AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 1143 notes
5
70 avis
4
67 avis
3
11 avis
2
1 avis
1
0 avis
Ce quatrième tome se concentre cette fois sur la mari de Mariko que l'on connait déjà en surface depuis le premier tome. Cette histoire bien qu'assez prenante m'a parue comme étant en légère rupture avec les précédentes, les éléments relatés nous sont déjà connus pour la plupart mais sont simplement racontés de façon plus détaillée. J'ai eu l'impression d'une histoire agréable à lire mais assez conventionnelle dans son approche, même si la fin où un nouveau secret nous est révélé apporte un peu plus de profondeur à l'histoire. C'est donc une belle histoire sur un personnage qui attire facilement la sympathie, mais je n'y ai pas retrouvé le petit plus qui a fait le charme des trois tomes précédents. Je m'attendais de plus à avoir les deux années passées comme prisonnier en Sibérie développées dans ce livre mais on se concentre presque exclusivement sur des évènements déjà connus. J'ai tout de même aimé lire cette histoire nostalgique et épurée ou certains secrets intéressants nous sont tout de même dévoilés.
Commenter  J’apprécie          60
Dans ce quatrième tome, on retrouve Kenji Takahashi, celui qui a épousé Mariko et adopté Yukio, le fils de cette dernière.

On le suit à travers les périodes importantes de sa vie :
– la première partie nous conte l'échec de son premier mariage, les relations avec ses parents, la manière dont il a atterri à l'orphelinat où il a rencontré Mariko. Et enfin, ses premiers rendez-vous avec elle.
– la seconde partie se déroule quarante-six ans après son mariage avec Mariko et on découvre qu'il y a aussi des secrets de son côté. Ça m'a laissée sans voix.

C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Pendant longtemps, il a été sous l'emprise de ses parents, héritier d'une famille ancestrale, il avait des obligations envers eux et son nom, mais il a la force et le courage de se libérer et il en est récompensé : il est heureux en tant que mari et père adoptif.
Je suis ravie d'avoir eu son point de vue sur son histoire. Je n'ai qu'un regret : on ne sait quasiment rien de la période qu'il a passée en Mandchourie et de son emprisonnement.
En conclusion, j'ai adoré ce quatrième.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
Commenter  J’apprécie          50
Toujours une plume très poétique et légère pour aborder des sujets assez sensibles. Il se lit toujours aussi rapidement et complète les précédents tomes.
Ce récit de vie m'a un peu moins marqué et touché que les précédents toutefois, ce n'est pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          00
Encore une fois, la tétralogie le poids des secrets d'Aki Shimazaki porte bien son nom. Dans ce quatrième tome, on suit Kenji Takahashi, on découvre son (petit) secret et surtout sa vision particulière et intéressante sur les secrets des autres protagonistes.

Kenji est l'héritier d'une longue lignée aristocratique mais il est surtout un homme doux et simple qui veut vivre sa vie selon son coeur. Pour cela, il va devoir se rebeller contre sa famille qui rejette les femmes 'aux origines douteuses', nounou ou petite amie tout autant.

Si le livre m'a semblé bien moins poétique et le secret bien moins bouleversant que les précédents, j'ai apprécié Kenji, ce personnage tranquille, généreux et doux. Il n'a pas de grandes ambitions, certes, mais il a un grand coeur et donne son amour sans conditions ni faux-semblants. Aussi bizarre que cela puisse paraitre pour un personnage de fiction, j'espère qu'il a été heureux dans sa vie...

Challenge Multi-Défis 2024 - item 22 Un tome d'une série hors premier opus
Commenter  J’apprécie          270
Mes cent premières pages d'un livre en cent mots

On entre dans Wasurenagusa comme dans une vieille maison connue. On y retrouve l'écriture toute en sérénité d'Aki Shimazaki et ses habitants, voisins familiers toujours présentés sous un angle nouveau. Cette fois-ci, Kenji Takahashi prend le premier rôle. Seul héritier d'une famille ancienne de Tokyo, il porte la lourde charge de devoir assurer la descendance et la continuité d'un nom, alors qu'il n'aspire qu'à s'émanciper et à s'affirmer comme un individu à part entière. Pour celui qui cherche à être plus qu'un fils né pour devenir père et pour transmettre, la tradition semble être plus pesante encore que le secret.

