Le maître des livres, tome 1

Après une soirée arrosée, Myamoto échoue à La rose trémière, une bibliothèque pour enfants nichée au fond d'un parc. Même s'il est accueilli plutôt vertement par Mikoshiba, le gérant, le jeune homme est attiré par cet endroit charmant où chacun trouve toujours le livre qui lui convient grâce à l'intuition et aux conseils avisés de Mikoshiba, bibliothécaire irascible mais passionné.


Un très joli manga dans l'univers préservé d'une bibliothèque. Les livres sont le coeur du sujet avec un rappel des lectures de l'enfance aussi diverses que L'île au trésor, le voyage de Nils Holgersson ou le prince heureux. L'âme du lieu est Mikoshiba, psychorigide quand il s'agit de rangement et de respect des livres, il sait pourtant se faire aimer des enfants qui attendent ses conseils; même la petite frappe du quartier s'assagit car il ne connaît plus l'ennui grâce aux aventures passionnantes qu'il vit à travers les romans qu'il dévore. Oui, cela peut sembler un peur simpliste mais le propos de ce manga est justement de révéler la magie des livres, ceux qui nous emportent, nous font rêver ou réfléchir, nous révèlent à nous-mêmes.
Hommage au métier de bibliothécaire et à la littérature jeunesse, ce tome est gentiment plaisant même s'il manque de liant. Les petites histoires se succèdent sans une véritable trame globale. Comme c'est un premier tome, on peut espérer que cela se corrigera par la suite car on a tout de même envie de retrouver Mikoshiba, un poil soupe-au-lait mais tellement investi dans son métier et grand défenseur de la littérature pour enfants.
C'est charmant, joyeux et plein d'amour pour les livres.

Vraiment intrigué par ce manga dont j'entends beaucoup parler, c'est avec plaisir que j'ai découvert une histoire de bibliothèques pour enfants. Moi dont c'est le métier j'ai eu une réelle émotion à lire tous les jolis mots employés pour parler de ce beau métier.
Malgré tout, je trouve le propos un brin moralisateur et trop idyllique pour pouvoir réellement m'identifier à l'histoire.
Lien : http://boumabib.fr

Ce n'est pas tous les jours que j'ouvre un manga. Mais quand mes yeux tombent par hasard sur celui-ci, je n'ai pas hésité une seconde : les tribulations d'un bibliothécaire en manga, en voilà quelque chose d'original ! 190 pages de bulles sur l'univers du livre et des lecteurs, et plus particulièrement des livres pour enfants.
Et hop ! Me voici partie à la rencontre de Mikoshiba, un bibliothécaire tout ce qu'il y a de bourru, mais qui connaît ses références livresques sur le bout des étagères.
Au fil des pages, Umiharu Shinohara dévoile ce qui fait la magie du livre et de la lecture. On rencontre un adulte qui n'a jamais mis les pieds dans une bibliothèque et encore moins dans une bibliothèque pour enfants. Comme beaucoup d'adultes, il s'imagine que la littérature de jeunesse est une sous-littérature, seulement destinée aux gamins. Evidement cela provoquera la colère de Mikoshiba qui va lui prouver le contraire...
Cela commençait très très fort. Et tout au long du manga, on sourit des nombreuses considérations de Mikoshiba, dans lesquelles chaque amoureux des livres se retrouvera (même si parfois, ça frôle la caricature...).
On croise une foule de personnages dans cette bibliothèque de jeunesse, dont une mère hystérique qui pense que la bibliothèque est mal fréquentée. On découvre le passé de Mikoshiba et ce qui l'a amené à devenir bibliothécaire pour enfants. On relit des classiques de la littérature enfantine de nombreux pays (on parle même de Stevenson et de son Ile au trésor; une allusion à Oscar Wilde aussi). On adore quand Mikoshiba ronchonne sur les bouquins martyrisés par les gamins qu'il faut rabibocher...

Mais (parce que malheureusement il y a un "mais") cela manque de fil narratif réellement construit. On a plus une impression de catalogue de tous les plaisirs apportés par la lecture et du rôle des bibliothécaire dans ce domaine. En fait, il manque une intrigue solide qui fait que, finalement, on se lasse un peu, faute de suspense.

Enfin, les dessins sont parfois déroutants : du très soigné au style brouillon, qui fait que parfois on a du mal à reconnaître les personnages.
Mais cela fait très longtemps que je n'ai pas lu de manga, donc j'ai un peu du mal à évaluer à ce niveau-là. Cela m'a juste surprise.

Comme tout manga qui se respecte, il y a une suite. le tome 2 est publié. Affaire à suivre.

Manga de 8 tomes. Dans ce premier, on fait la connaissance du bibliothécaire au caractère bien trempé, ainsi que la patronne qui l'a créée et le pourquoi. Des tranches de vie de ceux qui viennent emprunter des livres sur les conseils de Mikoshiba. C'est un plaisir de lecture puisqu'il est question de l'amour des livres classiques de jeunesse et du métier de bibliothécaire. le dessin est agréable. Un petit bémol : pourquoi parle-t-on en euros alors que cela se passe au Japon ?

Je découvre ce livre grâce aux emprunts que mon fils fait dans le CDI de son collège! Il n'a pas trop accroché mais moi, le titre, m'a tout de suite attirée!!!

