire dont les origines sont jugées douteuses.
Avant le poids des secrets, ce sont ici le poids des traditions et des obligations qui sont omniprésentes. Kenji Takahashi tente de s'y soumettre au mieux, jusqu'à atteindre la limite de cette acceptation aveugle.
Aki Shimazaki distille son intrigue de manière fluide, à la juste dose. Cela m'a permis de me douter en partie du secret final juste avant sa révélation complète. J'ai surtout eu plaisir à me retrouver dans le Japon d'avant guerre et dans cette culture qui m'intrigue tant. J'apprécie cette idée de pentalogie et donc la découverte du vécu et du regard sur ces différents personnages liés entre eux par divers histoires et secrets.
Après le premier tome, j'ai du passé ici au quatrième tome, (les deuxième et troisième tomes étant déjà empruntés). Cela n'a pas gêné ma lecture. En revanche, il s'est passé quelques semaines depuis la lecture du premier tome et il m'a fallu un peu de temps pour me remettre les personnages en tête et me rappeler clairement qui était Kenji Takahashi, discret dans les précédents tomes. Je viens de me procurer les tomes deux et trois, pour ne pas reproduire cette légère gêne et ainsi m'imprégner de ces courts romans plus rapidement.
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"Wasurenagusa" est le nom du myosotis en japonais, symbole du souvenir. le titre prend tout son sens à la fin du roman.

L'auteure a une écriture simple, belle et très épurée, toujours aussi agréable à lire. En quelques mots, légers ou profonds, émouvants, doux ou tragiques, elle nous parle de sujets profonds comme le poids des traditions et de l'entourage, la pression sociale, le courage pour s'émanciper, la honte face au problème de stérilité.
*
Dans ce quatrième volet du « poids des secrets », on retrouve plusieurs personnages des tomes précédents, comme Mariko et Yukio, mais très succinctement. Dans ce tome-ci, le narrateur est Kenji Takahashi, le père adoptif de Yukio.
Il se livre de manière très pudique sur ses liens étroits avec sa nounou Sono, sa responsabilité d'héritier, ses parents attendant de lui qu'il ait une descendance, ses problèmes de fertilité, sa rencontre avec Mariko, une femme « d'origine douteuse » qui va le sauver de sa solitude et de sa dépression, le rejet de ses parents suite à son mariage contre leur avis.
J'ai trouvé du charme à cet homme. J'ai aimé sa tendresse, sa bonté, mais aussi sa force pour se libérer de l'emprise de ses parents.
*
Dans les tomes précédents, j'avais trouvé très intéressant d'insérer l'histoire du Japon dans le récit. J'aurais aimé que Kenji Takahashi porte un regard sur la position du Japon en Mandchourie, qu'il nous parle de son travail, de ses souvenirs de guerre, de déportation dans un camp de travaux forcés en Sibérie ou de son retour au Japon.
*
Ce quatrième volet est une belle suite qui continue à tisser des liens entre les personnages de cette pentalogie. Aki Shimazaki nous révèle des secrets et des non-dits auxquels on ne s'attend pas. La fin est très surprenante.
Le quatrième tome est peut-être celui qui m'a le moins plu, mais c'est tout de même un beau roman dont je vous conseille la lecture.
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Après le poignant Tsubame, voici achevée ma lecture du tome 4 de la pentalogie du poids des secrets.

Cette fois, c'est au tour de Kenji Takahashi, le mari de Mariko, de se raconter. Héritier d'une riche et noble famille, il étouffe sous les convenances imposées par ses parents. Déjà, un premier mariage a échoué avec Satoko...Seuls les moments passés avec sa nurse Sono sont de beaux souvenirs d'enfance. Quand il avoue sa stérilité à ses parents, c'est déjà difficile, mais lorsqu'il leur présente Mariko et son fils Yukio, c'est la rupture...Mariko étant d'origine douteuse.
Il vivra un grand amour avec Mariko et chérira Yukio comme son fils de sang, malgré le temps passé en Mandchourie pendant la guerre. La fin de sa vie approchant, il retrouve la tombe de Sono, qui aimait tant les myosotis (Wasurenagusa), et va découvrir le véritable lien qui les unissaient et le secret de ses parents.