CENT pour 100 numéro 25
Commenter  J’apprécie          20
le poids des secrets tome4:
Le 4ème narrateur est l'homme qui va épouser la maman de Yukio.
Ce dernier issu d'une noble et riche famille et aussi stérile. Il en vient ainsi à épouser la mère de Yukio et adopter ce dernier en faisant une croix sur son héritage ce qui n'était pas rien au Japon à cet époque. Personnage très vertueux donc qui nous est dépeint dans ce tome 4.
Beaucoup de scène déjà connues bien sûr puisque nous sommes au 4ème point de vu déjà, mais cela n'est pas rébarbatif car le récit est court et intéressant.
Ce tome insiste encore sur l'énorme pression sociale qui règne dans les familles japonaises.
Commenter  J’apprécie          40
Que dire ? J'aime toujours autant les livres de À. Shimazaki. En 1 heure de lecture, on vit une vie entière.
Le rythme est lent mais c'est bien 50 ans qui qui s'écoulent au son des clochettes.
Encore un secret révélé, encore une histoire de femme méprisée dan un Japon traditionaliste.
J'ai une tendresse particulière pour Kenji qui a affronté ses parents pour vivre avec qui lui plaît et qui ne le regrettera jamais même si...
Commenter  J’apprécie          60
Absolument génial ! Dans cette série de livres qui se lisent dans l'ordre que l'on veut, on navigue dans les têtes des membres d'une famille en découvrant les secrets de chacun.
L'ordre dans lequel nous lisons ces livres détermine l'intrigue car nous découvrons des secrets avant d'autres.
À lire et relire dans un nouvel ordre !
Commenter  J’apprécie          00
Le quatrième volume de cette pentalogie, raconté cette fois par Kenji Takahashi, le mari de Mariko Kanasawa, et le père adoptif de Yukio. Toujours ce même style, assez minimaliste, sec au premier abord, mais qui reste capable d'exprimer avec finesse les drames humains, et finalement assez poétique
Commenter  J’apprécie          30
Avec beaucoup de sensibilité, le récit de "Wasurenagusa" s'ouvre par l'échec du mariage de Kenji Takahashi qui, peut-être plus qu'un autre, ne doit pas se retrouver dans cette situation. Il est en effet l'unique héritier d'une noble et ancienne famille japonaise et ses parents veulent à tout prix prolonger leur lignée. Au-delà même du divorce qui a lieu en 1933 alors que le Japon se retire de la Société des Nations, la plus grande honte vient du fait que Kenji est stérile.

Sa stérilité le rend très sensible à la condition des femmes et le pousse à questionner l'égoïsme dont font preuve les hommes japonais. Cette posture le rend d'autant plus attachant pour le lecteur qui, dans "Tsubaki", se retrouvait confronté à un homme détestablement égoïste et sexiste. C'est pourquoi la lecture de sa rencontre avec une jeune femme nommée Mariko nous enchante. Tout comme lui, l'héroïne de "Tsubame", qui a maintenant un fils nommé Yukio, mérite le bonheur.

Kenji et Mariko sont deux personnages finalement si étroitement liés que le premier passe outre la rigidité sociale et l'opinion de ses parents pour pouvoir épouser celle qu'il aime. J'ai été très touchée par la relation qui se noue entre Yukio et son beau-père puisque le petit garçon déclare accepter le mariage à la condition seule et unique que Kenji ne fasse jamais pleurer sa maman. Si cela peut sembler banal quand je l'écris, cela prend une dimension de récit de la Création quand Aki Shimazaki le raconte avec la sobriété qu'on lui connait.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (2052) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}