Le scenario est très sympa et les personnages sont intéressants, à multiples facettes. Cependant, le vocabulaire n'est pas toujours de qualité, je le trouve parfois un peu trop familier. Je me dis que même si c'est à destination des adolescents, ce n'est pas une raison pour le voir à la baisse!
Le cadre de ce manga est celui d'une bibliothèque pour enfants et les livres dont il est question renvoient souvent à des contes pour enfants mais de manière à en faire ressortir la morale. Cette lecture fait suite à quelques vidéos YouTube que j'ai regardées sur les albums pour enfants et j'avoue que j'ai fortement envie de me replonger dans ces ouvrages pour les découvrir d'un autre oeil...

Mokoshiba tient la bibliothèque privée "La rose trémière". C'est un homme bourru, qui a parfois du mal à communiquer avec les usagers du lieu. Néanmoins il aime passionnément les livres et arrive à transmettre son amour aux jeunes lecteurs principalement puisque c'est des livres jeunesse dont il s'occupe. Dans ce manga, nous voyons Mikoshiba enfant, guidé dans la littérature par M. Tokuma, puis ensuite ses premiers pas en tant que bibliothécaire et comment il a été amené à remplir cette fonction.
J'ai eu du mal à rentrer dans ce manga, n'étant pas familière du genre. Il faut s'habituer à lire à l'envers puis de droite à gauche, ce n'est pas aussi simple au début. Ensuite il y a d'assez nombreux personnages aux noms asiatiques, ce qui présente une certaine difficulté. Les "épisodes" aussi s'enchaînent parfois sans véritable transition. En revanche le thème central, faire partager son amour des livres aux autres, est très intéressant pour les amoureux des Lettres.

Le maître des livres ne mérite sans doute pas une telle descente aux enfers. Ses intentions sont louables puisqu'il s'agit d'ouvrir les enfants vers la culture en évoquant par exemple des classiques de la littérature. Par ailleurs, la mise en scène est plutôt moderne et inventive. C'est tout un petit monde qui tourne autour du fonctionnement d'une bibliothèque municipale en rendant d'ailleurs un hommage à ces documentalistes émérites.

Le bibliothécaire n'est pas une personnalité facile et avenante. C'est justement ce qui fait son charme. On va découvrir qu'il a en réalité un grand coeur. Certes, il y a de la morale mais cela fait parfois du bien à nos petits garnements. L'atmosphère de ce manga est plutôt reposante. Par contre, j'ai trouvé que c'était dommage d'avoir limité le champ d'action à une bibliothèque de livres d'enfants bien que des adultes la fréquentent assidûment. Par ailleurs, les tomes qui suivent le premier manque un peu de saveur.

C'est une véritable ode à l'ouverture d'esprit loin de tous les clichés habituels. Cela reste assez plaisant à lire. Que de l'amour pour les livres !

Passablement alcoolisé à la suite d'une fête de fin d'année, un jeune homme trouve refuge dans une bibliothèque enfantine. Son idée est d'être au chaud, de cuver un peu avant d'affronter à nouveau le monde. Belle intention, mais c'était sans compter sur l'intervention de Mikoshiba, patron du lieu, aussi acariâtre qu'excellent bibliothécaire. Ses conseils de lectures sont autant de voyages dans le monde de la littérature jeunesse japonaise et occidentale. Au fil des pages et de ses visites à la bibliothèque, notre héros découvre alors la magie de l'écrit mais aussi l'ouverture à l'autre grâce aux échanges avec d'autres lecteurs.
Même si la trame reste très classique et le propos pas forcément original, ce premier tome plaira à tous celles et ceux pour qui le livre est un peu plus que de l'encre et du papier.

Un manga qui m'a un peu déçue: j'en avais lu de très bonnes critiques. Mais finalement je le trouve un peu trop simple dans sa description des bibliothèques, même si il permet de sortir d'une vision archaïque de ces lieux de sociabilité. A lire mais sans plus selon moi.

Je dois avouer qu'en lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à mieux. Ou du moins à autre chose. Peut-être aussi que le premier tome plante surtout le décor.

Mikoshiba, un jeune homme pourtant déjà acariâtre, tient une bibliothèque pour enfants dans laquelle entre un soir, ivre et désespéré, un jeune homme qui y redécouvre la joie de lire. Pourquoi ? Parce que le bibliothécaire lui met dans les mains un livre qui lui fait étrangement penser à son histoire. Cette lecture va le pousser à réfléchir à la relation qu'il entretient avec ses parents, pour partiellement la faire évoluer.
Puis, on a Léo, un petit garçon dont la mère a si peur pour lui qu'il ne peut pas faire un pas sans qu'elle se colle à lui et le surcouve.
Puis, Shôta, un jeune garçon qui ne pense qu'à harceler ses camarades de classe, qui va découvrir "L'île au trésor" et s'ouvrir à un monde de rêve et d'aventure. Etc.

L'idée, c'est que ces personnes entrent dans la bibliothèque et (re)découvrent un roman ou un conte qui va les faire grandir. L'idée me plaît, et je la trouve réaliste. Cependant je trouve que l'histoire manque de coffre. Que les personnages sont surexploités parfois. Peut-être aussi que j'ai du mal avec cette thématique en version manga... Bref, une lecture intéressante tout de même. Je tâcherai de trouver la suite, à l'occasion, mais sans grande conviction.