Avec ce volet on baisse d'un ton dans l'émotion, et l'histoire du Japon est nettement moins prégnante.

Cependant la qualité d'écriture et l'intérêt restent intacts, et nous perçons à jour de nouveaux secrets sur cette famille attachante.







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« Ne m'oubliez pas », ce pourrait être le titre, car « Wasurenagusa », c'est le nom japonais du myosotis.

La série du « Poids des secrets » se continue avec cette fois l'histoire de monsieur Takahashi, l'homme qui deviendra le père adoptif de Yukio.

On y retrouve la famille japonaise traditionnelle, qui cherche à arranger un mariage avantageux et qui désire surtout que le fils poursuive la lignée en ayant une progéniture. Mais il ne faudrait pas que la mère soit « d'origine douteuse », il faut préserver l'hérédité! Et un bon fils devrait toujours se plier aux volontés de ses parents, sous peine d'être déshérité…

Un opus moins riche en émotions fortes que les précédents : pas de bombe atomique ou de tremblements de terre, juste un petit coup de foudre qui ébranle la vie de Kenji Takahashi et, bien sûr, quelques révélations pour pimenter la complexité familiale.

Un petit roman, un petit plaisir… à ne pas oublier!
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Des petites fleurs bleues et délicates charment notre regard en première de couverture de ce quatrième opus, des myosotis (Wasurenagusa) symboles des souvenirs éternels.

Kenji Takahashi, que nous avons croisé brièvement dans les trois tomes précédents, est ici le personnage principal voire le narrateur. Les myosotis sont ses fleurs préférées. Il les aperçoit de manière diffuse dans ses souvenirs lointains et dans ses rêves. Qu'évoquent-elles pour lui ?

Héritier d'une illustre famille, Kenji Takahashi à le devoir "de se comporter en enfant digne de ses ancêtres" et d'en assurer la descendance afin qu'elle ne s'éteigne jamais. Il s'est toujours montré, docile et obéissant, subissant l'influence abusive de ses parents et des conventions sociales. C'est un homme intègre, intelligent, généreux et profondément humain. Il n'hésitera pas à rompre avec ses parents pour épouser Mariko "jugée d'origine douteuse"et adopter son fils Yukio. C'est justice que cet opus lui soit entièrement dédié.

Ici encore Aki Shimazaki dénonce avec subtilité et fermeté le poids des traditions familiales rigides et des codes de la société japonaise machiste et hypocrite. Des secrets de famille improbables et longtemps tus en sont les conséquences.

Une fois de plus je me suis laissée entraîner par cette histoire familiale, qui au fur et à mesure que les narrateurs se succèdent, réserve au lecteur des surprises et des révélations insoupçonnées. La plume légère et sobre de l'autrice, tout en raffinement et delicatesse contribue au charme de ce roman.







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Chacun des cinq petits livres de cette pentalogie sont si petits qu'ils pourraient se cacher subrepticement sur l'herbe du jardin ; les fleurs, insectes, oiseaux, etc... qui sont très délicatement représentés sur chacune des pages de couverture nous invitent à pénétrer dans l'art du zen transparaîtssant dans l'amour que porte le Japon au vivant.

Le quatrième livre ne déroge pas à la règle, avec Wasunegura. Ce sont les fleurs de myosotis qui sont à l'honneur, et toujours un personnage qui se raconte,  donnant ainsi une énième version de l'histoire de départ,  la complétant aussi.

Les phrases sont souvent courtes comme des haïkus, et c'est très plaisant à suivre.
Notre respiration de lecteur y est comme facilitée....

C'est le sort cruel qui a été réservé aux chrétiens japonais qui est ici narré, ainsi que le poids écrasant des conventions sociales rendant plus explicite encore la souffrance des personnages, et les non-dits.

Dommage que la fin de chaque ouvrage soit l'occasion d'une gigantesque révélation concernant l'origine biologique du narrateur,  à force ça fait beaucoup de révélations qui se ressemblent. Pourquoi se sentir obligée de dévoiler des secrets de famille à chaque coin de livre ?
Lien : http://justelire.fr/le-poids..
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